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13 juin 2015

Articles CONTRE (1)



Le blasphème et l’apostasie démystifiés par l’avocat torontois Mumtaz Ali

samedi 17 novembre 2007, par Annie Lessard
L’avocat canadien à la retraite Syed Mumtaz Ali réclame moins de liberté d’expression pour les non-musulmans et davantage de liberté pour les musulmans qui croient que le blasphème et l’apostasie méritent la mort.
Mumtaz Ali a d’abord senti le besoin de vulgariser, pour un public de non-musulmans, les préceptes du droit islamique se rapportant au blasphème et à l’apostasie [1] Il réclame ensuite une plus grande ouverture des Canadiens à la perspective islamique sur le sujet. Son exposé vise à dissiper l’ignorance et à favoriser la compréhension et la bonne entente entre citoyens « dans le contexte du multiculturalisme canadien ».
On se souviendra que Mumtaz Ali, qui préside leCanadian Society of Muslims, est à l’origine de la campagne visant à introduire des tribunaux de la charia en Ontario [2] (initiative qui a failli être couronnée de succès en 2004). Il a été honoré à deux reprises en 2001 par la communauté musulmane de Toronto en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l’islam [3]
Le blasphème et l’apostasie expliqués par Mumtaz Ali
Blasphème – (Kufr) “cacher” (la vérité)
Selon le dictionnaire Webster, le terme blasphème réfère aux propos méprisants ou irrévérencieux envers dieu ou le souverain.
En droit islamique, ceci inclut le déni de l’un quelconque des préceptes essentiels de l’islam. Un musulman reconnu coupable de blasphème est condamné à mort dans les pays musulmans. (Dictionary of Islam par T.P. Hughes, Lahore, Pakistan, Premier Book House)
Apostasie
En droit islamique, l’apostat de sexe masculin qui s’obstine dans son égarement est passible de la peine de mort. La femme, elle, est plutôt emprisonnée jusqu’à ce qu’elle se rétracte. Si le mari ou la femme apostasie, les époux sont automatiquement divorcés. L’épouse peut conserver sa dot mais aucun jugement de divorce n’est requis. Si le mari et l’épouse apostasient conjointement, leur mariage peut généralement être maintenu, quoique l’imam Zufar enseigne que si le mari ou la femme retourne à l’islam, le mariage est alors dissous.
Selon Abu Hanifah, l’apostat de sexe masculin ne peut vendre ou autrement disposer de ses biens. Mais Abu Yusuf et l’imam Muhammad divergent d’opinion sur ce point. Ils considèrent qu’un apostat de sexe masculin conserve la capacité d’exercer tous ses droits comme s’il était encore musulman.
Si un garçon mineur abjure sa foi, il ne doit pas être mis à mort mais plutôt incarcéré jusqu’à sa majorité. S’il persiste alors dans son rejet de l’islam, il doit être exécuté. Les fous et les ivrognes ne sont pas tenus responsables de leur apostasie. Si un homme renonce à l’islam sous la contrainte, sa femme n’est pas divorcée et ses terres ne sont pas confisquées. Si un homme se convertit à l’islam sous la contrainte, et apostasie par la suite, il ne doit pas être exécuté.
Le testament d’un apostat de sexe masculin est invalide, mais pas celui de la femme apostat.
Ikrimah relate que certains apostats ont été amenés au calife Ali, qui les a brûlé vifs. Mais Ibn Abbas en a eu vent et a déclaré que l’action du calife n’était pas juste puisque Mahomet a dit « Ne punissez pas au moyen de la punition divine (i.e. le feu), mais tuez quiconque change de religion avec l’épée. »
Appel à la compréhension et à l’ouverture
En conclusion de son exposé, Mumtaz Ali souligne que les lois canadiennes ne tiennent pas compte des droits de la minorité musulmane et de sa conception de la liberté d’expression, de la diffamation, du libelle, du sacrilège, du blasphème et de l’apostasie. Selon lui, les tribunaux canadiens et la société ont une obligation constitutionnelle de se pencher sur la question du blasphème et de l’apostasie à la lumière des préceptes du droit islamique. Mumtaz Ali souligne que les croyances religieuses des canadiens de confession musulmane et leur mode de vie font partie intégrante du patrimoine multiculturel du Canada. Compte tenu de leurs croyances distinctes, les musulmans devraient être traités comme une « communauté protégée » au sein de la société. Mumtaz Ali emploie ici une terminologie qu’il avait utilisée pour décrire les droits des minorités protégées en terre d’Islam. Ces minorités (juifs, chrétiens, etc.) avaient leurs propres tribunaux et appliquaient leurs propres lois.
Mumtaz Ali ne va pas jusqu’à demander que les tribunaux canadiens appliquent les sanctions prescrites par le droit islamique pour les délits de blasphème et d’apostasie. Il demande toutefois que les tribunaux tiennent compte des sensibilités de la communauté musulmane au complet (la « oumma ») lorsque vient le temps de circonscrire les limites du droit à la liberté d’expression garantie par la constitution.
Quand on scrute les écrits de Mumtaz Ali avec attention, on constate que son article sur le blasphème et l’apostasie s’inscrit parfaitement dans sa vision d’un Canada multiculturel « reconstruit ». Il milite pour la reconnaissance d’une « nation musulmane » au pays dont les autorités négocieraient avec le Canada de gouvernement à gouvernement (à l’exemple des nations amérindiennes). La « nation musulmane » serait libre d’adopter ses propres lois (y compris la peine de mort) et d’instaurer ses propres tribunaux Voir le mémoire [4]
Voir aussi sur notre site :
Lire aussi l’article Tu n’abjureras pas l’islam, publié dans L’Express (lien via bafweb) :http://www.bafweb.com
et
Syed Mumtaz Ali et Alia Hogben en entrevue pour débattre la validité de la Sharia en Ontario :http://www.abc.net.au/rn/talks/8.30/relrpt/stories/s1334120.htm



La corruption de l’Islam

L'Islam, ou "soumission à Dieu", est la religion qu'ont suivi tous les prophètes de Dieu. C'était la religion d'Abraham, de Moïse, de Jésus, et de Mohammad.
Bien sûr, dire que Moïse ou Jésus étaient "Musulmans" est choquant, car on entend aujourd'hui par "Musulman" celui qui suit la religion révélée par Mohammad. C'est pourquoi il faudrait mieux traduire le mot arabe "Muslim", non pas par "Musulman", mais par "Soumis à Dieu" (ce qui littéralement plus correct étant donné que "Muslim" n'est pas un nom propre en Arabe, mais un participe actif signifiant "qui se soumet/qui se livre pour se préserver").
Ainsi, tous les prophètes de Dieu étaient "soumis à Dieu", et sans les dénégations et les divergences des hommes, il n'y aurait ni Juifs, ni Chrétiens, ni Musulmans... mais seulement des croyants "soumis à Dieu". A chaque nouvelle Révélation apportée par un Prophète, ces croyants doivent la suivre, puisque Dieu envoie des Prophètes pour rétablir la vérité concernant Ses Révélations. L'homme étant bien connu pour modifier, dissimuler, déformer la Parole Divine...
Ainsi, aujourd'hui, les croyants ne devraient suivre que le Coran, puisque celui-ci est la dernière Ecriture envoyée par Dieu, par l'intermédiaire du Prophète Mohammad.
Malheureusement, nous allons voir dans cet article qu'aujourd'hui les Musulmans ne suivent pas le Coran, et que leur religion n'est pas l'Islam, mais un Islam corrompu appelé "sunnisme", ou "chiisme", ou "wahhabisme" etc...
1. Que suivent les Musulmans ?
Comme indiqué en introduction, et ce qui peut sembler surprenant au premier abord, la très grande majorité des Musulmans (pour ne pas dire 99,9%) ne suit pas le Coran, mais des "hadiths" ou la "sunna du prophète".
Les "hadiths" sont des propos rapportés par plusieurs intermédiaires, et remontant jusqu'au prophète Mohammad (le mot arabe "hadith" signifie de manière générale "paroles, narration, récit"). Chaque hadith commence par une "chaîne de transmission" ("isnad" en Arabe) qui est l'équivalent de : "un tel à rapporté avoir entendu qu'un tel a entendu un tel qui a entendu que le prophète a dit que ...", puis s'ensuit le contenu ("matn") du hadith. Comme en moyenne cette chaîne contient 5 ou 6 rapporteurs, je vous laisse imaginer la fiabilité de ce "téléphone arabe"...
Ce manque évident de fiabilité a conduit le monde musulman a inventé une "science", pour faire le tri dans ces hadiths. Ils étaient tellement prolifiques que 200 ans après la mort du prophète, on en recensait 700 000 ! C'est à cette époque que les recueils considérés comme les plus authentiques par les Musulmans ont été écrits. Les plus célèbres étant le recueil de Bukhari (7000 hadiths retenus), ou Muslim, Tirmidhi, Malik etc...
(plus de détails : wikipedia)
La deuxième chose suivie par les Musulmans est la "sunna" prophétique, ou la "pratique" du prophète Mohammad. Ainsi, les Musulmans prient en suivant une multitude de détails qui ont pour origine la sunna (et non le Coran). Ou encore, ils donnent la "zakât" (aumône légale) en suivant cette sunna (2,5% de l'argent thésaurisé pendant un an). Les Musulmans vont jusqu'à dire que le Coran ne leur permet pas de "pratiquer" leur religion ; et que ce serait le prophète qui aurait détaillé cela par sa sunna.
On peut ici se poser les questions suivantes :
- Est-ce que la religion de Dieu peut être définie par un fatras de récits remontant au prophète et soi-disant fiables ?
- A quoi sert le Coran puisque les Musulmans pratiquent leur religion en suivant les hadiths et la sunna ?
- Est-ce que Dieu n'est pas capable de révéler une Ecriture (le Coran) complète et détaillant Sa Religion ?
2. Que dit le Coran au sujet des Hadiths ?
Le Coran contient des commandements clairs envers les Musulmans de ne suivre que le Coran, et de rejeter tous les hadiths. Les hadiths sont considérés par la majorité des "savants" comme étant la seconde source de loi après le Coran. Et cela en dépit des ordres clairs donnés dans le Coran de suivre uniquement le Coran et de rejeter tous les hadiths. Le verset suivant illustre cela :
"Voilà les versets de Dieu (le Coran) que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quel hadith croiront-ils après (la parole) de Dieu et après Ses signes (le Coran) ?" Coran, 45:6
Ce verset contient un ordre clair de ne rien suivre d'autre que le Coran.
"Chercherai-je une autre source de lois que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre sur vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur, en toute vérité. Ne sois donc pas de ceux qui doutent" Coran, 6:114
Ce verset confirme que :
- Dieu est la seule source de loi.
- Le Coran contient tous les détails de la religion.
"C'est un Livre qui t'a été descendu ; qu'il n'y ait, à son sujet, nulle gêne dans ton cœur ; afin que par cela tu avertisses, et (qu'il soit) un Rappel aux croyants. Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d'autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu." Coran, 7:2-3
Ces versets comportent un ordre clair pour que nous ne suivions que ce qui nous a été révélé (le Coran) et rien d'autre.
"Ou bien avez-vous un Livre dans lequel vous apprenez qu'en vérité vous obtiendrez tout ce que vous désirez ?" Coran, 68:37-38
Ici, Dieu se moque de ceux qui suivent d'autres livres que le Coran.
"Après cela, en quel hadith croiront-ils donc ?Coran, 77:50
Encore une réprimande envers ceux qui suivent autre chose que le Coran.
3. Devons-nous suivre la "Sunna" du Prophète ?
Les Musulmans d'aujourd'hui ont été conduit à croire que pour suivre le Prophète ils doivent suivre sa sunna. Le mot "sunna" est utilisé dans le Coran, et signifie une manière de faire ou une méthodologie. Cependant, le Coran confirme que la seule sunna est la sunna de Dieu. Nulle part dans le Coran il n'est fait mention de la sunna de Mohammad !
"Telle était la loi (sunna) établie par Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi (sunna) de Dieu." Coran, 33:62

(plus de détails : wikipedia)
4. Le Coran est complet et détaillé
Puisque nous ne devons pas croire en des "hadiths" et que le Coran ne dit rien sur une quelconque "sunna" du prophète, on en vient à penser que le Coran devrait suffire pour pratiquer la religion de Dieu. Que dit donc celui-ci ?
"Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre. Puis, c'est vers leur Seigneur qu'ils seront ramenés.Coran, 6:38
"Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce n'est point là un récit (hadith) fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient.Coran, 12:111
"Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin contre eux, Et Nous t'amènerons (Muhammad) comme témoin contre ceux-ci. Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans.Coran, 16:89
"Chercherai-je une autre source de lois que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre sur vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur, en toute vérité. Ne sois donc pas de ceux qui doutent.Coran, 6:114
Voilà qui est clair ! Tout est écrit dans le Coran, il détaille tout ce qui a trait à la religion. Nul besoin de hadiths, de sunna ou autre pour pratiquer sa religion ! Le Coran suffit !
Bien sûr, cela ne va plaire à tous ces soi-disant "savants" qui émettent des fatwas 24h sur 24h, et qui lavent le cerveau des gens en leur faisant croire qu'eux seuls peuvent comprendre le Coran et les milliers de hadiths !
Et non ! Le Coran est clair et détaillé. Dieu l'a révélé à toute l'humanité, et non juste à une poignée de "savants"...
Ceux-ci interprètent alors de manière corrompue certains versets coraniques pour affirmer le contraire (à savoir que le Coran ne suffit pas, comme si la Parole de Dieu pouvait avoir besoin d'autre chose...).
Parmi les exemples les plus courants :
- ils corrompent le sens des versets qui disent : "Obéissez à Dieu et obéissez au Messager", en affirmant qu'on ne peut obéir au Messager qu'en suivant les hadiths, alors qu'obéir au Messager ne veut rien dire de plus qu'obéir à son message, donc le Coran (plus de détails : obéir au messager)
- ils affirment que le prophète aurait expliqué le Coran. Alors que son seul rôle était de transmettre le message de Dieu : "sachez qu'il n'incombe à Notre messager que de transmettre le message clairement." (Coran, 5:92) (plus de détails : Le prophète a-t-il expliqué le Coran ?)
- ils affirment que le prophète était infaillible et détournent le sens du verset 53:3 pour montrer qu'il faudrait obéir aux hadiths. Alors que le Coran montre que le prophète n'était qu'un être humain et cite 6 exemples où le prophète a commis des erreurs (plus de détails : l'inspiration divine)
- ils affirment que le prophète aurait instauré des lois, alors que le Coran est très clair sur le fait que seul Dieu est Législateur, et que le prophète ne suivait que le Coran (plus de détails : le prophète était-il législateur ?)
Et bien d'autres choses encore. 1400 ans sont largement suffisant pour déformer le message du Coran et corrompre les croyances et les pratiques des Musulmans...
5. Conclusion
On vient donc de voir que si l'on croit au Coran comme Ecriture révélée de Dieu, on doit alors croire que celui-ci suffit pour connaître et pratiquer la religion de Dieu.
Les Musulmans sont donc coupables, par ignorance dans la majorité des cas, de suivre autre chose que la véritable religion de Dieu, la soumission à Dieu seul ; ils suivent ainsi leurs savants des hadiths, leurs imams, et leur religion s'appelle "sunnisme", "chiisme", "soufisme" etc... A l'image d'un Paul de Tarse qui modifia les enseignements de Jésus, les Bukhari, Muslim, et autres savants des hadiths modifient de la même manière la Parole de Dieu (le Coran).
J'invite donc tous les Musulmans à relire (voire lire pour certains) le Coran et à méditer sur les versets cités précédemment. Je les invite à réfléchir à la source de leurs croyances et de leurs pratiques, et à rejeter ces hadiths corrompus et inventés.
J'invite tous les non-Musulmans à lire le Coran en oubliant tout ce que les médias ont pu dire de l'Islam. Je les invite à méditer ces versets pour réaliser ce qu'est l'Islam authentique, et non l'Islam corrompu de la majorité des Musulmans aujourd'hui.
 



L’apostasie en islam : Le point de non retour, par Abdullah Al Araby

http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article583
Connaître l’Islam
vendredi 5 septembre 2008, par Annie LessardMarc Lebuis
« Cet article dit la vérité sur ce que l’islam enseigne sur l’apostasie. Il dit des choses dont les musulmans modérés ne vous parleront jamais. Plusieurs occidentaux pensent naïvement qu’il n’y a pas de mal à essayer l’islam pour voir si c’est une religion qui leur convient. Ils présument que c’est facile d’y entrer et d’en sortir. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Il est pratiquement impossible de quitter l’islam sans mettre sa vie en danger. Soyez sur vos gardes ».
Plusieurs exemples tirés de l’actualité en Occident illustrent les dangers auxquels s’exposent les apostats. Ainsi, le chroniqueur Richard Martineau écrivait l’année dernière que sur un forum de discussion sur l’islam, un intervenant de Montréal a dit : « le musulman qui a décidé de changer de religion est un mécréant. Et les mécréants doivent être exécutés ». À Ottawa, un jeune homme d’origine marocaine a été jeté du balcon d’un 4e étage par des individus recrutés par sa propre mère qui lui reprochait d’avoir quitté l’islam. Il ne marchera plus jamais. En Grande-Bretagne, la fille d’un imam a été mise sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort de son père pour s’être convertie au christianisme.
Traduction de : Apostasy in islam : The point of no return, par Abdullah Al Araby, le 4 septembre 2008, kabyles.net
Pendant quatorze siècles, les musulmans ont pu dissimuler au reste du monde certains de leurs enseignements les plus scandaleux. Leur tromperie se cachait derrière des barrières linguistiques, culturelles et géographiques. La technologie moderne et de nouvelles méthodes de communication rendent plus difficile aux musulmans de cacher le côté obscur de l’islam. Les défenseurs de l’islam, en particulier en Occident, sont maintenant confrontés à la difficile tâche d’expliquer l’écart entre l’image qu’ils veulent donner d’une religion de tolérance, de civilité et de paix, et la réalité de certains de ses principes fondamentaux qui sont tout le contraire. Ils éprouvent des difficultés à maintenir une façade tout en restant fidèles aux éléments cruels de la doctrine qui sont essentiels à la pratique de l’islam authentique.
L’un de leurs principaux objectifs dans les sociétés modernes est de limiter les dommages. Ce faisant, il n’est pas rare qu’ils se contredisent. On en a eu des exemples récemment avec certaines décisions du Cheikh Ali Gomaa, le Grand Mufti d’Égypte. Il est l’autorité supérieure de l’Égypte responsable d’émettre des fatwas officielles (décrets religieux islamiques).
Ali Gomaa a publié un large éventail d’opinions sur des questions critiques en islam telles que le djihad, le statut de la femme et le droit pour les musulmans de changer de religion. Des agences de presse dans le monde entier les ont publiées en plusieurs langues. Sur l’apostasie, soit le droit pour un musulman de renoncer à l’islam et d’adhérer à une autre religion, ses premières décisions étaient clémentes. Le forum en langue anglaise du Washington Post-Newsweek est l’un de ceux qui a publié ses décisions.
Voici quelques extraits de ce qu’il a dit sur l’apostasie : « La question essentielle dont nous sommes saisis est la suivante : Est-ce qu’un musulman peut choisir une religion autre que l’islam ? La réponse est oui, il le peut, parce que le Coran dit » : « À vous votre religion, et à moi ma religion », (Coran 109:6) et « Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut, qu’il mécroie » (Coran18:29), ainsi que « Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. » (Coran 2:256).
Il a ajouté : « Ces versets du Coran parlent d’une liberté que Dieu accorde à toutes les personnes. Mais d’un point de vue religieux, quitter sa religion est un péché puni par Dieu au Jour du Jugement. Si l’affaire en question est un simple rejet de la foi, il n’y a pas de châtiment terrestre ». Il a poursuivi en déclarant : « Si toutefois, le péché d’apostasie s’accompagne du crime de saper les fondements de la société, l’affaire doit alors être renvoyée au système judiciaire dont le rôle est de protéger l’intégrité de la société… …Selon l’islam, il n’est pas permis aux musulmans de rejeter leur foi. Si un musulman quitte l’islam et adopte une autre religion, il commet alors un péché aux yeux de l’islam. Les croyances et la pratique religieuses sont affaire personnelle, et la société n’intervient que lorsque cette question personnelle acquiert une dimension publique et menace le bien-être de la société ».
Ma première réaction fût de penser que ces déclarations étaient équilibrées et raisonnables. J’avais espoir que l’islam tempère son approche extrême à l’égard de ceux qui quittent l’islam. Le Grand Mufti semblait mettre l’accent sur le fait que les musulmans ont effectivement le droit de changer de religion. Il a clairement laissé entendre que ces questions ne concernent que l’homme et son Créateur. Il a également affirmé que bien que ces conversions soient un péché, il revenait à Dieu, et non aux hommes, de les sanctionner au Jour du Jugement. Il a cité une seule exception, soit le cas où la conversion d’une personne à une autre religion était susceptible de saper les fondements de la société. Dans de tels cas, il a suggéré qu’il faille s’en remettre aux tribunaux pour régler la question. Bien que préoccupé par cette exception, je n’y ai pas accordé d’importance. Je ne pouvais pas imaginer que la conversion d’une personne à une autre religion puisse être interprétée comme un acte susceptible de saper les fondements de toute une société.
Mes espoirs furent rapidement brisés. Quelques jours plus tard, le Grand Mufti a publié une autre déclaration. Cette fois, il s’exprimait en arabe au Caire et ce qu’il a dit est tout à fait différent : « Ce que j’ai effectivement dit est que l’islam interdit à un musulman de changer de religion et que c’est un crime qui doit être puni ».
J’ai alors réalisé qu’encore une fois, nous avions tous été bernés. La stratégie musulmane de dire seulement des demi vérités était toujours vivante et se portait bien. Ce qu’ils disent dans des endroits comme Washington à un auditoire anglophone est presque simultanément rétracté et vidé de son sens lorsqu’ils parlent en arabe dans des endroits comme Le Caire. Ce qui avait été présenté comme une exception rare et peu probable est devenu la règle générale. Se convertir de l’islam à une autre religion est interprété comme un acte d’apostasie. La mentalité islamique considère que ces apostasies peuvent miner les fondations des sociétés musulmanes.
C’est difficile pour les non musulmans de comprendre comment la décision personnelle d’un musulman, voire de centaines de musulmans, de changer de religion pourrait miner une société islamique au grand complet. Et à supposer que cela soit possible, le déni des faits changerait-il quelque chose ? Apparemment, c’est ce que pense le Grand Mufti. Il doit toutefois s’imaginer qu’il a atteint ses deux objectifs. D’une part, il s’agissait de polir l’image de l’islam en Occident et, d’autre part, il a dit la vérité sur les politiques islamiques dans le monde islamique.
Si des islamistes comme le mufti s’en tirent toujours avec de telles manoeuvres frauduleuses, c’est parce que nous le leur permettons. Il faut mettre en lumière la pratique coutumière du double langage par l’islam sur des questions épineuses comme celle-ci. Les non musulmans ont vraiment besoin de connaître la vérité sur la réalité de l’apostasie dans le monde musulman.
Les versets tolérants
L’une des tactiques les plus populaires qu’utilisent les musulmans pour promouvoir leur religion consiste à citer des extraits du Coran que Mahomet a écrits à La Mecque pendant les premières années de l’islam. À ce stade de l’évolution de l’islam, il était faible en nombre et en influence. À cette époque, il cherchait à gagner l’appui des Arabes par des moyens pacifiques. Son attitude et ses stratégies ont complètement changé après qu’il se soit établi à Médine. Là, son mouvement a gagné de nombreux adeptes et il a été en mesure de se doter d’une armée forte et d’imposer sa religion par la force. Pour couvrir les contradictions entre le ton des versets écrits à La Mecque et celui des versets écrits à Médine, Mahomet a mis au point la doctrine de l’abrogation. Les révélations du Coran de la Mecque sont abrogées et remplacées par celles de Médine. Lorsque les islamistes citent les versets de la Mecque au ton pacifique et conciliant, ils savent très bien que ces versets ont été rendus obsolètes par les versets plus récents de Médine. Voici quelques exemples des versets de la Mecque qu’ils utilisent :
Dis : « Ô vous les infidèles !, Je n’adore pas ce
que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs
de ce que j’adore. Je ne suis pas adorateur de ce
que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs
de ce que j’adore. A vous votre religion, et à moi
ma religion ». (Coran, 109 : 1-6)
Et dis : "La vérité émane de votre Seigneur".
Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le
veut qu’il mécroie". Nous avons préparé pour
les injustes un Feu dont les flammes les cernent.
Et s’ils implorent à boire on les abreuvera d’une
eau comme du métal fondu brûlant les visages.
Quelle mauvaise boisson et quelle détestable
demeure ! (Coran, 18:29)
« Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin
s’est distingué de l’égarement. Quiconque dénonce
le diable et croit en Allah a saisi le lien le plus fort,
l’un qui ne se rompt jamais. Allah est Celui qui
entend et connaît toutes choses. Omniscient »
(Coran 2:256)
Qu’est-ce que le Coran et les Hadiths enseignent vraiment sur l’apostasie ?
Le Coran
La plupart des références coraniques portent sur la façon dont Allah voit les apostats et comment il les punira au Jour du Jugement. Le premier verset offre une inférence indirecte à l’apostasie, mais il n’en est pas moins utilisé par les musulmans comme fondement du châtiment des apostats.
La récompense de ceux qui font la guerre contre
Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer
la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués,
ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et
leur pied opposé, ou qu’ils soient expulsés du pays.
Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà,
il y aura pour eux un énorme châtiment (Coran 5 :33)
En vérité, ceux qui ne croient plus après avoir
eu la foi, et laissent augmenter encore leur
mécréance, leur repentir ne sera jamais accepté.
Ceux là sont vraiment les égarés. (Coran 3:90)
Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf
celui qui y a été contraint alors que son coeur
demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux
qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance,
ceux-là ont sur eux la colère d’Allah et ils ont un
châtiment terrible. (Coran 16:106)
Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants,
puis ont cru de nouveau, ensuite sont redevenus
mécréants, et n’ont fait que croître en mécréance,
Allah ne leur pardonnera pas, ni les guidera vers
une chemin (droit). (Coran 4 :137)
Les Hadiths
D’après Ibn Abbas, Le Messager d’Allah a dit :
« Quiconque change de religion, tuez-le ».
Al-Bukhari (numéro 6922)
D’après Abd-Allah Ibn Masood, Le Messager
d’Allah a dit : « Il n’est pas permis de répandre
le sang d’un musulman qui témoigne qu’il n’est
de dieu sauf allah et que Je suis le Messager
d’Allah sauf dans l’un de ces trois cas : une
âme (dans le cas d’un meurtre) ; une personne
mariée qui commet l’adultère ; et celui qui délaisse
sa religion et se sépare de la communauté ».
Sahih Al Bukhari, 6484 et Sahih Muslim, 1676
Comment l’islam traite-t-il les apostats ?
Pour l’islam, l’apostat est un musulman qui rejette l’islam après être né musulman ou s’être converti à l’islam. Un apostat est considéré comme pire que l’infidèle qui n’a jamais fait profession de foi en Allah et Mahomet son prophète, ou qui n’a jamais pratiqué l’islam de quelque manière que ce soit.
Pour l’islam, l’apostasie équivaut à une trahison. Dans l’islam, la politique et la religion sont indissociables. Une célèbre expression fondamentale dans l’islam parle d’elle-même, « l’islam est à la fois une religion et un État ». Il est évident que la trahison dans l’islam a des dimensions spirituelles et culturelles. L’islam ne traite pas le rejet de ses principes fondamentaux comme une simple expression privée de préférences personnelles en matière de religion. Cette action est considérée comme une mauvaise influence sur la société islamique dans son ensemble qui pourrait dégénérer en sédition généralisée. C’est la raison pour laquelle l’apostasie est traitée si sévèrement.
L’apostasie dans l’islam comprend les sentiments du coeur, les paroles et les actes. Un exemple d’apostasie du coeur serait tout signe d’incroyance dans la suprématie d’Allah, le fait de vénérer des divinités comme Jésus-Christ et le Saint-Esprit et de revendiquer qu’elles possèdent une nature divine égale à celle d’Allah. L’apostasie en paroles serait toute parole qui remet en cause l’authenticité du Coran et des préceptes de l’islam. Les infractions graves telles que la prière aux idoles, le traitement du Coran d’une manière cavalière ou irrespectueuse et cesser de réciter les cinq prières quotidiennes pourraient rapidement être considérées comme des actes d’apostasie.
Il y a des situations où les musulmans ne seront pas tenus responsables du rejet de la foi, comme les cas d’erreurs innocentes, de malentendus au sujet de la charia ou le fait de renier l’islam sous la contrainte. Le principe d’Al Taqiyya prescrit que tout musulman qui renonce à sa foi en Allah et/ou son prophète Mahomet pour sauver sa vie n’est pas coupable d’apostasie. Cela est permis dans les seules situations où le musulman renonce du bout des lèvres tout en maintenant sa profession de foi dans son coeur. (Voir la sourate 16:106)
L’islam connaît deux formes d’apostasie, l’ordinaire et l’extrême. L’ordinaire concerne les situations où l’apostat n’a pas l’intention de porter préjudice à l’islam ou de l’offenser. Dans ces circonstances, la plupart des écoles de jurisprudence islamique accordent au coupable trois jours pour se repentir. Celui qui ne se repent pas peut encourir des peines sévères comme l’emprisonnement, la torture et l’exécution.
Ceux qui sont accusés d’apostasie extrême n’ont pas la possibilité de se repentir. La personne accusée d’avoir sciemment tenté de nuire à l’islam ou d’insulter l’islam, le Coran ou Mahomet ne bénéficie pas d’un délai de grâce. Nous avons entendu parler de personnes exécutées par des membres de leur famille, des conseils islamiques ou sous les auspices du gouvernement d’un État islamique. Au cours des dernières années il y a eu des rapports de telles exécutions en Arabie saoudite, en Iran, au Pakistan, en Égypte et en Afghanistan. Il ne fait aucun doute qu’il y a eu des exécutions secrètes dans les démocraties occidentales.
Les différentes sectes au sein de l’islam imposent généralement les mêmes peines sévères pour l’apostasie des femmes et des hommes. La seule différence est que les Chaféites, les Malékites et les Hanbalites imposent exactement la même peine aux femmes et aux hommes. On lui donnera trois jours pour se repentir à défaut de quoi elle sera exécutée. Les Hanafites, quant à eux, sont plus cléments. Ils donnent à la femme le choix entre la prison à vie jusqu’à ce qu’elle se repente ou décède.
Le présent article dit la vérité sur ce que l’islam enseigne sur l’apostasie. Il dit des choses dont les musulmans modérés ne vous parleront jamais. Plusieurs âmes en recherche en Occident explorent l’islam. Ces personnes pensent naïvement qu’il n’y a pas de mal à essayer l’islam pour voir si c’est une religion qui leur convient. Ils présument que c’est facile d’y entrer et d’en sortir. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Les islamistes sont trompeurs à ce sujet. Ils affirment que l’islam reconnaît la liberté de religion.
Lorsque vous insistez sur la question ils disent que les gens sont libres d’adhérer à l’islam. Mais les gens ont-ils la même liberté de quitter l’islam s’ils découvrent par après que ce n’est pas ce qu’ils voulaient ? La réponse est claire : les gens ont le droit de rejeter ou d’accepter l’islam quand le choix leur est initialement présenté, mais il est pratiquement impossible de quitter l’islam sans mettre sa vie en danger.
Se laisser prendre par les arguments de vente trompeurs des activistes musulmans pour faire l’expérience de l’islam en devenant musulman peut avoir des conséquences désastreuses. Deux mots arabes avec une prononciation similaire expliquent cela. En arabe, il est dit que le droit d’accepter l’islam est Makfoula, (sens : garantie.) Le « K » dans ce mot se prononce exactement comme le « K » de la langue anglaise avec la langue et la zone frontale de la bouche. Il y a un autre mot, Makkfoula, qui est utilisé pour ceux qui veulent quitter l’islam et qui signifie le refus de le permettre. Le double « KK » est prononcé en arabe avec la gorge. Ce mot est étroitement apparenté au mot arabe utilisé pour la fermeture d’une porte. C’est précisément ce qui arrive à toute personne née musulmane ou qui se convertit naïvement à l’islam et tente ensuite de quitter cette religion. La porte est fermée et verrouillée derrière eux, de sorte qu’ils ne peuvent pas sortir sans être accusés du crime d’apostasie.
Il n’y a pas de politique d’entrée et de sortie facile avec l’islam. Soyez tous sur vos gardes. C’est comme un piège d’acier : une fois que vous êtes pris, vous ne pouvez pas vous enfuir.
Par Abdullah al Araby

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