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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
13 juin 2015

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Dans l’islam, on est libre d’entrer mais pas de sortir

jeudi 10 janvier 2008
Se convertir au christianisme est comme une loterie, ça finit bien ou ça finit mal, je perds ma famille, je perds mon travail et tous mes droits.
Entretien de Zenit, l’agence de presse du Vatican, avec Camille Eid, l’expert du monde arabe du quotidien italien « Avvenire »
ROME, Lundi 7 janvier 2007 (ZENIT.org) - Le journaliste libanais Camille Eid a publié en italien, avec l’écrivain italien Giorgio Paolucci, un ouvrage intitulé « Chrétiens venus de l’islam » (Editions Piemme), rassemblant des témoignages de musulmans convertis au christianisme. Il présente son ouvrage dans cet entretien accordé à ZENIT.
Camille Eid est journaliste au quotidien italien l’« Avvenire ». Il est aussi auteur de livres et de recherches sur le monde arabe et islamique.
Zenit - Pourquoi les conversions à l’islam ont-elles tant d’échos et celles au christianisme si peu ?
Camille Eid - Alors que la conversion d’autres religions à l’islam est bien connue et que les convertis deviennent des leaders d’organisations musulmanes (en Italie la quasi totalité des organisations de musulmans sont dirigées par des personnes qui se sont converties), le phénomène inverse n’est pas connu et il est dangereux, car la conversion est considérée dans bon nombre de pays musulmans, comme une trahison faite à la tradition et à la foi islamique.
Un grand nombre de constitutions ou de lois prévoient la peine capitale en cas de conversion, comme on le voit dans des pays comme l’Arabie Saoudite, le Soudan, la Mauritanie, l’Afghanistan (on se rappellera du cas d’Abdul Rahman, afghan converti, condamné à mort il y a un an, et dont la presse a beaucoup parlé).
On ne parle pas des conversions au christianisme tout d’abord parce que cela veut dire mettre en péril la vie de ces convertis, qui se comptent par milliers, et parce qu’ils vivent dans leurs pays. Dans ce livre, nous avons surtout choisi de parler des musulmans convertis qui vivent en Italie (certains d’entre eux se sont convertis dans leurs pays d’origine et d’autres ont connu le christianisme en Italie).
Zenit - Pensez-vous qu’il y ait une sorte de « mode » à se convertir à l’islam ?
Camille Eid - Se convertir à l’islam, à l’hindouisme ou au bouddhisme est une mode, car il y a là quelque chose d’exotique, alors que pour un musulman, se convertir à une autre religion, c’est comme rester sans visage, car cela entraîne aussitôt des difficultés au sein de la famille, dans le pays, avec l’État, et personne ne veut perdre son travail, la garde de ses enfants, etc. C’est pourquoi les conversions de musulmans sont de vraies conversions, authentiques, pas un simple changement.
Zenit - Votre livre rapporte un témoignage qui dit : « En occident, changer de religion est normal, ça ne coûte rien, parfois j’ai l’impression que c’est une mode. Néanmoins, pour notre culture, il s’agit d’un chemin accidenté, plein d’obstacles et d’adversités, c’est comme s’arracher la peau pour l’échanger contre une autre »...
Camille Eid - Oui, car au Maroc, en Algérie, en Tunisie, etc., cela veut dire mettre aussi en danger les personnes qui aident les convertis dans leur parcours. En Algérie, depuis deux ans, une nouvelle loi condamne les chrétiens qui aident les convertis. C’est donc une situation difficile de part et d’autre.
Dans ce contexte, le père Samir Kahlil écrit dans le prologue du livre, que l’immigration de musulmans en Europe peut représenter une occasion historique, un signe de Dieu, car ils sont obligés de se confronter à un christianisme qui n’est pas un christianisme « officiel », mais qui est le témoignage des chrétiens. Cela peut leur être d’un grand secours. Ici, les musulmans peuvent entrer dans une librairie et acheter facilement un Évangile ; dans leurs pays ce n’est pas toujours simple.
Zenit - Ce que vous dites laisse supposer que la situation des musulmans convertis, toujours difficile, l’est encore plus pour ceux qui restent dans leurs pays d’origine...
Camille Eid - Ce facteur ne met pas un point final à l’aventure du converti. Il est vrai que dans beaucoup de pays musulmans, la liberté d’expression religieuse, politique ou d’un autre type, n’existe pas, mais vivre en Europe et ne pas avoir la liberté de manifester sa nouvelle foi chrétienne frappe davantage, et l’État ne protège pas les convertis, car il ne peut mettre un policier à côté de chacun
En Italie, en France, en Allemagne ou en Angleterre, les convertis se comptent par milliers. Dans mon livre beaucoup de noms sont de faux noms car ils ne peuvent pas proclamer ouvertement leur nouvelle foi, contrairement, comme je viens de dire, aux nouveaux leaders musulmans, anciens chrétiens, qui parlent ouvertement avec la presse. La chaîne de télévision italienne « Canale 5 » a diffusé une émission sur ce thème et les musulmans convertis ont dû parler à visage caché. Pourquoi ? Ils ne sont plus en Algérie, en Tunisie ou au Maroc...
Il y a une responsabilité de la part des États et de la communauté chrétienne, qui n’accompagnent pas toujours ces nouveaux chrétiens, qui ont tout perdu, qui ont perdu leur famille. Une femme écrivain du Maroc a raconté il y a trente ans l’histoire d’un converti qui, rentré au pays, frappe à la porte de chez lui et lorsqu’il répond à sa mère qui lui demandait qui il était : « Je suis ton fils Hassis », celle-ci répond : « Non, Hassis est mort ».
Dans les pays musulmans qui ne prévoient pas la peine capitale, ce qui attend les convertis, c’est « la mort civile », être considérés comme morts ; leur héritage est alors partagé entre les autres membres de la famille.
Zenit - Peut-on exiger une certaine réciprocité des pays musulmans, vu que l’islam jouit d’une pleine liberté en Europe pour construire des mosquées et professer publiquement le culte ?
Camille Eid - Le problème de la construction d’édifices religieux dans les pays islamiques n’est pas homogène, car seul un pays au monde nie ce droit : l’Arabie Saoudite, qui considère que la péninsule arabique est la terre sacrée de l’islam. Dans d’autres pays du Golfe, ces dernières années, la construction de temples a été permise, mais les musulmans ne peuvent y entrer ; seuls les chrétiens immigrés qui travaillent et vivent dans ces pays peuvent le faire.
Dans des pays comme l’Égypte, la condition pour construire des temples est très particulière, car une loi ottomane, héritée du passé, concède ce droit au sultan, qui est actuellement le président de la République. Le président égyptien doit donc signer un décret présidentiel pour accorder le droit de restauration ou de construction.
Les coptes, soit les chrétiens d’Égypte, devaient attendre des années et des années pour recevoir ce décret présidentiel sans lequel aucun travail de restauration ne peut être entrepris. J’ai en ma possession, un décret signé par le président Moubarak, autorisant la restauration des toilettes et de l’escalier d’une église, et ceci est très humiliant. En 2005, Moubarak a accordé ce pouvoir aux gouverneurs des provinces pour alléger la procédure.
Quant à la liberté religieuse, c’est en général une question très compliquée et elle varie de pays à pays. Le mois dernier, le parlement européen a approuvé une résolution en faveur de la liberté religieuse, sans citer le monde islamique, même si bon nombre de cas mentionnés dans le texte concernent des pays musulmans : Irak, Gaza, Turquie, Égypte, etc. C’est la première fois que tous les groupes politiques du parlement, à l’exception des verts, émettent un vote favorable. Cela peut constituer un premier pas pour demander au monde islamique de comprendre que la liberté religieuse fait partie d’autres libertés. Et même si la résolution européenne n’a aucune valeur contraignante, il est dit qu’il faudra dès lors en tenir compte au moment d’établir des relations commerciales avec ces pays.
Quant au concept de réciprocité, pour moi, chrétien d’Orient, cela sonne un peu comme une offense, car en tant que chrétien, je ne peux pas dire à un musulman « si vous me donnez ça je vous donne ça ». Cela voudrait dire islamiser la foi chrétienne, la transformer en «  œil pour œil dent pour dent ».
Dans ce livre nous avons expliqué que de nombreux versets du Coran parlent de liberté religieuse, mais l’interprétation radicale n’en tient pas compte. Cette interprétation considère les versets abrogés par d’autres qui parlent du jihad, de la guerre sainte, etc. et affirme qu’ils ont été produits dans un contexte différent, quand Mahomet était à la Mecque et que les musulmans n’étaient pas assez forts. Selon cette théorie, l’instauration de l’État islamique a mis fin à la tolérance vis-à-vis des infidèles et aujourd’hui seuls les versets les plus durs sont considérés valables. Autrement dit, cela est très dangereux, car cela signifie montrer l’islam comme une religion basée uniquement sur une foi violente.
Beaucoup de pays musulmans ont signé la déclaration universelle des droits de l’homme, mais ont émis des réserves concernant un article qui parle de la liberté de conscience (qui prévoit le passage d’une foi à l’autre). Dans de nombreux pays islamiques la liberté de culte existe : les chrétiens peuvent se rendre à l’église, célébrer des mariages ou des funérailles, mais ils ne peuvent pas transmettre leur propre foi. Les textes chrétiens ne peuvent être vendus dans les librairies par des musulmans et les inspecteurs y veillent avec attention.
La liberté de culte, en général garantie, est une chose ; la liberté de conscience, qui est la véritable liberté religieuse, en est une autre, bien différente. Les musulmans n’empêchent pas un chrétien d’entrer dans leur religion, mais une fois converti à l’islam un chrétien ne peut plus en sortir. Dans l’islam, il n’existe que la porte d’entrée, il n’y a pas de porte de sortie ; on est libre d’entrer, mais pas de sortir.
Zenit - Votre livre montre que le christianisme constitue également un attrait là où les obstacles sont pourtant nombreux. Comment l’expliquez-vous ?
Camille Eid - Pour un musulman il est très difficile de comprendre la foi chrétienne, car le Coran parle du Christ, parle de Marie (dans le Coran il existe un chapitre consacré à Marie, on parle d’elle plus que dans l’Évangile), mais il a construit une histoire autour de Marie et de Jésus très différente de celle que l’on trouve dans l’Évangile. Le Christ n’est pas mort sur la croix, la Trinité est critiquée dans le Coran, elle est considérée comme une espèce de triade. Le Coran parle d’un Dieu père, d’un Dieu Mère, qui est Marie, et d’un Fils né d’eux, comme si Dieu avait rencontré la femme Marie pour engendrer le Christ.
Le musulman a des informations inexactes, fausses sur le christianisme, et quand il trouve la foi professée par l’Église et par les fidèles chrétiens il est émerveillé. Un converti a dit un jour : « Vous chrétiens n’avez pas le droit de garder votre foi pour vous, vous avez le devoir de la transmettre ». Parmi les cas que nous présentons dans ce livre, il y a plusieurs convertis qui ont trouvé la foi en écoutant la radio pour apprendre l’italien, en écoutant « Radio Maria » par exemple ; d’autres ont connu des fidèles dont les témoignages ont eu une influence sur eux ; d’autres encore ont connu des mouvements apostoliques...
Zenit - Dans le livre, on voit que derrière chaque homme se cache une recherche de vérité. Pensez-vous, dans cette optique, que cela puisse aider à faire tomber les préjugés, surtout vis-à-vis des musulmans ?
Camille Eid - Cela peut contribuer à ouvrir une possibilité de dialogue avec les musulmans, en premier lieu comme hommes, car prendre le musulman pour un fidèle à la foi imperméable est une théorie à démonter, vu qu’en Italie et dans d’autres pays d’Europe il y a beaucoup de convertis, de même que dans certains pays islamiques comme la Malaisie et l’Indonésie. Sur l’Île de Java, un million de chrétiens sont d’origine musulmane.
Le jour où le monde islamique reconnaîtra la liberté religieuse, beaucoup d’autres pourront entrer. Pour le moment, cela est impossible car se convertir au christianisme est comme une loterie, ça finit bien ou ça finit mal, je perds ma famille, je perds mon travail... tous mes droits ; mais quand ces pays reconnaîtront ces droits, tout sera beaucoup plus facile.
Zenit - Que signifie pour un musulman découvrir le Christ non seulement sous les traits d’un prophète, mais aussi sous les traits du Sauveur et du Dieu rédempteur ?
Camille Eid - Dans la dédicace de notre livre nous avons rapporté une phrase écrite par un converti, pour qui « chaque objectif constitue un nouveau début ». Nous, les auteurs, avons consacré notre travail à tous les nouveaux convertis qui ont rencontré Jésus comme réponse à leur soif de bonheur, qui ont découvert que chaque objectif constitue un nouveau début et ils nous l’ont fait découvrir à nous aussi. Quand les convertis racontent leur expérience... nous, chrétiens de naissance, habitués à être chrétiens, pour lesquels le christianisme ne représente pas une nouveauté, une conquête... Quand les convertis, disais-je, racontent comment ils ont découvert un trésor, ils font quelque chose qui secoue notre for intérieur.
Zenit - Compte tenu du manque de sensibilité actuel vis-à-vis du transcendant et de la récente sécularisation, pensez-vous que ces histoires peuvent aider les chrétiens, qui ont perdu leurs racines, à retrouver la religion de leurs origines ?
Camille Eid - Beaucoup de musulmans reprochent à la société européenne de détruire ses coutumes et la considèrent comme une société qui a renoncé à Dieu. Cette critique invite les chrétiens à s’interroger sur la signification de leur présence. Ce n’est pas de la faute des immigrés si, lorsqu’ils arrivent en Europe, ils ne voient pas les chrétiens.
Voir avec les yeux d’un musulman en quoi consiste la foi chrétienne peut aider tous ceux qui sont habitués à la foi. La redécouverte par d’autres personnes peut nous aider à valoriser le trésor que nous possédons.
Source : C. Eid : Dans l’islam, il y a une porte d’entrée mais pas de sortie, le 8 janvier 2008 http://www.zenit.org/phprint.php



http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2348264&rubId=786

La loi et la foi

 

En Égypte, changer de religion peut être un acte très simple… ou impossible. Le chrétien converti à l’islam reçoit en vingt-quatre heures sa nouvelle carte d’identité, mais un musulman ne peut pas changer de dénomination sans être traité d’apostat : un crime puni de la peine de mort, selon la loi coranique.
En 2005, des chrétiens devenus musulmans, et qui ont ensuite repris leur foi d’origine, ont demandé la modification de leur nom et de leur religion sur leur carte d’identité. En se basant sur les principes énoncés par Me Nabil Goubraïl, les avocats ont obtenu du Haut Tribunal administratif un jugement favorable dans 30 cas. Mais, le 24 avril 2007, un autre président du tribunal administratif a déclaré l’irrecevabilité de 45 cas en se basant sur un argument coranique qui refuse « toute manipulation dans le contexte religieux ». La même année, le grand mufti de la République, cheikh Ali Gomaa, a promulgué une fatwa (avis religieux non contraignant) autorisant les musulmans à changer de religion ; cette fatwa n’est pas prise en considération.

En 2008, le Haut Conseil administratif permet aux chrétiens convertis à l’islam de retrouver leur foi, mais mention est faite sur leur carte d’identité de la période pendant laquelle ils ont été musulmans. C’est un demi-succès.



http://www.walf.sn/contributions/suite.php?rub=8&id_art=49322
Quelle est l’origine des confréries en Islam ?


Les confréries soufies font leur apparition dans l’Islam aux IXe et Xe siècle. l’Encyclopédie de l’Islam les définit comme ‘une méthode de psychologie morale pour guider pratiquement les vocations individuelles’. Les turuq (pluriel de tarîqa, voie en arabe) inscrivent alors leur action dans le cadre du vaste mouvement ou école de pensée islamique connu sous le nom de soufisme. Ce dernier, malgré les multiples divergences concernant sa définition et ses caractéristiques, serait une manière de se désintéresser des choses terrestres pour se consacrer à Dieu. C’est un vaste programme de vie spirituelle dont la dimension mystique trouverait son fondement dans le Coran et les traditions prophétiques et va, parfois, au-delà du cadre islamique par sa quête universelle du divin.
Rappelons que le soufisme s’est très souvent heurté aux autorités religieuses et politiques par certaines de ses attitudes jugées ‘hétérodoxes’. Il est vrai que la religion institutionnalisée, proche des cercles du pouvoir, ne pouvait que difficilement accepter ce courant mystique de l’Islam né contre le légalisme superficiel et qui mettait l’accent sur ‘la religion intérieure’.
La définition de l’Encyclopédie de l’Islam correspondrait à l’acception première du soufisme et de la tarîqa qui en est la manifestation collective. Telle qu’elle apparaît dans les textes des premiers penseurs Junayd et Hallâj, la tarîqa n’était que l’instauration d’une méthode théorique et idéale pour guider chaque vocation en traçant un ‘itinerarium mentis ad Deum’. C’est cette vision du soufi vêtu de laine, retiré au fond du désert, fuyant les réalités sociales qui a longtemps pris le dessus sur toutes les autres approches pourtant plus intéressantes du point de vue sociologique.
Il faut savoir qu’après les principes fondateurs de la mystique musulmane, il y a eu une phase de socialisation ou même de massification. Les soufis ‘fuyant ce monde corrompus’ formaient en même temps des communautés, des regroupements de fidèles d’où l’abondance dans la terminologie spécialisée d’appellations met en évidence le caractère communautaire de la vie des confrères : ribâ t, zâwiya, jamâ ‘a etc. Dès lors que s’amorce cette intégration, au duo traditionnel Homme-Dieu se substitue un trio Aspirant-Maître-Dieu, le second devant mener le premier à sa fin ultime : Dieu. C’est avec le nombre croissant de fidèles que s’est imposée une nécessité d’organisation. Les turuq joueront un rôle important dans l’encadrement du disciple afin de lui éviter toute dispersion spirituelle.
Le soufisme est souvent considéré comme une manifestation du perpétuel besoin de spiritualité, donc comme une donnée constante de l’histoire de la religion musulmane. Muhammad Jawwâd Mashkûr soutient que, déjà, aux temps du Prophète, on pouvait compter deux de ses compagnons parmi les soufis. Il s’agit de Huzayfat ibn al-Yamân et Abû darr al-Gafârî. C’est-à-dire qu’avec l’acception première du soufisme, à savoir une simple quête de spiritualité, on ne saurait le distinguer de l’Islam en général. Le soufisme était là bien avant le confrérisme qui en est la forme organisationnelle.
D’ailleurs, la définition que Mashkûr emprunte à al-Jurjânî rend bien compte de cette confusion et de la difficulté d’approche que présente la notion de soufisme. L’auteur d’al-firaq al-islâmiyya la définit comme ‘la purification du cœur du désir de fréquenter les gens éloignant des valeurs (d’hommes) ordinaires, des caractéristiques (purement) humaines, résistance aux exigences de l’âme passionnelle, une conformité aux valeurs spirituelles, un intérêt pour la science des vérités éternelles, une consolation de la Communauté de ses angoisses, une fidélité à Dieu, le strict suivi (des enseignements) du Prophète conformément à la shari ‘a’.
Au lieu de nous éclairer sur le soufisme, la superposition de telles prépositions non définies rend le concept opaque et même assimilable au message de l’Islam tout court. C’est pourquoi, il nous semble beaucoup plus judicieux de jeter un regard sur certaines conditions historiques et politiques ayant favorisé l’émergence des confréries soufies qui s’est accélérée à partir du XIIe et du XIIIe siècles.
L’affaiblissement du califat abbasside depuis le milieu du IXe siècle conduira à sa dislocation définitivement en 1258. Les Turcs Seljoukides qui renverseront les chiites Bouyides en 1055-1056 avaient, du coup, pu stopper l’avance des Fatimides d’Egypte. Ces derniers étant chiites représentaient une menace pour le pouvoir central de Baghdad, lui sunnite. La victoire des Turcs au Moyen-Orient, puis celle des Ayyoubides en Egypte fatimide en 1171 peuvent être considérées comme une reconquête sunnite du monde arabo-musulman.
L’autorité politique abbasside, de plus en plus en difficulté et morcelée, sera remplacée, progressivement, au niveau de la masse par celles des cheikhs, guides spirituels à la tête de leurs confréries. Notons l’intéressante ressemblance avec le cas de l’Afrique noire où les chefs confrériques ont su combler le vide socio-politique consécutif à la destruction des royaumes et des principautés par le pouvoir colonial.
Rappelons que dans le Baghdad du XIe siècle marqué les querelles doctrinaires entre sunnisme (non encore bien constitué) et ash‘arisme, l’enseignement des savoirs islamiques avait du mal à s’exempter de la routine des oulémas versés déjà dans le taqlîd (l’imitation doctrinaire aveugle). Ces derniers, à un certain moment, ne parvenaient plus à satisfaire le besoin de spiritualité de leurs contemporains. Pourtant, al-Ghazâli avait essayé, dans son Ihyâ ‘ulûm dîn (Revivification des sciences religieuses), de tourner la page des oppositions séculaires entre les lectures littéralistes et spiritualistes du même texte sacré, le Coran. Dans un tel climat de querelles et de dissension, l’autorité des Oulémas officiels et proches du cercle du pouvoir tend à décliner devant celles des maîtres soufis, plus rassembleurs.
La première moitié du XIIIe siècle sera marquée par l’invasion Mongole qui sera effective à partir de 1258 avec la prise de la capitale abbasside, Baghdad. Devant cette situation politique catastrophique, avec tout son cortège de troubles et de désarroi, les ordres soufis, alors en pleine expansion, représentent des cadres de solidarités proposant une vision plus cohérente du monde, ayant comme base des critères spirituels et non temporels. Marx ne disait-il pas que la religion, en plus d’un simple ‘opium’ (plus souvent retenu par ses lecteurs !), était ‘l’âme d’un monde sans cœur’ et ‘l’esprit de situations dépourvues d’esprit’ ?
Cette époque sera celle de l’émergence de personnalités confrériques, des fondateurs d’ordres soufis. Par leur charisme, elles marqueront toute cette période qui vit émerger des confréries religieuses portant les noms de leurs fondateurs. ‘Abd al-Qâdr al-Jîlânî (m.1166) sera, bien que de manière posthume (selon Jacqueline Chabbi), à l’origine de la Qâdiriyya, comme Ahmad al-Rifâ‘î (m.1182) de la Rifâ‘iyya, Abû Madyan (m.1197) de la Madyaniyya qui deviendra par la suite la Shâdaliyya sous Abul Haasan al-Shâdalî mort en 1258. Le mouvement de création des confréries se poursuivra au XIIIe siècle avec l’avènement de la Qalandariyya, de l’Ahmadiyya. C’est la tarîqa Al-Mawlawiyya, avec l’influence du célèbre poète mystique Jalâl ad-Dîn Rûmî (m.1273) qui donnera à l’histoire du soufisme ses premiers derviches tourneurs, image marquante du soufisme en Occident.
Le XIVe siècle verra la naissance de la Baktâshia fondée par Al-Hâj Baktâsh (m.1335). Cette confrérie est le symbole de la répression dont est victime le soufisme de la part du pouvoir seljoukide. Elle sera suivie de la Naqshabandiyya et de la Safawiyya fondées respectivement par Bahâ ad-Dîn an-Naqshabandî (m. 1389) et Safiyy ad-Dîn al-Ardabalî (m.1334).
La domination ottomane qui se renforce aux XIVe et au XVe siècle permettra l’entrée en relation des principaux ordres soufis avec l’élargissement et l’ouverture du monde arabo-musulman par le biais des nouvelles conquêtes et l’expansion de l’empire. Les confréries prennent alors l’allure de vastes mouvements qui déborderont leur cadre originel et s’élargissent au-delà de ses frontières. Elles se dotent d’une organisation interne qui, tout en devenant plus complexe, reflète toujours la relation de dépendance entre le murîd, l’aspirant à la perfection ou à la réalisation spirituelle, et le cheikh, le maître, guide spirituel. C’est à partir de ce moment que la tarîqa devient un cadre de vie communautaire permettant une coexistence régulée mu‘âshara et repose en plus des pratiques islamiques ‘ordinaires’ sur un ensemble d’observances surérogatoires qui doivent ponctuer la vie de l’adepte, du novice, de l’initié. Ce modèle séduira par la suite, l’ensemble du monde musulman ; ce qui se traduira par une vaste expansion et une ramification incessantes des confréries.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, les bouleversements politiques et sociaux seront accompagnés d’une explosion du nombre des voies soufies. La Tijâniyya dont le fondateur Sîdî Shaykh Ahmad al-Tijâni mourut en 1835 conquit le Maghreb, l’Afrique Noire dont elle contribuera beaucoup à l’islamisation. Ses apôtres tels qu’El Hadji Omar Tall et El Hadji Malick Sy se sont appuyés sur son enseignement pour réaliser une véritable islamisation en profondeur de différentes régions. D’autres confréries vont naître aussi bien au Maghreb qu’au Machrek et se ramifieront par la suite. Ahmad ibn Idrîs fondera la tarîqa al-Idrîsiyya qui sera suivie de trois autres turuq : Al-Rashîdiyya, al-Margâniyya et la Sanûsiyya. Cette dernière confrérie s’inscrira dans le paysage politique du Maghreb et de l’Afrique Occidentale entrés depuis peu dans l’ère coloniale avec la conquête française.
Du soufisme à l’institutionnalisation du modèle confrérique
Le trio Disciple - Maître - Dieu est régi par une relation de dépendance du premier au second. Avec l’élargissement du cercle des adeptes, les chefs confrériques vont essayer d’instituer cette relation qui est la base même de l’organisation confrérique.
Le maître de la confrérie institue un certain nombre de pratiques dont la plus importante est le wird ; les prières dites par tout affilié à la confrérie et qui peuvent l’être soit individuellement ou collectivement lors des halaqât dikr, séances d’invocation. Le wird est transmis par le muqadam, dont ‘Abd al-Hamîd Bakît disait qu’il détenait un grand pouvoir sur les autres ikwân . On appelle talqîn la scène de transmission du wird qui revêt une grande symbolique, car il marque la naissance d’un pacte d’allégeance et d’obéissance au maître et aux règles de la confrérie. On devient muqaddam après avoir reçu des mains du cheikh, un diplôme de transmission, une sorte de licence appelée ijâza. Sur cette attestation manuscrite, toute la chaîne de transmission, silsila, est mentionnée. Elle part du Prophète Mohammed considéré, en général, comme l’inspirateur de toutes les confréries jusqu’au cheikh qui décerne la licence. Cette démarche vise à garantir l’authenticité du statut de muqaddam et la légitimité de son éventuelle autorité sur d’autres néophytes.
Le murîd doit à son cheikh respect et considération et lui verse des hadya, obole ou aumônes expiatoires. Cette pratique est justifiée chez les soufis qui se basent sur une analogie entre leur situation et celle du Prophète de l’Islam. Ce dernier, en consacrant tout son temps à enseigner les préceptes de la nouvelle religion, ne parvenait plus, semble-t-il, à exercer une activité lucrative. Le disciple qui l’en empêchait, devait donc, par reconnaissance ou compensation, lui apporter des dons lui permettant d’assurer ses dépenses quotidiennes. Il est vrai que certains soufis en profiteront pour se livrer à la mendicité, ce qui donnera, par la suite, aux soufis une image d’oisifs vivant de la crédulité des gens.
Mais, les confréries dépasseront ce cadre purement spirituel et par la sécularisation des membres du groupe en liaison avec l’évolution socio-économique, seront impliquées dans tous les secteurs de la vie, y compris le domaine politique. ‘Abdul Hamîd Bakhît illustre bien cette rupture en reconnaissant au mouvement confrérique deux époques distinctes : une première époque où ces voies étaient l’incarnation d’un désintéressement et d’une retraite hors du monde profane et une deuxième où s’effectuera son implication dans les affaires de la cité. Le milieu du XIXe siècle, en Afrique, signe l’entrée du soufisme dans l’âge ‘moderne’ avec l’exemple de la Sanûsiyya fondée par Muhammed ibn Sanous né vers 1800 à Mostaganem. Cette confrérie deviendra célèbre vu son rôle dans la résistance à l’intrusion coloniale française.
La vision de la confrérie comme cadre strictement spirituel marquera longtemps les diverses approches d’islamologues. Il est vrai que sa finalité était, comme le dit Alexandre Popovic, de ‘conserver et de diffuser l’enseignement mystique du fondateur’, car elle était au début ‘un mode d’accès à Dieu par un ensemble spécifique de rites, de pratiques, d’exercices et de connaissances ésotériques’.
Mais la capacité d’adaptation des confréries leur permettant de recruter partout fait qu’elles parviennent, aussi, à imprimer leur marque à la société dans laquelle elles s’insèrent de manière harmonieuse. Comme le soutient, d’ailleurs, Constant Hames, la confrérie étant fondée sur la relation entre un maître et des disciples, ‘recrute dans la famille, la tribu, le village, l’ethnie, le groupement professionnel, la nation’.
A l’instar de toutes les structures, la confrérie peut aussi assurer des ‘fonctions à la carte’ et sortir, parfois, du statisme dans lequel on a coutume de la placer. Elle crée, poursuit Hames ‘une organisation nouvelle qui interagit de multiples façons avec le cadre social et politique environnant’. Rappelons tout simplement que la Naqshabandiyya avait déjà intégré cette donnée dans ses principes en préconisant ‘une retraite au milieu de la société’. Dès lors, il devient compréhensible que les confréries allient retraite intérieure dans leurs zâwiya et participation active à l’’extérieur’.
On peut s’étonner de la mauvaise image du soufisme en Orient et dans le monde arabe en général. En Turquie, par exemple, le gouvernement n’a eu de cesse de persécuter les confréries soufies. On note aussi un anti-soufisme excessif au Yémen où le Zaydisme a régné de 901 à 1962, l’Arabie Saoudite, tête de file du mouvement wahhabite, bannit le soufisme et ses confréries au même titre que le chiisme, la religion de sa minorité persécutée. Même le mouvement les Frères musulmans dont le fondateur, Hassan al-Bannâ appartenait à une tarîqa, la Hasâfiyya, est hostile à cette forme de religiosité à laquelle il empruntera pourtant son mode d’organisation. Peut-être que l’utilisation des confréries par la politique nassérienne, en Egypte, est-elle à la base de leur antipathie à l’égard de ce courant de même qu’en Algérie où les hiérarchies maraboutiques, ont collaboré avec le colonisateur français dans son combat contre Abdel Qâdr ! Seuls quelques pays arabes tolèrent encore l’existence de confréries : l’Irak, la Syrie, la Palestine, le Liban. En Afrique noire, le modèle confrérique a tellement séduit que des mouvements confrériques endogènes ont vu le jour et connaissent une grande expansion ainsi qu’un enracinement hors du commun comme c’est le cas du Mouridisme (Murîdiyya) au Sénégal. Il s’est non seulement ancré dans le paysage religieux, voire politique, mais s’est internationalisé suivant les itinéraires migratoires des adeptes de Cheikh Ahmadou Bamba.
Les confréries sont nées en Orient et au Maghreb, mais elles ont surtout recruté en Afrique Noire. Cela est peut-être dû à leur capacité d’adaptation et au rôle important qu’elles auront joué dans ces sociétés où elles sont devenues de véritables acteurs socio-politiques.
Bakary SAMBE Docteur en Sciences Politiques Spécialiste du monde arabo-musulman au Gremmo Maison de l’Orient et de la Méditerranée-Université Lyon 2 bakary.sambe@gmail.fr


http://www.55a.net/firas/french/?page=show_det&id=83&select_page=64

++++++ J'ai trouvé cet article, ma remarque PERSONNELLE: C'est d'une simplicité biblique! A vous de juger...
Les Secrets des Chiffres dans le Saint Coran

 

 
Etude réalisée par Abdullah Jalghoum
Il n’est pas surprenant que le classement dans le Coran soit considéré comme étant un miracle, l’étonnant plutôt serait qu’il ne le soit pas. Si le Coran avait été composé par Mohammed, paix et bénédiction de Dieu sur lui, et de la manière avec laquelle se l’imaginent les adversaires contemporains du Coran : Paroles et histoires que Mohammed a ramassées d’ici et delà et qu’il a ensuite étiqueté en révélation divine -comme ils le prétendent- le fait que le Coran de Mohammed ait abouti à 114 sourates n’est pour eux que pure coïncidence. Or, s’il nous apparaît que le nombre 114 est la base sur laquelle s’est fondé le classement du Coran et qu’il y a une utilisation stupéfiante de relations abstraites dans ce chiffre, cela signifierait alors que la détermination de ce nombre n’a pas été effectuée par Mohammed et que celui qui a déterminé ce nombre et en a fait la structure numérique stupéfiante et magnifique du Coran ne pouvait être qu’un connaisseur de ces relations et de leurs secrets et que personne ne possède cette connaissance sauf le Glorieux et le tout Puissant Dieu. 
Le nombre 114 est le nombre des sourates du Saint Coran
La sagesse divine a voulu que le nombre de sourates dans le Saint Coran soit 114 sourates et non 113 ou 115 ou n’importe quel autre chiffre.
Voyons ensemble quelques propriétés de ce chiffre :
w  Le nombre 114 divisible par 2 : (114¸2 = 57). Cette caractéristique permet de diviser les sourates du Coran en deux moitiés égales, chaque moitié ayant 57 sourates.
w  Le nombre 114 se compose de deux groupes de chiffres : 57 nombres paires (2, 4, 6, ……..114) et 57 nombres impaires (1, 3, 5, ……..113).
w  Le nombre 114 est divisible par 19; et le nombre 57, à son tour, est divisible par 19 : 114 = 19 x 6 , 57 = 19 x 3.
w  Le premier groupe des 57 nombres (la première moitié du Coran) se compose de : 29 nombres impairs + 28 nombres pairs. Le deuxième groupe des 57 nombres (deuxième moitié du Coran) se compose de : 28 nombres impairs + 29 nombres pairs.
w  La somme des numéros successives de 1 à 114 (les numéros de classement des sourates du Coran) est 6555 ; ce chiffre est divisible à la fois par 19 (19 x 345 = 6555)  et par 23 : (23 x 285 = 6555).
Ce sont les principales propriétés du nombre 114.
Le Coran est descendu réparti sur 23 ans, et il s’est terminé par le décès du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), et Sa Compilation a été réalisé dans l’époque de Otmane (RA) le 25 Hijri et il nous est parvenu sous la forme sur laquelle nous le connaissons aujourd’hui : le nombre de ses sourates est 114 sourates et le nombre de ses versets est 6236 versets.
Les incrédules et les calomniateurs sur le Coran, dans notre époque, prétendent que Mohammed composait les versets selon les événements et les besoins des gens et qu’il  demeurait ainsi pendant 23 ans et quand il décéda, ses compagnons ont procédé à l’assemblement de ses paroles dispersées ici et là et ils en ont  formé ce qui a été connu après, chez les musulmans, par le Coran.
Les chiffres Coraniques se sont chargés de donner des réponses décisives :
Le nombre 114
Les 114 sourates du Saint Coran sont venues en deux groupes distincts :
w  29 sourates débutantes par des caractères alphabétiques découpées : “Alif” (A) “Lam” (L) “Mim” (M) ; “Ha” (H) “Mim” (M) ; “Qâf” (Q) ; “Nûn” (N)………….
w  85 sourates ne commençant pas par ces caractères.
Où est donc le secret ici ?
Si on regarde bien le nombre 29, on voit qu’il contient :
w  Une indication au nombre 85 sous la forme suivante : 2² + 9² = 85 (4 + 81) ;
w  Une indication au nombre 319 sous la forme suivante : 29 x (2+9) = 319 .
(le nombre 319 est le lien entre la somme des numéros de classement des sourates du Saint Coran et le nombre de ses versets : 6236= 6555 – 319   et c’est l’image de l’équation :            3 x 19 = 57 : si on élimine le signe de multiplication, on aperçoit le nombre 319 (on verra dans les sections suivantes ce qui confirmera cette vérité).
On comprend de ce qu’on vient de voir que le nombre 29 est un nombre qui a été perfectionné et préétabli ; et lors de son choix, on a veillé à préserver les propriétés du nombre 114. En fait, le nombre des chiffres impairs dans le groupe (1 - 57) est 29 nombres ; et le nombre des chiffres pairs dans le groupe (58 – 114) est 29 nombres.
Aucun nombre ne contient deux indications aux nombres 85 et 319 sauf le nombre 29.
Une indication confirmée
Cette analyse confirme ce qu’on a remarqué dans le nombre de versets du Saint Coran. En fait, le nombre de versets du Coran, de la façon sous laquelle il est présenté, est 6236 versets. Dans ce nombre précis, on remarque une indication cachée aux deux nombres 29 et 85 de la façon suivante :
L’indication au nombre 85, on la remarque dans :
6² + 2² + 3² + 6² = 36 + 4+9+ 36 = 85
Ceci signifie que la provenance des sourates du Coran des deux groupes 29 et 85 et d’un nombre précis de versets : 6236 versets, a été effectuée suite à une estimation et une étude divine, et la coïncidence ne peut en aucun cas être l’explication convenable pour de pareilles vérités, comme on ne peut pas attribuer cet ordre à Mohammed paix et bénédiction de Dieu sur lui.
Nous nous trouvons donc face à un calcul divin, n’est ce pas ce que nous observons ici ?
Une indication du nombre des sourates dans le Coran
Nous remarquons une indication cachée dans le nombre 6236 qui représente le nombre des sourates du Coran, cette indication se présente de la manière suivante :
(6 + 23) + (3+2) x (23 – 16) = 29 + (5 x 17) = 114,  qui est le nombre des sourates du Coran.
(Remarquons ici que le nombre des sourates du Coran qui ne commencent pas par des caractères alphabétiques découpés est 85 sourates ; ce nombre est le résultat du produit de 5 par 17 ; que le nombre des prières est 5 et le nombre des génuflexions exigées sur chaque musulman, chaque jour et nuit, est 17).
La relation mathématique entre les nombres 29, 85 et 6236 est claire et il n’y a aucun lieu à la nier. Cette relation n’a pas été connue auparavant.
Qui a décidé de ces nombres ? Existe-t-il quelqu’un d’autre que Dieu ?
Une indication du nombre 29
On remarque une indication cachée dans les deux équations 19 x 6 = 114 et 19 x 3 = 57, du nombre 29, et elle se présente comme suit :
(19 – 6) + ( 19 – 3) = 29
(Ces deux équations sont le sujet d’un ouvrage de ce chercheur et qui apparaîtra bientôt).
Une indication cachée dans le nombre 114
Voyons ensemble une indication Du nombre 29 cachée dans le nombre 114 :
(4 x 11) – (14 + 1) = 44 – 15 = 29
Et celle-là, ne signifie-t-elle rien ? Ou plutôt nous sommes au sein d’un classement divin parfait ?
Le secret du chiffre 29
Si on retourne au nombre 114, il est facile de voir qu’il se compose de : 57 nombres pairs + 57 nombres impaires. Si on observe les nombres de 1 – 57 (la moitié du nombre 114), on remarque qu’ils se composent de : 29 nombres impairs + 28 nombres pairs.
Maintenant, si on observe les nombres de 58 – 114 (la deuxième moitié), on remarque qu’ils se composent de : 28 nombres impairs + 29 nombres paires.
Ceci signifie que le nombre 29 est entièrement lié au nombre 114 (nombre des sourates dans le Saint Coran) et que l’arrivée d’un ensemble de sourates du Coran déterminé par 29 sourates n’est pas sans raison, Dieu a voulu par l’utilisation de ce nombre qu’il soit une preuve concrète de la provenance du Coran et du miracle de son classement.
Une lecture dans le chiffre 6236
Si on regarde bien le nombre 6236, on lie alors l’expression : la réception du coran a été répartie sur une période de 23 ans ? Comment ?
-   La réception du Coran : on la remarque dans le chiffre 6. Le chiffre 6, en fait, fait allusion au Coran de la façon suivante : (114 : 6 = 1 + 1 + 4).
-   réparti : on la remarque dans les deux chiffres 6 et 6 au début et à la fin du nombre 6236. En fait, la somme de ces deux chiffres est 12 c’est à dire qu’elle cache une indication à l’année, et la signification du mot réparti se lie en observant les deux chiffres 6 et 6 = 12.
-   sur une période de 23 ans : le nombre 23 se remarque dans les deux chiffres au milieu du nombre 6236.
Nous nous trouvons donc face à une parfaite rencontre entre le langage des mots et celui des chiffres.
Le nombre 78
Nous avons dit que le nombre 29 est le nombre des sourates commençant par des caractères alphabétiques découpés, si on compte le nombre de ces caractères, on trouve qu’il est égal à 78 caractères.
Où est le secret ici ?
Quand on procède à un comptage du nombre des versets dans les 29 sourates, on trouverait qu’il serait égal à 2743 versets ; et après réflexion, on découvre dans ce nombre une indication cachée du nombre 78, comment ?
La fameuse indication se présente comme suit :
2² + 7² + 4² + 3² = 4 + 49 + 16 + 9 = 78
Il est bien clair que la somme des nombres de versets cache une indication à la somme des caractères dans les 29 sourates, chacune est une preuve de la validité de l’autre.
Est-ce possible qu’un tel ordre pourrait venir, comme ils le prétendent les incrédules sur le Coran, de la composition de Mohammed paix et bénédiction de Dieu sur lui ? Est-il possible qu’avec toutes ces relations que quelqu’un puisse prétendre que le Coran a subit un ajout ou une suppression ? Le fait d’ajouter ou de supprimer un verset va entraîner la disparition de ces relations parfaites qui parlent du miracle du Coran et qui indiquent sa provenance. Son arrivée à nous sous cette forme est une preuve irréfutable sur la protection du Coran de n’importe quel type de changement.
Une indication irréfutable 
 On remarque une indication au nombre 78, la somme des caractères au début des 29 sourates, dans l’équation de classement : (19 x 3) = 57, et qui se présente sous la forme suivante : (9 – 3) x ( 10 + 3)= 78
L’équation  6 x 9
 Nous avons vu que parmi les propriétés du nombre 114 est qu’il est égale à   6 x 9 .
Où est le secret ici ?
Après avoir effectué les statistiques nécessaires sur les nombres de versets dans les sourates du Coran, nous avons découvert que :
w  Le nombre des sourates ayant un nombre impaire de versets est 54 sourates, et ce nombre est le résultat de la multiplication du nombre impaire 9 par 6 (19 x 6).
w  Le nombre des sourates ayant un nombre paire de versets est 60 sourates, et ce nombre est le résultat de la multiplication du nombre 10 par 6 (19  6),  ((9 + 10 ) x 6 ) .
Ceci signifie que la détermination du nombre de versets dans le Coran a été établie selon l’équation 6 x19, et celle-ci est l’une des propriétés du nombre 114, et il est impossible d’attribuer ceci au Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, avec ce qu’on sait sur la manière avec laquelle le Saint Coran a été reçu.
Cette justesse ne peut être établie que par celui qui possède la connaissance totale et absolue sur ce que serait le Coran lorsque sa réception aura été achevée; c’est le tout Puissant et Glorieux Dieu.
L’équation   19 x 3
On a vu que le nombre 57 (la première moitié du Coran) est égale à : 19 x 3
Où est le secret ici ?
Après avoir effectué les statistiques nécessaires, on découvre que :
w     Le nombre des sourates du Coran ayant un nombre impair de versets avec des numéros de classement impairs, ainsi que les sourates ayant un nombre impair de versets avec des numéros de classement pairs est égale à 27 sourates. Ce nombre est le résultat de la multiplication du numéro impaire 9 par 3 (19 x 3). 
w     Le nombre des sourates ayant un nombre pair de versets avec des numéros de classement pairs, ainsi que les sourates ayant un nombre pair de versets avec des numéros impairs de classement est égal à 30 sourates. Ce nombre est le résultat de la multiplication du nombre paire 10 par 3 (19 x 3).
On comprend de ce qu’on vient de voir que le Coran a veillé, dans la détermination des versets d’une sourate, à ce qu’ils respectent l’équation : 3 x 19.
Il est clair ici que la détermination du nombre de versets des sourates du Coran a été effectuée selon ces deux équations qui sont parmi les propriétés du nombre 114. Donc, chaque nombre a été calculé et établi de façon à ce qu’il réaffirme les relations abstraites du nombre 114. Cette vérité est présente avant que la réception du Coran par le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui.
Le fait d’attribuer la composition du Coran au Prophète signifie qu’il possédait la capacité  de créer un tel ordre pour le nombre de versets des sourates du Coran avant qu’il ait reçu, et c’est ce que personne n’a prétendu.
Le nombre 23
Le nombre 23 représente la période de prophétie et de vocation (la durée de révélation du Coran).
On remarque des indications du nombre 23 dans ce qui suit :
w  La somme des numéros successives de 1 à 114 est égale à 6555 et ce nombre est égale à :
23 x 285,  c’est à dire qu’elle cache une indication au nombre 23.
w  La somme des nombres de versets du Coran est 6236 versets ; on remarque que ce nombre contient le nombre 23. On a veillé à ce que ces deux nombres cachent une indication à la période de prophétie.
Est-ce que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, savait que la période de révélation va durer 23 ans, et c’est pour cela qu’il a laissé une indication qui la révèle ??
On remarque aussi une indication au nombre 23 dans deux versets spéciaux du Coran :
1-   Dans le verset de Basmala “Au Nom de Dieu le Très Clément et le Très Miséricordieux” ((بسم الله الرحمن الرحيم, le verset se présente de façon à ce que la somme de ses 19 caractères plus ces 4 mots indiquent le nombre 23 (19 + 4).
2-   Dans le verset 30 de sourate Al Muddathir qui cite le nombre 19 “elle est gardée par dix neuf” (عليها تسعة عشر), l’indication du nombre 23 se présente comme suit :
 
عشر
تسعة
عليها
Nombre des caractères du verset
3
4
5
 
  3 + ( 4 x 5) = 23
L’équation   3 x 19
Nous avons vu que le nombre 57 = 3 x 19  où est le secret ici ?
Nous avons vu que le nombre 57 = 3 x 19 où est le secret ici ?
On peut remarquer le nombre 319 dans cette équation si on enlève le signe de multiplication.
Où est le secret ici ?
La somme des numéros successifs dans le nombre 114 (1 + 2 +3 + L + 114)  est égale à 6555. On remarque que si on soustrait la valeur 319 de ce nombre, le résultat devient 6236 qui n’est autre que le nombre de versets du Coran (6555 – 319 = 6236).
On comprend alors que la détermination du nombre de versets dans le Saint Coran a été établie selon cette relation.
La confirmation de la relation
Nous avons découvert dans le classement des sourates du Saint Coran et de ses versets ce qui confirme cette relation et enlève toute ambiguïté sur elle.
On trouve que la somme des nombres de versets dans les 57 premières sourates dans le classement du Coran est 5104 ; ce nombre exact est égal à : 319 x (19 – 3 )
Le nombre 39
Le nombre 39 se remarque dans le nombre 319. Observons le premier et le dernier chiffres de ce nombre 319.
Où est le secret ici ?
Après avoir effectué les statistiques nécessaires, nous avons découvert que le nombre 39, observé dans les chiffres de l’équation, est le seuil entre les longues et les courtes sourates coraniques.
Ainsi, on pourra donner une définition  de la longue sourate comme étant celle dont le nombre de versets dépasse 39 versets et plus exactement 40 à 286 versets ; et les courtes sourates comme étant celles dont le nombre de versets est inférieur à 39 versets et plus exactement 3 à 38 versets.
Tout ceci a été réalisé selon un ordre précis extrêmement perfectionné.
On comprend de ceci que le Coran a veillé à tenir compte de cette relation aussi pour la détermination du nombre de versets dans chaque sourate.
Est ce un calcul effectué par un humain ou plutôt c’est un calcul du Seigneur de l’univers ??
Ce que nous venons de dévoiler ici n’était pas encore connu auparavant.
Le nombre 333667
Çà représente quoi ce chiffre ? et qu’est ce qu’il cache comme secret coranique ?
On a vu que le nombre de versets du Coran est 6236 versets. Si on effectue une sommation des numéros de tous les versets du Coran, le résultat serait égal à 333667. En observant ce chiffre, on découvre une nouvelle vérité coranique extraordinaire qui confirme l’importance du nombre 319 et son rôle dans le classement du Coran.
Le résultat de la division du nombre 333667 par 6555 donne le nombre entier 50 avec un reste égal à 5917.
Quel secret coranique se cache ici ?
Le résultat de la soustraction du nombre 5917 de 6236 (le nombre de versets du Saint Coran) donne le nombre 319 ; et Gloire à notre Puissant Dieu.
On est entrain de découvrir un miracle coranique extraordinaire dans le classement du Coran.
La différence entre les deux nombres 6555 et 6236 est 319 ; et la différence entre les deux nombres 6236 et 5917 est aussi 319.
Dieu a entouré son livre sacré de lois et de règlements qui le protègent de tout type d’interventions, et ce qu’on vient de découvrir ici est l’une des règles de protection qui garde le Coran et le préserve. Cette règle se perturberait si n’importe quel changement, substitution, ajout ou suppression sont effectués sur l’une des sourates du Saint Coran.
Une indication au nombre des sourates du Coran dans le nombre 333667
Observons une indication coranique du nombre des sourates du Coran dissimulée dans le nombre  333667 :
Observons une indication coranique du nombre des sourates du Coran dissimulée dans le nombre333667 :
w  7 x 6 = 42 : résultat du produit du premier et deuxième chiffres ;
w  6 x 6 = 36 : résultat du produit du deuxième et troisième chiffres ;
w  6 x 3 = 18 : résultat du produit du troisième et quatrième chiffres ;
w  3x 3 = 9 : résultat du produit du quatrième et cinquième chiffres ;
w  3 x «3 = 9 : résultat du produit du cinquième et sixième chiffres.
La somme est ainsi égale à 114 qui n’est autre que le nombre des sourates du Coran (42 + 36 + 18 + 9 + 9).
Aucun autre nombre ne pourrait remplacer le nombre 333667 ; c’est ce que nous révèlent les chiffres ici.
Le nombre 333667 est un nombre coranique qui n’a été établi qu’après une réflexion et sagesse divine.
Cette vérité ne représente-t-elle rien ?
Est ce que ces nombres sont venus sous cette forme sans aucun but ou raison ? Ou plutôt représentent-ils des preuves sur la vraie source du Coran et de son classement ? Jusqu’à quand on va rester prisonnier des opinions divergentes sur le nombre de versets du Coran, le classement de ses sourates et leur nombre de versets ?
Est ce qu’on va exclure tout ce classement parfait qu’on vient de découvrir juste parce que nos ancêtres se sont contredits sur le nombre de versets du Coran ?
Le nombre 57
Nous avons dit que le nombre 114 est composé de deux groupes de nombres : 57 + 57
Observons les deux opérations suivantes :
57 – 7 = 50           57 + 7 = 64
Qu’est ce que ces deux nombres 50 et 64 représentent-ils dans le classement du Coran ?
Devant vous une loi importante dans le classement du Coran à laquelle obéit tous les nombres de versets dans les sourates du Coran et que nous avons appelé : “l’ordre numérique dans le Coran”.
Les deux nombres 50 et 64 représentent les nombres que le Coran a utilisés parmi une série de nombres (1 - 114) pour caractériser le nombre de versets dans une sourate du Coran.
Le Coran a utilisé, parmi les nombres de la série 1 - 114 : 64 nombres et a laissé 50 nombres, une statistique coranique claire et facile à vérifier si on procède à sa vérification sur le Coran.
Il est impossible d’attribuer le classement du Coran aux compagnons de Mohammed (RA)……..et à leurs efforts personnels sans parler ou tenir compte de la “vaillance divine”, comme le prétendent certains et insistent dessus. Comme il est impossible que le nombre des sourates du Coran soit 113 sourates. 
Mot de la fin
Peut être qu’il est clair que les nombres :
w  114 est le nombre des sourates du Coran et 6236 le nombre de versets du Coran ;
w  29 le nombre des sourates commençant par des caractères alphabétiques découpés ;
w  85 le nombre des sourates dont le début ne commence pas par de tels caractères ;
w  2743 la somme des nombres de versets dans les 29 sourates ;
w  5104 la somme des nombres de versets dans la première moitié du Coran ;
w  78 la somme des caractères alphabétiques découpés qui ont été citées au début des 29 sourates ;
w  319 l’équation du classement du Coran ;
w  333667 la somme des numéros des versets du Coran ;
w  6555 la somme des nombres du classement des sourates du Coran ;
w  64 la somme des nombres que le Coran a utilisé pour caractériser le nombre des versets dans une sourate ;
w  50 la somme des nombres que le Coran n’a pas utilisés ;
w  23 la durée de révélation du Coran.
et autres.……..
Ce sont des chiffres coraniques et ils ont acquis cette qualité suite à leur utilisation par le Coran dans sa structure mathématique. Ces chiffres sont liés les uns aux autres par des relations mathématiques extrêmement précises et perfectionnées qui ne permettent pas à d’autres nombres de remplacer ou de substituer ces chiffres.
Qui peut encore croire que Mohammed composait les versets du Coran selon les besoins des gens et qu’il demeurait ainsi pendant une période de 23 ans - comme le prétendent les adversaires du Coran – pour qu’on découvre de nos jours que ces versets dispersés obéissent dans leurs classements à un ordre extrêmement précis et pointu ? Un ordre qui n’a pas pu être établi par un humain et qui est impossible de reproduire même dans notre époque actuelle.
Est ce que ces versets dispersés se sont ainsi rassemblés d’eux même  pour donner un ordre si exceptionnel et si particulier ? Est-il possible qu’une telle chose soit le fruit d’une pure coïncidence ?
Je ne pense pas que ceux qui doutent du  Coran puissent prétendre que Mohammed est le créateur de cet ordre, eux qui disent que Mohammed composait les versets et les citait sans le moindre ordre ? Qui les a classés donc ? 
A la fin de cette étude
On espère que les scientifiques musulmans feront attention, avant les autres, que le miracle du Coran dans son classement n’est pas moins important que ses autres faces de miracles, et qu’il soit temps de revoir les opinions concernant ce point et d’exploiter le classement du Coran - le miracle de ce siècle – pour servir le Coran.
La génération d’aujourd’hui a le droit de savoir quelque chose sur la vérité du classement du Coran loin de tout conflit entre les opinions et leurs différences ; et ils ont droit qu’on les munisse de connaissances qui les aideront à servir le Coran et l’Islam dans cette époque où les adversaires du Coran ont empiété sur le Coran et ont osé placé dans le marché ce qu’ils ont appelé “Forkane” (le substituent du Coran). Peut être que les étudiants des disciplines religieuses sont les mieux placés pour s’intéresser à ce domaine et c’est dans  notre pouvoir de leur offrir l’occasion de comparer entre ce qui est patrimoine et ce qui est contemporain en ce qui concerne le classement du Coran et leur fournir tout ce qui est nouveau et utile et qui peut les aider à faire contreverser la balance en leur faveur.
L’explication adéquate de ces explications est la parole de notre Grand Dieu :
Bientôt nous montrerons à ces dénégateurs, nos preuves qui témoignent de ta sincérité, et qui se trouvent dans les cieux et dans la terre, ainsi qu’en eux même, afin qu’ils puissent voir que ce que tu leur apportais était la pure vérité. Ont-ils renié que nous leur     avons montré les signes ? Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit parfaitement au courant de toute chose ?
Traduit par: M. Tahri
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