Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
12 juin 2015

Articles (13)

Liaisons dangereuses du Dalaï Lama
Ajoutée le 30 juil. 2013
L'UPR est après seulement 7 ans d'existence, l'un des plus gros partis politique de France (en terme d'adhérents). Si vous n'en avez toujours pas entendu parler, c'est normal; nos idées dérangent tellement que les médias n'osent pas nous présenter.

Nous sommes déjà plusieurs milliers d'adhérents et sympathisants qui avons décidé de dire NON à la dictature euro-atlantiste qui nous entraîne vers la misère et des guerres permanentes qui ont déjà tué plusieurs millions d'innocents.

Parce-que l'heure est grave, nous ne pouvons plus nous permettre de nous chamailler pour des futilités. Nous devons mettre de côté nos différences dans le seul objectif de sauver la France d'une disparition pur et simple.

Que vous soyez de droite, de gauche ou apolitique rejoignez la résistance et rentrez dans l'histoire.

L'union du peuple français pour sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.

 

 


 

 

L'Instit

 

 

Le Rôle de la CIA : Derrière le Voile de Respectabilité du Dalaï Lama

Note de l’Editeur de Global Research 

Cet article incisif de Michael Backman retrace la relation du Dalai Lama et de son organisation avec les Services Secrets US. Le Dalaï Lama a été sur la liste de ceux financés par la CIA depuis la fin des années 50. Il est un instrument des Services Secrets US. Une compréhension de cette relation de longue date avec la CIA est essentielle, particulièrement pour éclairer les évènements récents. De toute évidence, les Services Secrets US sont derrière le mouvement de protestation, organisé quelques mois avant les Jeux Olympiques de Beijing. 

M.C 23 Mars 2008
 

 

Les journalistes défient rarement le Dalaï Lama. 

 

Parce qu’il est charmant et accueillant. La plupart des comptes rendus qui portent sur lui le font d’un air dégagé, avec autant de désinvolture que le sujet, pour qui un bon petit rire bête et une parabole pittoresque sont des substituts à des réponses difficiles. Mais c’est l’homme qui prône une plus grande autonomie pour des millions de personnes qui sont actuellement chinois, avec lui à la tête de leur gouvernement peut-on présumer ? 

Donc, pourquoi pas lui demander des comptes en tant que personnalité politique ? 

 

Ce n’est pas en tant que simple dirigeant spirituel, car il était à la tête du gouvernement du Tibet, qu’il est parti en exil en 1959. C’était un appareil d’état dirigé par des moinesaristocratiques népotiques qui collectaient des impôts, emprisonnaient et torturaient les dissidents et se sont engagés dans toutes les intrigues politiques habituelles. (Le père du Dalaï Lama lui-même a presque sûrement été assassiné en 1946, conséquence d’un complot).

 

Le gouvernement s’est installé en exil en Inde, et, au moins jusque dans les années 70 a reçu 1.7 millions de dollars par an de la CIA. 

 

L’argent était pour payer des opérations de guérillas contre les Chinois, malgré le soutien public du Dalaï Lama pour la non violence, pour lequel il a reçu le prix Nobel en 1989. 

 

Le Dalaï Lama lui-même a été rémunéré par la CIA de la fin des années 50 jusqu’en 1974, recevant, d’après ce qui a été rapporté, 15 000 dollars par mois (180 000 dollars par an). 

 

Les fonds lui ont été versés personnellement, mais il les a tous utilisés, ou du moins la plus grande partie, pour les activités du gouvernement tibétain en exil, principalement pour financer des bureaux à New York et Genève, et pour faire du lobbying internationalement. 

 

Les détails du financement actuel du gouvernement en exil sont loin d’être clairs. Structurellement, cela comprend 7 départements, et plusieurs autres bureaux spéciaux. Il y a également eu des sociétés de bienfaisance, une société de publication, des hôtels en Inde et au Népal, et une société de distributions d’objets d’artisanat aux Etats Unis et en Australie, tous regroupés sous l’aile du ministère des finances du gouvernement en exil. 

 

Le gouvernement a été impliqué dans la gestion de 24 sociétés mais a décidé en 2003 qu’il se retirait de celles ci parce qu’une telle implication dans des activités commerciales n’était pas appropriée. 

 

Il y a plusieurs années, j’ai demandé auprès ministère des finances du Dalaï Lama d’avoir accès aux détails du budget. En réponse, il a affirmé avoir à l’époque un revenu annuel de 22 millions de dollars, qu’il a dépensé pour des programmes variés de santé, éducation, religion et culture. 

 

Le plus gros poste concernait des dépenses liées aux activités politiques, pour un montant de 7 millions de dollars. Ensuite venait l’administration, avec 4.5 millions de dollars. Presque 2 millions étaient attribués pour gérer les bureaux à l’étranger du gouvernement en exil. 

 

Compte tenu de toutes les activités revendiquées par le gouvernement en exil, ces sommes semblent remarquablement faibles. 

 

Ce n’est pas clair comment les donations sont inscrites au budget. Elles se montent probablement annuellement à plusieurs millions, mais le ministère des finances du Dalaï Lama n’a fourni aucune reconnaissance explicite de celles-ci ni de leurs sources. 

 

Il y a certainement plein de rumeurs parmi les Tibétains expatriés de corruption endémique et de mauvais usages de l’argent collecté au nom du Dalaï Lama. 

 

Beaucoup de dons transitent via le fond du Tibet à New York, établi en 1981 par des réfugiés tibétains citoyens américains. Il s’est développée et est devenu une organisation gérant plusieurs millions de dollars qui dépensent chaque année 3 millions de dollars pour ses différents programmes. 

 

Une partie de ses ressources proviennent du Bureau du Département d’Etat US pour les programmes des réfugiés. 

 

Comme beaucoup d’hommes politiques asiatiques, le Dalaï Lama s’est comporté de manière remarquablement népotique, nommant des membres de sa famille à de nombreux postes importants. Ces dernières années, 3 des 6 membres du Kashag, ou Cabinet, la branche exécutive la plus élevée du gouvernement tibétain en exil, avaient des liens familiaux proches avec le Dalaï Lama. 

 

Un frère plus âgé a servi comme président de Kashag et comme ministre de la sécurité. Il a aussi dirigé le Mouvement Contra Tibétain dirigé par la CIA dans les années 1960. 

 

Une belle sœur a occupé le poste de directrice du conseil de planification du gouvernement en exil et de son département de la santé. 

 

Une plus jeune sœur a servi comme ministre de la santé et de l’éducation, et son mari a occupé la fonction de directeur du département de l’information et des relations internationales du gouvernement en exil. 

 

Leur fille a été faite membre du parlement tibétain en exil. Un plus jeune frère a occupé la fonction de haut membre du bureau privé du Dalaï Lama et sa femme a occupé la fonction de ministre de l’éducation. 

 

La deuxième épouse de son beau frère a occupé le poste de représentant du gouvernement en exil pour l’Europe du Nord et celui de la direction des relations internationales pour le gouvernement en exil. En occupant toutes ces positions les membres de la famille du Dalaï Lama ont accès à des millions de dollars collectés au nom du gouvernement en exil ; 

 

Le Dalaï Lama est actuellement bien connu, mais peu réellement savent quelque chose de lui. Par exemple, contrairement à l’opinion très répandue, il n’est pas végétarien. Il mange de la viande. Il l’a fait (selon ce qu’il affirme) sur l’avis d’un médecin après avoir eu des complications rénales due à une hépatite. J’ai vérifié auprès de plusieurs médecins et aucun n’était d’accord pour dire que la consommation de viande est nécessaire ou même souhaitable lorsque qu’on a un foie endommagé. 

 

Qu’est ce que le Dalaï Lama a effectivement réalisé pour les Tibétains à l’intérieur du Tibet ? 

 

Si son but c’était l’indépendance pour le Tibet, ou, plus récemment, une plus grande autonomie, alors il a échoué misérablement. 

 

Il a maintenu le Tibet en premières pages des journaux partout dans le monde, mais pour quelle finalité ? Ce qu’il a principalement accompli il semble, c’est d’être devenu une célébrité. S’il était resté tranquille, moins de Tibétains auraient été torturés, tués et généralement supprimés en Chine. 

 

De toute façon, l’actuel Dalaï Lama a 72 ans. Son successeur – une réincarnation – sera nommé enfant et il faudra de nombreuses années avant qu’il ne joue une rôle significatif. Pour la Chine, c’est un problème qui se résoudra de lui-même, que John Howard ou Kevin Rudd (Où Nicolas Sarkozy où ses larbins : Rama Yade et ou Bernard Kouchner ndlt) rencontrent ou non la Dalaï Lama. 

 

Michael Backman 23/03/08 

 

Source 

 

Global Research 23/03/08 

 

Première publication le 23/05/07 sur http://www.theage.com/ Ce site ne fonctionne plus. 

 


 

A la recherche du moi…

Les chroniques du Bouddhisme

Nous sommes le vendredi 01 avril 2005

Chronique de la nonne Indavati

Chronique de janvier 2001

- A la recherche du moi, deuxième partie -

Queveut dire le Bouddha quand il enseigne, seul face aux autres religions(à cause de cela on l’a appelé anattavadi celui à la doctrine del’impersonnalité) qu’il n’y a pas de moi, alors que nous avonsl’impression de bien pouvoir le sentir ?

D’abord,il est utile de décrire les fausses compréhensions courantes du conceptdu non-moi Bouddhique: La vacuité ou le non-moi ne veulent pas dire queles choses autour de nous n’existent pas ou que nous n’existons pas.Nous existons et le monde extérieur existe aussi, mais pas de la façondont nous le pensons. Il existe sous forme d’unités de base quiapparaissent et disparaissent si rapidement qu’elles nous donnentl’illusion d’être permanentes (effet des images qui défilent à grandevitesse pour donner un film)

Lacompréhension du non-moi ne signifie pas non plus qu’on ne ressenteplus aucune émotion, qu’on ne ressente que du vide, qu’on perçoive quele monde est sans signification. Il y a une histoire Zen qui illustreces propos: Un élève vient à l’entrevue avec le maître et à laquestion, quelle vérité il a trouvée dans ses méditations, il répond:“tout est vide”. A ce moment, là le maître lui donne un claque et dit: “Et ça, c’est vide aussi ?”

Commentse traduit une réelle compréhension du non-moi dans la méditation?Certains ont l’impression que le corps est une marionnette ou un robot,d’autres ont l’impression en s’observant, de regarder quelqu’und’autre, en dehors d’eux (pare) ou que le corps et les pensées sontjuste des phénomènes apparaissant d’eux-mêmes comme dans la nature,qu’ils ne nous appartiennent pas (anatta). D’autres ressentent que lecorps ou les pensées sont vides de toute chose désirable (ritta) ouqu’elles sont inutiles (tuccha) parce qu’elles ne peuvent pas noussatisfaire. Ou bien on ressent le corps ou les pensées comme videsc’est à dire qu’elles ne forment pas un support, qu’elles n’ont pas desubstance, parce que les unités qui les composent sont tellementéphémères (suñña)

Mais avant d’arriver à cela, quelles perceptions du moi y a-t-il chez quelqu’un ?

Les êtres encore ignorants des 4 nobles vérités pensent que :

· le corps est identique au moi ou

· le moi possède un corps ou

· le corps est à l’intérieur du moi ou

· le moi est à l’intérieur du corps.

1°) le corps est identique au moi

C’est la conception de la majorité des gens, de ceux qui n’ont pastenté une démarche spirituelle. Quand ils disent : “ je marche, jem’assois, je dors, je mange, je fais ce que je veux ” ils parlent ducorps qui fait des mouvements, mais ils l’identifient à leur moi. Quandle corps marche, ils disent : “ je marche ” . Cela veut dire que poureux le corps est identique au moi.

2°) le moi possède un corps 

C’est la vue de gens qui ont déjà eu une démarche spirituelle et quipensent que le moi est une sorte d’unité mentale, une sorte de forceinvisible qui utilise un corps, qui possède un corps, et qui change decorps d’une vie à l’autre. Selon le Bouddha, ceci est encore une faussevue, car dans ce cas on identifie le mental au moi. On pense : celuiqui est conscient, celui qui est témoin, celui qui observe c’est lemoi, c’est moi. Selon le Bouddha la conscience est simplement laconscience. Elle n’est pas personnelle, elle ne nous appartient pas.

3°) le corps est à l’intérieur du moi 

C’est la vue que le moi est une chose mentale qui se diffuse dans lemonde entier, et pénètre toute chose. Le corps est contenu dans ce moicomme le sont les autres choses de notre environnement. Le moi seraitune sorte de conscience (universelle). Certains iront jusqu’à dire quecette conscience universelle, qui englobe le petit moi, est identiqueau Divin et même au nibbaana. Dans (samyutta 22:47) le Bouddha répondque même une sorte de conscience universelle serait encore incluse dansles cinq agrégats et donc elle ne peut pas être le moi. De plus, il aenseigné que le nibbana est également impersonnel et qu’il ne peut pasconstituer le « grand moi » ou le divin (sabbe dhammaa anattaa = toutce qui existe est impersonnel)

4°) le moi est à l’intérieur du corps

C’est la vue que l’âme, le moi sont localisés dans un endroit du corpscomme par exemple le cerveau, le cœur, le centre spirituel, un chakraetc. Les chrétiens disent que Dieu est en nous et les persans disentque nous sommes une étincelle du divin. Le Bouddha lui, enseigne qu’endehors des constituants du corps et du mental, il n’y a rien desupplémentaire qui correspondrait au moi. Si on reprend l’exemple de lavache, une fois découpée, chez le boucher, son corps est réduit enmorceaux. Notre esprit lui aussi peut être analysé en composantes,chacune impersonnelle. Si on décomposait maintenant un être en toutesces unités matérielles et mentales, il ne resterait plus rien que l’onpourrait appeler le “moi’’. Même la conscience est considérée comme unesimple composante. Elle est loin d’être éternelle, car en l’espace d’unéclair, elle apparaît et disparaît des millions de fois.

Résumé

Le Bouddha dit : “Ceux qui conçoivent le moi comme chose ou idée pensent tous qu’il correspond à un ou plusieurs des agrégats.”

Enclair, tous ceux qui conçoivent l’existence d’un moi pensent qu’il estidentique soit au corps, soit aux sensations et sentiments, soit à laperception, soit à l’intention, soit à la conscience.

Ou bien, ils pensent que le moi possède le corps, les sensations, la perception, les intentions ou la conscience.

Ou bien ils pensent que le corps, les sensations, la perception, les intentions ou la conscience sont à l’intérieur du moi.

Ou bien encore, ils pensent que le moi est contenu dans le corps, lessensations, la perception, les intentions ou la conscience.

Endehors de cela, il ne peut pas y avoir de conception du moi. Toutes lesidées du moi sont incluses ici. Or elles se rapportent toutes aux 5agrégats (le corps, les sensations et sentiments, la perception,l’intention et la conscience) Par de simples arguments, le Bouddha nousmontre dans le discours qui s’appelle anatta lakkhana sutta (samyuttanikaya XXII.59) que le moi ne peut pas être dans aucun de ces cinqagrégats.

Sila forme (le corps) était le soi, ô moines, elle ne serait pas sujetteaux changements et l’on aurait la possibilité de dire : que mon corpsdevienne ainsi; que mon corps ne devienne pas ainsi.

C’està dire que si le corps nous appartenait vraiment, nous devrions êtrecapables de le contrôler, de prolonger les plaisirs à volonté et dechasser les peines ou les maladies, voire la mort.

Or nous nepouvons pas maîtriser notre corps à ce point. Il est conditionné parnotre kamma, nos pensées, le climat et la nourriture et évolue selonces causes productrices. Car le corps n’est pas apparu une fois pourtoutes.

Il est reconstitué à chaque instant, car à chaque instant les unités de matière qui le composent se désintègrent.

Ce sont les 4 causes citées ci-dessus qui le façonnent et non pas notrecontrôle ou notre volonté. C’est pour cela qu’on dit que le corps estimpersonnel, qu’il n’est pas moi.

Demême, les sensations et sentiments, perceptions, pensées et laconscience obéissent à leurs propres lois et non pas à nos ordres :Choisissez-vous d’avoir une pensée ou celle-ci s’impose-t-elle à vous ?

Vous décidez par exemple : je vais m’asseoir pour méditer et vais me concentrer pendant 30 min sur une image visualisée.

Pouvezvous le faire ou l’esprit vous joue-t-il des tours en vagabondantailleurs dès la première minute ? De même, quand vous avez des penséesnobles qui vous font plaisir, pouvez-vous les faire durer oudisparaissent-elles en un instant ? C’est cela que le Bouddha appellele non-moi. Si ces pensées étaient vraiment les nôtres, elles devraientse plier à notre volonté. Prenez le cas de la prise de conscience d’uneimage.

Quatrecauses vont la conditionner : présence de lumière, présence d’unepersonne à la rétine intacte, présence d’un objet visible et attentionde la part de la personne. Si ces 4 causes sont présentes, la personnedoit voir l’objet. Elle ne peut pas dire : je ne veux pas êtreconsciente de cela. Elle peut modifier les conditions, ce qui rendra laconscience de l’image impossible, car la présence de toutes les 4causes est obligatoire, en se concentrant sur autre chose (absenced’attention) mais son ‘’pouvoir‘’ se limite à cela.

Quelquefois, quand vous êtes stressé ou fatigué, vous souhaitez peut être neplus rien voir, ne plus rien entendre, mais pouvez-vous le faire ? Nousdevons subir ; nous n’avons pas le contrôle sur le monde de nosperceptions. Si la conscience était le soi, ô moines, elle ne seraitpas sujette aux changements et on aurait la possibilité de dire àpropos de la conscience : Que ma conscience soit ainsi ; que maconscience ne soit pas ainsi.

Puisle Bouddha argumente : “Qu’en pensez-vous, ô moines ? Le corps (maisaussi les sensations et sentiments, les perceptions, les pensées et laconscience) est-il permanent ou impermanent?

’’ Les moines répondent : “Impermanent, ô Bienheureux.’’

Le Bouddha : “Si une chose est impermanente, est-elle pénible ou plaisante? ’’

Les moines répondent : “Pénible, ô Bienheureux.’’

LeBouddha : “Alors, donc, de ce qui est impermanent, qui est pénible,sujet au changement, peut-on, dire : Cela est mien, je suis cela, celaest mon moi ? ’’

Lesmoines répondent : “Certainement pas, ô Bienheureux.’’ Nous avons vuplus haut que le corps et l’esprit apparaissent et disparaissent trèsrapidement à chaque instant.

Si on comprend cette impermanence, on comprend aussi le caractère pénible et décevant de son corps et de son esprit.

Parexemple : on observe la respiration et les pensées qui apparaissent etqui disparaissent. On comprend que, du fait que tout apparaît puisdisparaît, il n’y a rien qui soit fiable, durable, sécurisant.

A n’importe quel moment tout peut disparaître, mourir. Cet état de chose est une souffrance et est effrayant.

Les bonnes choses disparaissent, même si nous ne le voulons pas et les mauvaises choses nous arrivent malgré nous.

Nousnaissons sans l’avoir demandé et nous mourrons, même si nous ne levoulons pas. Tout apparaît et disparaît à cause de conditions et nonpas parce que nous le voulons.

L’argumentdu Bouddha est : si aussi bien notre corps que nos pensées, nosémotions, notre conscience etc. sont impermanents, pénibles etdécevants et en dehors de notre contrôle, comment pouvons nous vouloirou considérer qu’ils soient “moi’’, “mon essence’’ ? Au contraire, nouscommençons à nous en détacher, parce que nous les trouvonsinsatisfaisants.

Audébut de la pratique, il y avait la recherche du moi que l’on a trouvénul part ; puis, lassé, on se détourne de tout ce qu’on croyaitessentiel et là seulement on parvient à l’Eveil : “Considérant leschoses ainsi, ô moines, le disciple sage réprouve et est lassé ducorps, réprouve et est lassé de la sensation, réprouve et est lassé dela perception, réprouve et est lassé de l’intention, réprouve et estlassé de la conscience.

Lorsqu’illes réprouve et en est lassé, il est sans désir. Lorsqu’il est ainsisans désir, il en est libéré. Lorsqu’il est libéré la connaissancevient: « Voici la libération » et il sait : « Toute naissance nouvelle estanéantie, la Conduite pure est vécue, ce qui devait être fait estachevé, il n’y a plus rien qui demeure à accomplir, il n’y a plus (pourmoi) de devenir.’’ (Traduction : Mohan Wijayaratana)

 

Elements biographiques : Soeur Indavati est pratiquante et enseignante reconnue du bouddhisme théravada


 

 

monk Sri Lanka : un pasteur agressé par des extrémistes bouddhistes

Le 11 03 2014

Encore une Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix (RATP) ?

Dans le contexte d’une situation sociale et politique tendue, dans laquelle des secteurs de la société civile demandent au gouvernement de mettre un terme à la discrimination des citoyens d’ethnie tamoule, le front de la violence à l’encontre des minorités religieuses perpétrée par des factions bouddhistes extrémistes demeure ouvert au Sri Lanka. Ainsi que l’a appris Fides, au cours de ces jours derniers, un pasteur protestant et son épouse ont été agressés et traînés hors de chez eux par une foule conduite par des moines bouddhistes qui leur intimaient l’ordre de mettre un terme à leurs activités et de ne plus célébrer le culte chrétien. L’attaque a eu lieu à Asgiriya, dans le district de Kandy. La foule de plus de 250 personnes conduite par une dizaine de moines bouddhistes de l’organisation extrémiste Bodu Bala Sena a fait irruption dans l’habitation du couple appartenant à l’Église des Grâces. Le couple a été maltraité et roué de coups, qualifié de « traître » et menacé. Les moines bouddhistes ont également menacé les habitants des villages de la province de Sabaragamuwa, leur ordonnant de ne pas soutenir et de ne pas fréquenter le pasteur. En réponse à cette agression, des chrétiens locaux ont rédigé une pétition et recueilli des signatures demandant aux autorités de la province de défendre leur droit au culte et la liberté de religion. Ainsi que cela a été indiqué à Fides par la National Christian Evangelical Alliance du Sri Lanka, deux églises et un centre de prière chrétiens ont été attaqués en janvier dernier par des foules de bouddhistes affirmant qu’il s’agissait d’édifices illégaux et que leur but était de faire du prosélytisme. Après ces épisodes, une marche pour la paix et pour la liberté religieuse de dimensions imposantes s’est tenue dans la capitale Colombo. Au Sri Lanka, plus de 70 % de la population sont bouddhistes alors que les chrétiens représentent 6,1 % des habitants, les musulmans 9,7 % et les hindous 12,6 %.

 

 - See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/sri-lanka-un-pasteur-agresse-par-des-extremistes-bouddhistes?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%29#sthash.HarCDCdP.dpuf

 




Les milieux bouddhistes chinois et étrangers sont arrivés à Wuxi pour le 2e forum mondial bouddhiste

Leforum mondial du bouddhisme va ouvrir ses portes demain à Wuxi. Du 28mars au 1 avril, quelques 1 700 moines, spécialistes du bouddhisme,hommes politiques et personnels de tous les milieux sociaux en provenance d'environ 50 pays des trois systèmes linguistiques de branche chinoise, tibétaine et du sud y participeront.


http://french.cri.cn/361/2009/03/27/302s187615.htm

Cegrand événement du bouddhisme, co-organisé par l'Associationdesbouddhistes de Chine, l'Association internationale de lalumièrebouddhiste de Taiwan, et l'Association du bouddhisme deHongkong, seratenu successivement à Wuxi de la province du Jiangsu, etTaipei deTaiwan. C'est la première fois que le milieu bouddhiste desdeux rivesdu détroit organisent conjointement la conférenceinternationale,également la première fois que les deux rives du détroitorganisent legrand forum religieux international non gouvernementalaprès la 1esession du forum bouddhiste mondial en 2006.

Leforum bouddhiste de cette session-ci discutera et échangerapendant 5jours sur les sujets tels que l'enseignement du bouddhisme,la culturemusicale du bouddhisme, le bouddhisme et la science, leséchangesinternationaux du bouddhisme. Durant le forum, desexpositionsprésenteront des antiquités bouddhistes de Chine, desphotographies,ainsi que des céramiques de Chine.


 

intensifie sa prise de contrôle du bouddhisme tibétain.

 

Par Pierre HASKI du journal Libération le vendredi 09 août 2002

Laphoto s'étale à la une de la presse officielle chinoise: le Premierministre, Zhu Rongji, tout sourire, reçoit un khata, l'étoffe de soieblanche rituelle des Tibétains, des mains d'un jeune garçon de 13 ans,lui aussi souriant, vêtu de l'habit rouge des moines bouddhistes.L'article explique que le chef du gouvernement accueille le «XIepanchen-lama» - deuxième dignitaire dans la hiérarchie du bouddhismetibétain, après le dalaï-lama. Il le félicite pour les progrès de sesétudes religieuses et «le respect et l'amour croissants» qu'il a sugagner au sein du peuple tibétain.

Cette audience en apparencebanale, ce 31 juillet, constitue un nouvel épisode d'une des luttesfeutrées les plus étranges qui soient, dans laquelle un pouvoircommuniste, donc athée, se met à décider des réincarnationsbouddhistes... Une opération politiquement délicate, dont l'enjeu est,ni plus ni moins, le contrôle futur du Tibet et de sa religiondominante. Après avoir subi un revers il y a deux ans, avec la fuite enInde du jeune karmapa-lama, autre dignitaire bouddhiste, la Chine veutaujourd'hui gagner la «guerre des panchen-lamas» (mot à mot, grandsavant, ndlr). Pékin tente d'imposer aux Tibétains et au mondel'adolescent de son choix, Gyaincain Norbou, dans le but de peser surla succession de l'actuel dalaï-lama, le chef spirituel des Tibétains,exilé en Inde depuis quarante-trois ans. Ces derniers mois, les Chinoisont multiplié les sorties de «leur» panchen-lama, dont la presse sefait régulièrement l'écho : photo d'une cérémonie au «temple des lamas»de Pékin pour exhorter les bouddhistes à «aimer leur patrie»(c'est-à-dire la Chine), visite au célèbre monastère du Jokhang àLhassa, où on le voit prier devant une statue de Bouddha, visite à unproducteur de médicaments traditionnels, ou encore cérémonie àShigatse, la deuxième ville du Tibet, siège traditionnel dupanchen-lama. Une visibilité croissante pour un jeune garçon docile, àla légitimité aussi mince que la soie des khatas.

Réincarnation.En fait, après la mort du Xe panchen-lama, en 1989, et à l'issue d'unprocessus complexe de sélection, le dalaï-lama avait désigné, en mai1995, un autre enfant pour être la onzième «réincarnation» dupanchen-lama. Pékin l'a aussitôt fait séquestrer: nul n'a plus revudepuis Gendhun Choekyi Nyima, malgré les demandes des gouvernementsoccidentaux et des organisations de défense des droits de l'homme quile décrivent comme «le plus jeune prisonnier politique du monde». Ilserait gardé dans la province du Sichuan, où il suivrait une scolariténormale, selon Pékin. Quant à l'homme qui avait dirigé le processus desélection, Chadrel Rimpoche (1), 62 ans, ancien supérieur duprestigieux monastère tibétain de Tashilumpo, il a été libéré enfévrier, après sept ans de prison pour «trahison», mais a aussitôt étéplacé en résidence surveillée.

Pékin profite en fait de saposition dominante pour imposer ses choix. En 1995, rendu furieux parl'annonce par le dalaï-lama, à Dharamsala, de son choix de l'enfantcensé être la «réincarnation» du panchen-lama, le gouvernement chinoisavait procédé à sa propre sélection : il avait fait tirer au sort soncandidat dans une urne en or, pratique déjà employée dans l'Histoire,mais récusée par le dalaï-lama, qui s'estime seul habilité à trancher.Depuis, l'élu, qui vit dans la banlieue de Pékin avec ses tuteurschinois, et non dans le monastère de Tashilumpo, est préparé pour jouerle rôle de principal collaborateur bouddhiste du pouvoir chinois dansle monde tibétain. Les protestations des exilés n'y changent rien, etceux de l'intérieur se taisent, par peur ou par conviction, impossiblede savoir... Le panchen-lama pourrait jouer un rôle beaucoup plusimportant au service de la Chine à l'avenir. La tradition du bouddhismetibétain veut en effet que le dalaï-lama valide la «réincarnation» dupanchen-lama, et réciproquement. Vu que le XIVe dalaï-lama est âgé de67 ans, il appartiendra au panchen-lama, bien plus jeune que lui, dechoisir la «réincarnation» du chef spirituel mais aussi très politiquedes Tibétains. «S'ils parviennent à contrôler la sélection, les Chinoispeuvent espérer mettre enfin la main sur tout le processus spirituel auTibet», estime Isabel Hilton, une écrivain britannique qui a suivicette «guerre des réincarnations» (2).

Capacité de nuisance. Leprestige international du dalaï-lama, prix Nobel de la paix, en fait unavocat de poids de la cause tibétaine qui serait très affaibli par laconfusion que créerait une querelle de succession à sa disparition.Tenzin Gyatso, le XIVe dalaï-lama, est bien conscient du danger quefait peser l'affaire du panchen-lama. Il a estimé que sa«réincarnation» naîtrait «certainement» hors du Tibet si le conflitactuel se poursuivait, une manière de court-circuiter les efforts dePékin de lui choisir un successeur à sa botte. Et il a même envisagé ladisparition pure et simple de sa fonction. Son «Premier ministre» enexil, Samdhong Rimpoche (1), évoque la mise en place d'institutionsdémocratiques en exil, afin de choisir le successeur du dalaï-lama dansses fonctions politiques. Là encore une manière de réduire la capacitéde nuisance de Pékin. Mais, dans le sourire du Premier ministre chinoisaccueillant «son» panchen-lama, il y a sans doute la satisfactiond'avoir marqué un point décisif dans la bataille pour le contrôle desesprits au Tibet. Quitte, pour les dirigeants communistes, à devenirdes adeptes de la réincarnation....

(1) Rimpoche est un titre honorifique désignant un maître spirituel.

(2) Isabel Hilton, The Search for the Panchen Lama, éd. Viking, Londres, 1999.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
Blog VOM : Géopolitique  - Mondialisation - Société- Religions  - Spiritualité - Actualité...
Archives
Derniers commentaires
Publicité