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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
17 juin 2015

La très opaque hotte à subventions des ministères

La très opaque hotte à subventions des ministères
Publié le 03/07/2013 à 06h00 | Mise à jour : 03/07/2013 à 07h42
Par Yann Saint-Sernin
En plus de la réserve parlementaire, la réserve ministérielle constitue un complément de dotations réservé à certains députés ou sénateurs. L’inégalité est reine.
La circonscription d’Éric Woerth a largement profité de la réserve ministérielle, en partie gérée par le cabinet de Nicolas Sarkozy.
La circonscription d’Éric Woerth a largement profité de la réserve ministérielle, en partie gérée par le cabinet de Nicolas Sarkozy. (Photo archives Joël saget/AFP)
C’est le pendant moins connu de la réserve parlementaire : la réserve ministérielle. Alors que son montant est rarement communiqué par les élus qui en bénéficient, elle prend néanmoins une bonne place dans les documents relatifs à la réserve de 2011récupérés par le Lot-et-Garonnais Hervé Lebreton sur injonction du tribunal administratif de Paris. En tout, 30 millions d’euros s’ajoutent aux 150 millions de la traditionnelle réserve parlementaire pour les députés ou sénateurs les plus habiles… ou les mieux placés.
Précisons que ces deux réserves ne constituent pas un enrichissement personnel pour les élus, qui ne disposent que d’un droit de fléchage des subventions vers des collectivités ou des associations sur présentation de projets. Mais, entourées d’opacité, elles peinent à se départir des soupçons de clientélisme et d’arrangements au sommet du pouvoir.
D’autant que, si la réserve parlementaire est gérée de longue date par le Parlement, la réserve ministérielle, issue principalement des lignes budgétaires du ministère de l’Intérieur (le Budget ou les Affaires étrangères ont aussi pu abonder), était ces dernières années en grande partie gérée de l’Élysée, de Matignon ou de Bercy. « C’est le cabinet de Nicolas Sarkozy qui décidait », confirme Dominique Bussereau, député (UMP) de la Charente-Maritime. « C’est certainement la réserve la plus politique et la plus opaque », souligne l’ex-député de la Dordogne (divers droite, ex-UMP) Daniel Garrigue.
Du coup, sur la cartographie de l’année 2011, on retrouve sans surprise parmi les mieux dotés les ténors de la majorité de l’époque, distribuant chaque année plusieurs millions chacun. Au regard des dotations dont ont bénéficié d’autres départements, les inégalités sont criantes. Les Landes, un fief historique du PS, n’auront en 2011… aucune subvention de la réserve ministérielle. Le Gers tutoie les 247 000 euros, et la Gironde 290 000 euros. À l’inverse, la Charente-Maritime est mieux dotée. Elle cumule 1,1 million de réserve parlementaire (dont une partie a servi aux travaux liés à Xynthia) et 1,2 million de réserve ministérielle fléchée par Dominique Bussereau. Sur cette dernière réserve, 730 800 euros ont été attribués dans la circonscription de l’ancien ministre du gouvernement Raffarin. Son fief, Saint-Georges-de-Didonne, reçoit ainsi 120 000 euros pour la « réfection du réseau d’eaux pluviales au complexe Colette-Besson », ou encore 14 000 euros pour la restauration de l’église de Saint-Bonnet-sur-Gironde. « Tout le monde alloue d’abord vers ses électeurs, concède le député, même si je ne pense pas que ce soit ça qui vous fasse élire. »
Dans les Pyrénées-Atlantiques, outre Saint-Jean-de-Luz (fief de Michèle Alliot-Marie), qui bénéficie de 70 000 euros, le Modem est particulièrement choyé en 2011. À l’exception de François Bayrou (qui se contente de 250 000 euros de réserve parlementaire). Ainsi, Didier Borotra a obtenu un rab de 200 000 euros pour l’extension du musée de la Mer à Biarritz. Et le Béarnais Jean Lassalle a pu obtenir 260 000 euros de la part de l’Élysée : « En cinq ans, j’ai dû récupérer plus de 1 million. Je rencontrais Sarkozy. Il m’aimait bien. Il me disait que je devrais être ministre. Je lui répondais qu’à la place je voulais plutôt des subventions pour tel ou tel projet. » Une manière d’inciter l’ami de Bayrou à choisir son camp le moment venu ? « Évidemment, mais ça n’a pas marché », assure Jean Lassalle, qui déclare consacrer une partie de son temps à la chasse à ces subventions. « L’Élysée, ce n’était pas le plus difficile. Mais, ensuite, il fallait affronter les fonctionnaires des ministères. Ils ne voyaient pas d’un très bon œil ces… largesses. »
***

 
Ce que nous coûtent nos anciens présidents
Une fois battus ou retirés de la vie politique, les anciens présidents de la République continuent d’être pris en charge par l’Etat, qui leur assure un train de vie plus que confortable. Une exception très française. Au 77 rue de Miromesnil, dans les beaux quartiers de la capitale, Nicolas Sarkozy dispose d’un appartement de 320 mètres carrés, composé de 11 pièces. Prix estimé de cette location de luxe ? 15.000 euros par mois, Nicolas Sarkozy n’a pas regardé à la dépense, et pour cause, c’est la République qui règle la facture. Conformément à une « décision » signée en 1985 par Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand, l’Etat met à la disposition des anciens présidents un appartement de fonction « meublé » et « équipé ». Ce texte, qui fait office de référence, est flou : il ne mentionne ni plafond ni limitation de durée. C’est ainsi que Valéry Giscard d’Estaing occupe aux frais du contribuable, depuis plus de trente ans, de splendides locaux boulevard Saint-Germain à Paris. Jacques Chirac bénéficie lui aussi d’un somptueux appartement rue de Lille.
Toujours selon la lettre de Laurent Fabius, les anciens présidents disposent de nombreux autres « privilèges ». Ainsi, une équipe d’au moins sept personnes est prise en charge par la nation. « En réalité, l’Etat n’est pas très regardant, et peut prendre en charge plus de personnel que prévu », assure le député apparenté PS René Dosière. Pour ce spécialiste du train de vie de l’Etat, « il est probable que Nicolas Sarkozy bénéficie de quelques largesses ».
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/ce-que-nous-coutent-nos-anciens-133161


VIDEO. Le cumul des mandats expliqué en deux minutes
Publié le 11/11/2012 | 18:12 , mis à jour le 12/11/2012 | 07:19
POLITIQUE - C'est un problème franco-français, auquel François Hollande a promis de s'attaquer en 2013. A l'heure actuelle, plus de 80% des élus cumulent au moins un mandat national et un mandat local. Un parlementaire peut par exemple exercer ce mandat, et être en meme temps maire d'une ville de moins de 3500 habitants, conseiller général et président d'intercommunalité.
Les Français sont ainsi les champions d'Europe du cumul des mandats, très loin devant la Suède (35%), l'Allemagne (24%) ou la Grande-Bretagne (3%), selon une étude publiée en mai 2012 (PDF). Et si bon nombre de députés et de sénateurs défendent cette spécificité tricolore, il faut tout de même savoir que s'ils étaient limités à un seul mandat, les interventions en séance augmenteraient de plus de 30%, et il y aurait 25% de chaises vides en moins dans les commissions parlementaires. Explications.
*Cette vidéo a été diffusée dans l'émission "C Politique" sur France 5,
le dimanche 11 novembre.
http://www.francetvinfo.fr/video-le-probleme-du-cumul-des-mandats-explique-en-deux-minutes_168195.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20121112-[lestitres-coldroite/titre3]

Publié par Daisy le Samedi, 5 mai, 2012
 Organigramme des différents détenteurs ou actionnaires des principaux médias français et leurs connexions avec l’industrie de l’armement.
Organigramme des actionnaires des médias français
En France, les industries d’armement sont privées, cela signifie donc que leurs dirigeants et actionnaires cherchent à faire du profit ; pour cela il leur faut vendre le plus d’armes possibles et donc qu’il y ait souvent la guerre. Le peuple n’aimant pas la guerre, un bon moyen de l’y pousser est de le convaincre d’envoyer son armée faire des guerres interventions humanitaires. Pour cela il y a les médias, sur la plupart desquels ils ont la mainmise !
Monopolisée et concentrée entre peu de mains, la grande presse n’est pas indépendante… Hors exception, la plupart des médias sont désormais aux mains des industriels de l’armement : Dassault et Lagardère. Ce sont d’inquiétants groupes constitués autour d’une firme centrale dont l’activité est militaire (avions de chasse, hélicoptères, missiles, fusées, satellites…) et qui à eux deux ont le monopole de la presse française (voir l’Observatoire Français des Médias). Toutes les luttes sociales et pacifistes sont dénigrées, censurées ou considérées comme marginales et les horreurs de la guerre sont cachées ou sinon minimisées sous l’appellation « dégats collatéraux »..
Que ce soit par la presse, la radio, le cinéma ou la télévision, les grands médias manquent terriblement d’indépendance et nous ne devons plus leur faire confiance. Ce sont deux présentateurs du Journal télévisé de 20h qui l’ont affirmé : Patrick Poivre d’Arvor avait avoué il y a longtemps déjà qu’il était contraint à l’autocensure, et Françoise Laborde, qui vient de sortir son livre dénonçant la politique du copinage, « Ça va mieux en le disant », a dit publiquement sur France 2 que « tout le monde ment aux actualités télévisées ». Du coup la voilà évincée du journal télévisé de 20 heures.
Aujourd’hui, les médias flirtent avec le Pouvoir, ils s’emploient à noyer le poisson en détournant totalement l’attention vers des affaires mineures. Ils vous manipulent avec les sondages pré-électoraux pour vous désigner pour qui voter. Mais pas un mot sur la réalité des guerres auxquels ils poussent. En Afghanistan des journalistes ne sont toujours pas revenus, pris en otage, parait-il, par les insurgés. Nos armées sont incapables de les faire revenir ? Peut-être ont ils des choses trop compromettantes à raconter ?
Il y a déjà une censure sur le nombre de victimes civiles, alors on peut tout supposer…(1)
Voilà pourquoi, ils font campagne à fond pour la guerre contre la Syrie et l’Iran.
Les cibles suivantes sont déjà prévues : L’Algérie, le Maroc si jamais il cesse d’être « aligné », l’ Egypte aussi, le Liban, l’Arménie (convoitée par l’Azerbaïdjan inféodée aux USA), l’Abkhazie et l’Ossétie, dont le régime Géorgien, inféodé aux USA, réve de conquérir les terres (sans les habitants !). Bref, la guerre permanente pour s’enrichir
http://spqr7.wordpress.com/#Protocole

par Daniel Rouxmercredi 12 juin 2013
Le pantouflage, cause de la crise ?
Dans les allées du pouvoir, dans la haute administration, dans les grandes entreprises et les banques, on aime rester entre soi. C’est la garantie de la confiance, de la fidélité et de la discrétion nécessaires à la bonne marche des carrières et des affaires.
Le pantouflage, cause de la crise financière.
L’Islande est le seul pays à avoir condamné un homme politique pour sa responsabilité dans l’effondrement des banques de ce pays. Le seul pays à avoir refusé d’utiliser l’argent public pour empêcher la faillite des ces dernières, incapables de faire face à leurs obligations. Le seul a avoir résisté à la pression et aux menaces des places financières internationales soutenues par leur gouvernement.
Pourquoi les États-Unis, le Japon, la France et tant d’autres, n’ont-ils pas suivi cet exemple de démocratie et de justice. Pourquoi n’ont-ils pas jugés les dirigeants des établissements voyous et ceux qui ont failli à leurs devoirs dans les ministères, les institutions de surveillance des marchés et les agences de notation ?
La réponse est bassement triviale. Dans ces pays, les hauts fonctionnaires chargés de la surveillance des banques et des finances de l’État ont deux ou trois vies, l’une dans le service public, l’autre dans une institution financière et parfois une troisième en politique. L’intérêt personnel de ces hauts fonctionnaires prévoyant de poursuivre leur carrière dans le privé entre en conflit avec l’intérêt général qu’ils sont chargés de défendre.
Même en Islande, ceux qui devaient contrôler les banques ne les ont pas empêchés de spéculer au-delà de toute prudence.
Ces institutions de contrôle ont-elle failli par incompétence ou laisser faire par intérêt ?
Des règles limitant les collusions et la corruption existent pour tenir compte de l’avidité inhérente à l’espèce humaine mais que valent des règles quand ceux qui sont chargés de les faire respecter sont les mêmes qui ont intérêt à les bafouer ?
Le constat est que dans chaque pays, des hommes n’ont pas fait correctement le travail d’intérêt public qui leur était confié. Les règles ont été ignorées, contournées, bafouées conduisant à la plus grande crise financière depuis 1929.
Comment expliquer cette faillite des institutions qui n’a pu être possible qu’avec la complicité active ou bienveillante en tout cas indispensable du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.
Il y a donc eu collusion sinon corruption des agents de l’état par des agents privés, mais contrairement à l’Islande, aucune mise en examen et donc aucune condamnation n’ont sanctionné les délinquants.
La raison de ce déni de justice est a rechercher dans ce qu’il est convenu d’appeler le pantouflage, péché originel de la république des copains et des coquins.
Dans les allées du pouvoir, dans la haute administration, dans les grandes entreprises et les banques, on aime rester entre soi. C’est la garantie de la confiance, de la fidélité et de la discrétion nécessaires à la bonne marche des carrières et des affaires.
Ceux qui sont chargés de la gestion des finances publiques et de la surveillance du système financier par les états constituent une caste d’autant plus puissante qu’ils maîtrisent à la fois les leviers politiques et financiers du pouvoir économique. Qui conseillent les ministres et les élus ? Qui préparent les dossiers techniques pour les grandes et petites conférences ? Qui rallient les grands groupes, ceux des ultra riches, les véritables maîtres du jeu, qui leur offrent des salaires mirobolants, pour services rendus ou à rendre ?
Leur formation, leur position, leur pouvoir associés au mépris de ce qu’ils nomment la populace, les conduisent naturellement à partager la vision féodale du monde promu par ceux qui détiennent le vrai pouvoir, ceux qui déclenchent les guerres pour le pétrole, contrôlent les marchés financiers, spéculent sur les matières premières, détiennent 80% des actifs, contrôlent les médias, financent les campagnes électorales, gèrent leur fortune dans les paradis fiscaux, et surtout offrent des revenus indécents à ceux qui les ont bien servis, soit en leur offrant un emploi, soit en finançant des conférences.
Chacun tient son rôle dans les différentes sphères de pouvoir dans un jeu où personne n’est dupe. Les uns écrivent les lois, les autres les amendent et les votent, d’autres encore les interprètent.
Comment sont sélectionnés les membres de cette caste ?
La voie royale passent par l’Institut des études politiques (IEP) qui conduit les meilleurs vers l’ENA. Ceux qui échouent en route se rabattent sur le journalisme, la politique ou le droit. Trois spécialités qui ont leur rôle dans ce mécanisme bien huilé et pour lesquelles l’entregent ouvrent des portes fermées à d’autres moins chanceux.
Ces hommes aux intérêts convergents et bien compris se connaissent intimement, ils sont issus des mêmes écoles parfois des mêmes familles, fréquentent les mêmes lieux professionnels ou de loisirs, vivent dans les mêmes quartiers, se reçoivent. C’est tout naturellement que les anciens parrainent les nouveaux, qu’ils se cooptent, se font la courte échelle et au final forment une caste d’intérêts liés et puissants aux dépens de ceux qui en sont exclus.
Qui ignore encore que les ultra riches, les multinationales ou les célébrités négocient leur impôt à la baisse directement auprès du ministre des finances, voire du chef de l’État ? Cela se fait soit directement, soit par des intermédiaires bénéficiant d’un accès privilégiés aux cercles du pouvoir comme l’avocat de Lagarfeld, diplômé d’HEC et de l’IEP, section Économique et Financière.
Cette caste que certains appellent « mafia financière » n’est pas une caractéristique de notre beau pays. Ce qui se passe en France, se passe en Europe et sur les autres continents.
La similitude du processus conduisant à l’endettement excessif des états développés entre 1970 et 2010 ne peut pas être un hasard. Rien ne prouve qu’il s’agisse d’un complot, constatons a minima une convergence d’intérêts entre une caste grassement rétribuée et les ultra riches, les seuls qui profitent de la crise.
Le complot n’est pas tout à fait absent dans cette histoire, le principal est à l’origine de la plus grande arnaque de tous les temps, toujours à l’œuvre actuellement, la privatisation du contrôle de la monnaie. En 1910, des banquiers privées se sont réunies en secret sur l’île Jekill (cela ne s’invente pas) dans le but de transférer la création et le contrôle de la monnaie de l’état américain vers un consortium de banques privées avec la complicité de puissants politiciens.
C’est ainsi que la FED a été créée. La FED qui inonde les banques systémiques de liquidités et manipule les marchés comme jamais personne n’avait osé le faire avec des conséquences à terme que personne ne peut prévoir aujourd’hui.
Que ce soit au Japon, aux USA, en France et d’autres encore, la même méthode avec la même conséquence, affaiblir les nations, a été mise en œuvre par la caste dans l’intérêt des ultra riches. Les moyens employés sont simples, baisser les impôts des plus riches et financer les dépenses par l’emprunt auprès de prêteurs privés, tout en camouflant autant que possible cette ineptie derrière de grand mots du type : « Libérons l’initiative privée pour promouvoir l’emploi. »
Dans tous ces pays, lors de l’effondrement des bulles immobilières, les banques systémiques, trop grosses pour faire faillite, ont été renflouées par l’argent public. Il s’agit ni plus, ni moins de la mutation d’une dette privée en dette publique. En France, contrairement à d’autres pays, ce renflouement n’a même pas donné lieu à une nationalisation partielle ou totale aux dépens des riches actionnaires.
Dans tous ces pays, les statistiques officielles, sur l’emploi, l’inflation, le PIB et d’autres qui devraient servir à la décision économique sont sous le contrôle de la caste.
L’Histoire est ironique. Ceux là même qui nous ont imposé l’idéologie capitaliste comme l’alpha et l’oméga de l’avenir économique avec le Marché comme grand maître de cérémonie garantissant une répartition optimum des richesses, trahissent tous les principes de cette idéologie.
Ce serait comique si la corruption, la spéculation et la guerre, inhérentes au système, ne conduisaient pas des millions de gens vers la mort, la famine et la misère.
Ces gens vivent dans un monde doré à la mesure de leur cynisme et de leur arrogance. Ne sont-ce pas les mêmes qui dénoncent à travers de multiples études les tricheurs du RSA ?
C’est cela aussi l’illusion démocratique. La démocratie exige la séparation des pouvoirs et un contrôle croisé de ces pouvoirs entre eux.
Inutile d’attendre quoi que ce soit de la Justice. Son impuissance est bien organisée et son indépendance toute théorique avec un code de procédure kafkaïen, permettant aux plus fortunés des reports et de recours autorisant la prolongation des affaires jusqu’à ce qu’une loi d’amnistie ou la prescription ou la grâce, les rendent caduques.
Le pantouflage est bien une cause de la crise financière et de l’immunité des responsables.
Cette immunité encourage toutes les dérives. L’affaire du Crédit Lyonnais, Tapie, les transferts illicites de rétro commissions et tant d’autres ne pourraient pas exister si les personnes en charge des dossiers avaient fait leur travail.
Vous vous interrogez peut-être sur la hausse magique de la bourse alors que la récession gagne le monde entier. Il faut bien recycler les milliards de liquidités versées aux principaux responsables de la crise actuelle, les banques. Que font les banques de cet argent prêté à 0,50%, elles achètent de la dette souveraine entre 2 et 6%, il n’y a pas de petits bénéfices surtout lorsqu’ils sont si faciles. Elles continuent à prendre des risques en spéculant comme si rien ne s’était passé en 2008. Pourquoi se priver puisqu’il y a ni sanction financière, ni sanction pénale des responsables.
L’un des moyens utilisés par certaines banques pour spéculer est le « trading » haute fréquence. Au moyen de puissants ordinateurs et d’algorithmes sophistiqués, des millions d’ordres sont émis et annulés dans la même seconde, ce qui influe évidemment sur l’évolution des cours. Cette technique permet, avec une mise minimum, de contraindre les cours et les indices à la hausse ou à la baisse. Les victimes sont les naïfs qui investissent dans les produits dérivés gérés par ces mêmes banques. C’est comme s’ils jouaient aux échecs contre Deep Blue.
Qui est chargé de la surveillance du marché boursier et devrait interdire cette pratique inique ? En France, c’est l’AMF. Qui dirige cette institution stratégique ? Un homme nommé par décret du Président de la République, énarque et ancien haut fonctionnaire, proche du pouvoir, proche des banques, un membre de la caste.
Qui connaît Jean-Pierre JOUYET ou Gérard RAMEIX ? Ce sont les deux derniers présidents de l’AMF, énarques, anciens hauts fonctionnaires, anciens banquiers.
Souvenez-vous également de l’affaire Pérol.

Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande : à chacun son cabinet noir ?

"Valeurs actuelles" croit savoir que l'Elysée dirige une cellule clandestine pour mener des opérations politiques. Ce n'est pas la première fois que de telles accusations visent un président français.

Le président de la République, François Hollande, dans son bureau de l'Elysée, à Paris, le 17 décembre 2012.
Le président de la République, François Hollande, dans son bureau de l'Elysée, à Paris, le 17 décembre 2012. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)Par Louis SanMis à jour le 01/11/2013 | 13:32 , publié le 01/11/2013 | 13:32D'après le magazine conservateur Valeurs actuelles, mercredi 30 octobre, l'Elysée pilote"une cellule officieuse" afin d'"orchestrer les affaires judiciaires contre Nicolas Sarkozy". L'hebdomadaire évoque un "cabinet noir".
Cette expression n'est pas nouvelle. Elle est apparue lorsque le cardinal de Richelieu était en fonction, au XVIIe siècle. Elle désignait un bureau secret qui ouvrait les correspondances, sur ordre du roi, pour identifier des opposants politiques, rappelle Le Larousse. Officiellement, cette pratique fonctionna jusqu'en 1888. Mais plusieurs présidents de la Ve République ont été accusés d'avoir eu recours à ce genre d'officine. Francetv info remonte le fil.

LE SOCIALISME FRANÇAIS SOUS LA LUMIÈRE CRUE DE L’APARTHEID ET DU SIONISME
Tribune libre Almutanabi Jasmin
bhl_fabius_kouchner_01Les évolutions politiques en cours depuis la chute du mur de Berlin devraient nous inciter à réfléchir sur ce que nous appelons gauche, droite, fascisme, antifascisme, laïcité etc.
Parce qu’on tend à employer ces mots comme des totems, sans jamais s’interroger sur ce qu’ils recouvrent vraiment.
Certains événements particuliers sont pourtant des occasions de réflexion en ce qu’ils projettent une lumière crue sur une réalité habituellement voilée.
C’est le cas par exemple avec l’annonce du décès et des obsèques de Nelson Mandela, le grand leader Sud-Africain.
Au milieu du concert quasi universel de louanges on a en effet pu observer deux faits significatifs.
Le premier est que François Hollande a décidé d’inviter Nicolas Sarkozy à le rejoindre dans la délégation française qui assistera aux funérailles de Nelson Mandela en Afrique du Sud. Quand on se souvient de la teneur du discours de Nicolas Sarkozy sur l’homme Africain insuffisamment entré dans l’histoire, on peut se demander si cette invitation ne signale pas une affinité supplémentaire entre François Hollande et un Sarkozy avec la politique économique et étrangère duquel le gouvernement socialiste n’a pas vraiment rompu.
L’autre fait significatif est l’annulation du déplacement pour les mêmes funérailles de Benjamin Netanyahou et de Shimon Peres au motif du coût élevé du transport et du séjour ! (Ce qui revient en fait à insulter ouvertement le défunt).
Vous me direz que quand on aime on ne compte pas. Justement la presse ne se gêne pas pour rappeler que les dirigeants sionistes n’aimaient pas Mandela et que celui-ci le leur rendait bien en affichant son soutien à la cause palestinienne.
Maintenant, il faut juste se souvenir des dernières rencontres entre François Hollande et Benjamin Netanyahou et des déclarations d’amitié (presque d’amour) du président Français à l’égard du premier ministre sioniste, où des bisous entre Laurent Fabius et Shimon Peres pour comprendre le caractère incongru de la présence même de François Hollande aux obsèques de Nelson Mandela. Parce que le soutien à l’apartheid par l’entité sioniste n’était pas l’affaire de la droite ou de la gauche sioniste mais de tout le mouvement sioniste.
Laurent Fabius et Shimon Peres, plus qu'une amitié
Laurent Fabius et Shimon Peres, plus qu’une amitié
Shimon Peres, que les socialistes Français ont régulièrement côtoyé dans les rangs de l’Internationale Socialiste était ministre de la défense en 1974 et il fut un des principaux artisans du resserrement des relations avec l’Afrique du Sud ségrégationniste sur la base, selon ses propres termes, «de notre haine commune de l’injustice et de notre refus  de se soumettre à elle» et d’une «identité d’aspirations et d’intérêts».
Angry Arab reproduit une lettre adressée par Shimon Peres en 1974 à Eschel Rhoodie, alors  ministre de l’information Sud-Africain.
Lettre de Shimon Peres à Eschel Rhoodie
Lettre de Shimon Peres à Eschel Rhoodie
Cette lettre est mentionnée par The Guardian, journal selon lequel Eschel Rhoodie avait même rapporté de Tel Aviv, en bagage à main, ce qu’il présentait comme un détonateur pour bombe atomique, c’est-à-dire probablement une substance radioactive de nature à provoquer la réaction en chaîne, l’explosion de la matière fissile.
Ci-dessous la traduction de la lettre de l’ami de Laurent Fabius qui a évidemment une longue histoire de soutien à Nelson Mandela.
Ministère de la défense
Tel Aviv, le 22 novembre 1974
Top secret
Cher Dr Rhoodie,
Permettez moi de vous remercier très sincèrement pour les gros efforts que vous avez déployés pour assurer le succès des réunions qui se sont tenues à Pretoria les 13 et 14 de ce mois.
C’est en très grande partie grâce à votre perspicacité, votre clairvoyance et à votre imagination politique qu’une coopération d’une importance vitale entre nos deux pays a été initiée. Cette coopération est basée non seulement  sur des intérêts communs et sur la détermination à résister également à nos ennemis, mais aussi sur les fondations inébranlables de notre haine commune de l’injustice et de notre refus  de se soumettre à elle.
Tout comme je suis conscient du rôle personnel significatif que vous avez joué dès les étapes préliminaires de nos discussions, je suis aussi convaincu  que les nouveaux liens que vous avez contribué à forger entre nos deux pays vont se développer dans une proche identité d’aspirations et d’intérêts qui s’avèreront durablement bénéfiques pour nos deux pays.
Je me réjouis de vous rencontrer à nouveau lors de votre prochaine visite en Israël.
Avec mes chaleureuses et sincères salutations,
Shimon Peres, ministre de la défense

La scandaleuse malhonnêteté de la presse française
La tribune de Vladimir Poutine dans le New York Times et son traitement par la presse française.
1. La tribune
Ce mercredi 11 septembre 2013, le président russe Vladimir Poutine s'est adressé directement à l'opinion publique américaine dans une tribune publiée dans le célèbre New York Times. En voici tout d'abord le contenu traduit en français dans son intégralité :
Les récents événements en Syrie m’ont poussé à m’adresser directement au peuple américain et à ses dirigeants politiques. Il est important de le faire à un moment où la communication est insuffisante entre nos deux sociétés.
Les relations entre nous sont passées par différentes étapes. Nous étions adversaires pendant la Guerre froide. Mais nous avons aussi êtes alliés une fois : nous avons vaincu les nazis ensemble. L’organisation internationale universelle – l’Organisation des nations unies – a ensuite été mise en place pour empêcher qu’une telle dévastation ne se reproduise plus jamais.
Les fondateurs de l’Organisation des nations unies ont compris que les décisions concernant la guerre et la paix devraient être prises par consensus, avec le consentement de l’Amérique et aussi des membres permanents du Conseil de sécurité, cela a été inscrit dans la Charte des Nations unies. C’est cette profonde sagesse qui a permis la stabilité des relations internationales depuis des décennies.
Personne ne souhaite que l’Organisation des nations unies ne subisse le même sort que la Société des nations, qui s’est effondrée parce qu’il lui manquait une véritable force. Cela pourrait se produire si des pays influents contournent les Nations unies et entreprennent une action militaire sans l’autorisation du Conseil de sécurité.
L’éventuelle attaque des États-Unis contre la Syrie, malgré la forte opposition de nombreux pays et des principaux responsables politiques et religieux, y compris le pape, se traduira par plus de victimes innocentes et par la propagation du conflit au-delà des frontières de la Syrie. Une attaque augmentera la violence et déclenchera une nouvelle vague de terrorisme. Il pourrait saper les efforts multilatéraux visant à résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien et déstabiliser davantage le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il pourrait ébranler l’ensemble du système qui régit le droit international.
La Syrie n’est pas l’objet d’une bataille pour la démocratie, mais d’un conflit armé entre le gouvernement et l’opposition, dans un pays multiconfessionnel. Il y a quelques défenseurs de la démocratie en Syrie. Mais il y a bien plus de combattants d’Al-Qaïda et d’extrémistes de tous bords qui luttent contre le gouvernement. Le département d’État des États-Unis a désigné les rebelles du Front al-Nosra, membre de l’organisation de « l’État islamique en Irak et au Levant », comme des organisations terroristes. Ce conflit interne, alimenté par des armes étrangères fournies à l’opposition, est l’un des plus sanglants du monde.
Des mercenaires venus de pays arabes luttent là-bas, et des centaines d’autres proviennent des pays occidentaux et même de la Russie. Ne pourraient-ils pas retourner dans nos pays avec l’expérience acquise en Syrie ? Après s’être battus en Libye, les extrémistes sont allés au Mali. Cela constitue une menace pour nous tous.
Depuis toujours, la Russie a prôné un dialogue qui permettrait aux Syriens d’instaurer un compromis menant à un avenir pacifique. Nous ne protégeons pas le gouvernement syrien, mais le droit international. Nous devons utiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et croire en la sauvegarde de l’ordre dans un monde complexe et turbulent car aujourd’hui cela reste l’une des rares façons de préserver les relations internationales et d’éviter de sombrer dans le chaos. La loi est toujours la loi, et nous devons la suivre que nous le voulions ou non.
Selon le droit international actuel, la force n’est autorisée qu’en cas de légitime défense ou par la décision du Conseil de sécurité. Tout le reste est inacceptable en vertu de la Charte des Nations unies et constituerait un acte d’agression.
Personne ne doute que du gaz toxique a été utilisé en Syrie. Mais il y a tout lieu de croire qu’il a été utilisé non pas par l’armée arabe syrienne, mais par les forces de l’opposition, afin de provoquer, en leur faveur, l’intervention de leurs puissants protecteurs étrangers. Les rapports que des fondamentalistes se préparent à une nouvelle attaque – cette fois contre Israël – ne peuvent pas être ignorés.
Il est alarmant de constater que l’intervention militaire des États-Unis dans les conflits internes de pays étrangers est devenue monnaie courante. Est-ce dans l’intérêt à long terme de l’Amérique ? J’en doute. Des millions de personnes de part le monde voient de plus en plus l’Amérique non pas comme un modèle de démocratie, mais plutôt comme ceux qui s’appuient uniquement sur la force brute, échafaudent des coalitions réunies sous le slogan « vous êtes avec nous ou contre nous ».
Mais la force s’est révélée inefficace et inutile. L’Afghanistan est déstabilisé, et personne ne peut dire ce qui se passera une fois que les forces internationales se seront retirées. La Libye est divisée en tribus et clans. En Irak, la guerre civile se poursuit, avec des dizaines de morts chaque jour. Aux États-Unis, nombreux sont ceux qui établissent une analogie entre l’Irak et la Syrie, et se demandent pourquoi leur gouvernement répète les erreurs du passé.
Que ce soit avec des frappes chirurgicales ou en utilisant des armes sophistiquées, les victimes civiles sont inévitables, y compris les personnes âgées et les enfants, que les frappes sont censées protéger.
Le monde réagit en demandant : si vous ne pouvez pas vous appuyer sur le droit international, alors vous devez trouver d’autres façons d’assurer votre sécurité. Ainsi, un nombre croissant de pays cherchent à acquérir des armes de destruction massive. Ce qui est logique : si vous avez la bombe, personne ne va vous toucher. Alors que nous devrions renforcer la non-prolifération, elle s’érode.
Nous devons cesser d’utiliser le langage de la force et nous devons reprendre le chemin vers un règlement diplomatique et politique civilisé.
Une nouvelle possibilité d’éviter une action militaire a émergé ces derniers jours. Les États-Unis, la Russie et tous les membres de la communauté internationale doivent tirer parti de la volonté du gouvernement syrien de mettre son arsenal chimique sous contrôle international en vue d’une destruction ultérieure. À en juger par les déclarations du président Obama, les États-Unis voient cela comme une alternative à l’action militaire.
Je me réjouis de l’intérêt du président à poursuivre le dialogue avec la Russie sur la Syrie. Nous devons travailler ensemble pour maintenir cet espoir vivant, comme convenu en juin dernier à la réunion du G8 à Lough Erne en Irlande du Nord, et orienter le débat vers la négociation.
Si nous pouvons éviter la force contre la Syrie, cela permettra d’améliorer les relations internationales et de renforcer la confiance mutuelle. Ce sera une réussite commune qui ouvrira la porte à une coopération sur d’autres questions cruciales.
Ma relation professionnelle et personnelle avec le président Obama est marquée par une confiance croissante. J’apprécie cela. J’ai étudié attentivement son discours à la nation mardi. Mais je serais plutôt en désaccord avec l’affirmation qu’il a faite sur « l’exception américaine », affirmant que la politique des États-Unis est « ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnel. » Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit la motivation.
Il y a des grands pays et des petits pays, riches ou pauvres, ceux qui ont de longues traditions démocratiques et ceux qui ont encore à trouver leur chemin vers la démocratie. Leurs politiques sont différentes aussi. Nous sommes tous différents, mais quand nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.
Vladimir Vladimirovitch Poutine,
Président de la fédération de Russie.
Il s'agit d'un texte plutôt bien senti dans lequel Poutine appelle à la paix, à la recherche d'une solution diplomatique, et au respect du droit international.
2. Son traitement par la presse française
Ce n'est pas là l'article d'un journaliste lambda. Alors que s'annonce ce qui nous est présenté comme un conflit majeur, il s'agit de la voix du président de la russie, la deuxième puissance militaire au monde. Et pourtant, AUCUN grand titre de la presse française n'a jugé bon de la publier. Voici un rapide tour d'horizon :
Le Monde titre : "Poutine met en garde Obama avant la rencontre américano-russe à Genève" sans toutefois publier le contenu de cette mise en garde.
20 Minutes titre : "Syrie : Une tribune de Poutine dans le « New York Times » met les lecteurs en colère" sans non plus diffuser l'objet de la colère.
Les échos titre : "Syrie : Poutine charge Obama dans le «  New York Times  »" mais n'en diffuse toujours pas le texte.
Metronews va plus loin et titre : "Syrie : Poutine menace dans le New York Times". Menace, rien que ça. Mais il faut les croire sur parole, on ne pourra pas en lire le contenu.
Euronews titre plus sobrement : "Syrie : tribune de Vladimir Poutine dans le New York Times". Malheureusement la tribune en question n'y est pas plus publiée.
L'Express titre : "Syrie : comment le New York Times a publié la tribune de Poutine". Et évidemment, ne publie pas le texte.
Le Point titre : "États-Unis : une tribune de Poutine dans le "New York Times" fait des vagues". Toujours pas de tribune.
Le Figaro titre : "Syrie : Poutine met en garde Washington". Pas de tribune non plus.
Je vais arrêter là, bien sur vous aurez deviné que des sites comme ceux de TF1 et ou France Télévisions n'ont pas échappé à la règle.
3. Finalement ?
Après une recherche rapide sur google, c'est finalement sur un site dont j'ignorais jusqu'alors l'existence que j'ai trouvé l'intégralité traduite de la tribune de Vladimir Poutine. Ce site s'appelle Ragemag. Il est intéressant de voir toutes les précautions que ce journali en ligne a pensé bonnes de prendre avant de publier un tel texte :
Nous avons pris la liberté de traduire intégralement cette adresse du président russe au peuple américain tout comme nous avions décidé de traduire la lettre de Manning à Obama, car nous pensons qu’il est nécessaire que les citoyens français aient le plus d’informations possibles au sujet du conflit syrien, si complexe. Bien que nous considérons que cette traduction relève de notre devoir d’informer, nous sommes bien évidemment disposés à la retirer sur demande des ayants droit.
Que le New York Times ait accueilli une tribune de Vladimir Poutine ne signifie en aucun cas que le quotidien de référence américain soutient la politique intérieure et les positions internationales du gouvernement russe. Il en est évidemment de même concernant RAGEMAG, la publication de cette traduction intégrale ne visant qu’à informer le lectorat français, notre pays étant hautement concerné par cette question. Il n’en demeure pas moins que nous ne pouvons à aucun moment omettre ou oublier les nombreuses ombres qui planent actuellement sur la Russie, à commencer par les violations des droits de l’Homme, le climat et les lois homophobes, l’oppression de certaines minorités et le bâillonnement de la presse.
En effet, chers lecteurs, vous allez lire un texte mais ne devez surtout pas en croire un traitre mot.
Je dois également souligner que le site d'Alain Soral, Egalité&Réconciliation a publié le texte dans son intégralité et sans préambule.
Enfin, la presse belge a également diffusé un article intéressant sur les réponses de la diplomatie américaine à cette fameuse tribune. Je vous invite vivement à lire ce dernier article.
Je n'ai pas voulu donner un ton trop polémique à cet article, hormis le titre, mais je suis profondément scandalisé par la flagrante malhonnêteté de la presse française. J'espère que mon papier trouvera un écho et que la parole de Poutine sera connue du plus grand nombre.
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