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17 juin 2015

La prise de controle des Etats Unis par les sociopathes

 

La prise de controle des Etats Unis par les sociopathes I

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-prise-de-controle-des-etats-unis-par-les-sociopathes-i.aspx?article=3848837360G10020&redirect=false&contributor=Doug+Casey.&mk=2

Un homme d’affaires avec une envergure internationale, un véritable citoyen du monde,  s’installe et fait des affaires à l’endroit qui lui semble le plus avantageux, et ce peu importe où sont tracées les frontières. Il est un homme diversifié et global, possédant plusieurs passeports, des actifs dans de nombreuses juridictions, et sa résidence dans une autre. Il ne dépend d’aucun pays et les aperçoit tous autant qu’ils sont comme des compétiteurs pour son capital et son expertise.

 

Il fut un temps, vivre la vie d’un homme international n’était rien de plus qu’une possibilité intéressante. Depuis que les Etats-Unis ont commencé à récompenser ceux qui s’y étaient installés, seuls très peu d’Américains se sont lancés dans l’aventure. A l’époque, les Etats-Unis leur offraient bien plus d’avantages que tous les autres pays du monde. Devenir un homme international pouvait attendre.

 

Mais les choses changent. S’enraciner telle une plante n’est plus aujourd’hui une manière judicieuse de survivre et de prospérer. Tout au long de l’Histoire, chaque nation est un jour devenue un endroit dangereux pour ceux y étant coincés. Il se pourrait bien que ce soit désormais au tour de l’Amérique de devenir une nation dangereuse.

 

Pour ceux ayant la possibilité  de devenir des citoyens du monde, c’est bien plus qu’une simple décision intéressante. C’est devenu une manière de protéger ses actifs, voire même sa vie. Ceci dit, je comprends l’hésitation de certains. De nombreuses plantes de supportent pas, elles non plus, d’être déplantées puis replantées ailleurs.

 

Comme tout observateur intelligent est en mesure de le constater, le paysage économique et politique actuel n’offre pas des perspectives très réjouissantes. Nous sommes confrontés à la dépression économique, au chaos financier, à l’inflation, à des taxations de plus en plus importantes, à des régulations, des états-police et, pire encore, à une éventuelle guerre. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je parle bien ici de la situation telle qu’elle se présente actuellement aux Etats-Unis – qui ont historiquement été surnommés la Nation de la Liberté.

 

Comment en sont-ils arrivés là ? Il est vrai que les erreurs de calcul, les accidents, et les inattentions peuvent être des raisons pour lesquelles les choses finissent par mal tourner. Ces éléments ont effectivement un rôle, mais un rôle mineur. Les catastrophes qui nous menacent aujourd’hui sont bien trop importantes pour n’être dues qu’à de futiles inattentions. Lorsque les choses deviennent incontrôlables à grande échelle, ce n’est pas simplement une question de malchance, mais de fautes sérieuses commises par un joueur – voir par chacun d’entre eux.

 

Existe-t-il une racine aux problèmes que je viens de citer ? Si nous parvenions à la déterminer, cela pourrait nous permettre de comprendre comment faire face à ces problèmes.

 

Dans cet article, je tenterai de démontrer que le gouvernement des Etats-Unis, en particulier, est dirigé par les mauvaises personnes. C’est une situation qui dure maintenant depuis de nombreuses années, et qui a désormais atteint un point de non-retour. En d’autres termes, l’immoralité est devenue si prédominante qu’elle en est presque constitutionnelle. Aucun changement ne sera possible tant qu’une crise réelle ne viendra pas bouleverser l’ordre existant. Avant qu’une telle chose ne se produise, la tendance ne fera que s’accélérer.

 

La raison à cela est qu’une certaine classe de gens – les sociopathes – a désormais pris le contrôle sur les institutions Américaines les plus importantes. Ils ont imprégné tous les échelons politiques, économiques, intellectuels et spirituels des Etats-Unis.

 

Qu’est-ce que cela signifie pour les individus ? Cela dépend de votre façon de voir les choses. Etes-vous partisan de votre gouvernement quelles que soient les politiques qu’il entreprend – comme l’ont été beaucoup d’Allemands dans les années 1930-1940-, ou faites-vous tout votre possible pour éviter d’être le complice d’un meurtrier ? Etes-vous le type de passager qui coule avec le bateau, ou celui qui enfile son gilet de sauvetage et part à la recherche d’un canot ? Supportez-vous les marchands vous offrant de bonnes affaires, ou ceux dont les publicités envahissent votre journal télévisé ?

 

La prépondérance du déséquilibre psychique dans la sphère politique n’est pas une question académique. Tout au long de l’Histoire, elle a été une question de vie ou de mort. Elle est la raison pour laquelle les Etats-Unis se sont étendus. Tous les Américains ont des ancêtres qui ont un jour décidé de s’expatrier et de s’installer dans un pays capable de leur offrir un avenir. Les grands perdants ont été ceux qui ont refusé de réfléchir à la question jusqu’à la dernière minute.

 

Je me suis souvent considéré comme étant un rat gamma. Vous avez peut-être déjà lu des études concernant les interactions sociales entre les rats : il existe peu de rats alpha, et de nombreux rats beta. Les rats alpha sont les dominants, et les rats beta les dominés. Un petit pourcentage d’une population de rats est appelé rats gamma. Ils surveillent plusieurs territoires et ont de nombreux acolytes, mais ne cherchent pas à dominer les rats beta, contrairement aux rats alpha. Les personnes étant les plus enclines à aller faire fortune ailleurs ont une personnalité typiquement gamma.

 

Vous pensez peut-être que ce qu’il s’est passé en Allemagne Nazie, en Russie Soviétique, dans la Chine de Mao, et dans le Cambodge de Pol Pot, ne pourrait, pour quelque raison que ce soit, se produire aux Etats-Unis. Il n’existe en réalité aucune raison que cela ne puisse se produire en Amérique aujourd’hui. Toutes les institutions ayant fait des Etats-Unis ce qu’ils sont  ne sont plus aujourd’hui que des artefacts historiques.

 

D’autre part, les sociopathes sont présents partout de manière uniforme. Il n’existait pas plus de personnes maléfiques dans la Russie de Staline, dans l’Allemagne d’Hitler, l’Ouganda d’Amin, la Roumanie de Ceausescu, ou le Cambodge de Pol Pot qu’il n’en existe aujourd’hui aux Etats-Unis. Il suffit simplement que les conditions deviennent favorables à leur bourgeonnement, de la même manière que les champignons apparaissent après la pluie.

 

Aux Etats-Unis, ces conditions requises apparaissent peu à peu. Vous êtes-vous déjà demandé d’où viennent les 50.000 personnes employées par le TSA pour inspecter les voyageurs dans les aéroports ?  La plupart d’entre eux sont d’âge moyen. Avaient-ils un emploi avant de ce lancer dans une carrière que toute personne normale jugerait de dégradante ? La plupart d’entre eux en avaient un, mais se sentaient attirés par un emploi qui leur permette le port d’un costume et les autorise à abuser de leurs confrères citoyens.

 

Un très petit nombre d’entre eux s’imagine qu’il patrouille un état-police, ou joue un rôle dans un petit théâtre. Ces 50.000 personnes sont certainement similaires à celles ayant rejoint la Gestapo – ne visant qu’à satisfaire leur désir de contrôler tout et tout le monde. 

 

Ce qu’il se produit aujourd’hui est une illustration typique de la loi de Pareto : 80% de vos ventes proviennent du travail de 20% de vos vendeurs, et 20% d’une population est responsable de 80% des crimes étant commis en son sein.

 

De la manière dont je vois les choses, le plupart des gens ont un fond équilibré et décent :  leur instinct primaire est la survie. En revanche, 20% d’entre eux sont ceux que l’on pourrait appeler des sources potentielles de problèmes, et sont prédisposés à faire le mal lorsque l’occasion se présente. Ils peuvent aussi bien faire partie du clergé qu’être des postiers ou des serveuses – en temps normal, ils ont l’air d’être comme tout le monde. Ils jouent au baseball les weekends, cajolent leur chien… Cependant, lorsque la chance s’offrira à eux, ils s’engageront dans la Gestapo, la Stasi, le KGB, le TSA… Beaucoup d’entre eux ont de bonnes intentions, mais n’hésiterons pas à employer la force comme solutions à leurs problèmes.

 

Les choses ne s’arrêtent pas là. 20% de ces 20% sont de très mauvais acteurs. Ils occupent des postes administratifs leur permettant d’imposer leur bonne volonté sur les citoyens et, parce qu’ils présentent leur soutien au gouvernement, ils finissent par occuper des emplois très haut-placés. Ils façonnent l’organisation qu’ils dirigent à leur image. Graduellement, les non-sociopathes ne supportent plus de vivre où ils vivent, et choisissent de partir. Le baril se remplit peu à peu de pommes pourries. C’est ce qu’il se passe aujourd’hui aux Etats-Unis. 


La prise de pouvoir des sociopathes aux Etats Unis - II

Il est dommage que Bush, lorsqu’il était président, ait fait une telle affaire du Mal. Il en a discrédité le concept. Il a persuadé son petit peuple que le Mal n’existait que très loin de ses propres frontières, en Corée du Nord, en Irak et en Iran – qui ne sont en réalité que des ennemis choisis de manière arbitraire par les Etats-Unis. Bush a banalisé le concept du Mal jusqu’au point de le rendre banal, dans le même temps que le Mal, le vrai, s’installait dans son environnement immédiat. Cet idiot a même manqué de réaliser qu’il avait fertilisé lui-même ce Mal en tournant les Etats-Unis en état-police après les attentats du 11 septembre.

 

A mon humble avis, la situation est désormais hors de contrôle. Les Etats-Unis traversent une dépression majeure et sont à l’orée d’un chaos financier et d’un effondrement du dollar. Les sociopathes du gouvernement réagiront à cela en renforçant l’état-policier et en déclarant une guerre à l’étranger. Je pense que le futur des Etats-Unis est extrêmement prévisible. Les sociopathes sont des gens très prévisibles.

 

Voici sept caractéristiques qui me viennent à l’esprit et qui peuvent définir un sociopathe, bien que je sois persuadé que cette liste puisse être élargie :

 

  1. Les sociopathes n’ont pas de conscience et ne ressentent pas de remords lorsqu’ils font du mal aux autres. En revanche, ils se font une joie de prétendre le contraire.

 

  1. Les sociopathes placent leurs désirs personnels à un niveau totalement différent de ceux des autres. Leurs désirs sont incommensurables. Ils sont persuadés que la fin justifie les moyens. Et là encore, ils se font une joie de prétendre le contraire.

 

  1. Les sociopathes se considèrent supérieurs aux autres, dans la mesure où ils ne ressentent aucune émotion et n’ont aucun sens éthique – ils sont au-dessus de tout çà. Ils sont arrogants, et prétendent ne pas l’être.

 

  1. Les sociopathes refusent de faire face à leurs responsabilités lorsque les choses tournent mal. Vous n’en tirerez jamais d’excuses sincères.

 

  1. Les sociopathes ont une notion très étrange de la propriété privée. Ce qui est à eux est à eux, et ce qui est à vous est également à eux. Ils défendent donc l’inflation et les taxes comme étant de bonnes choses.

 

  1. Les sociopathes s’en prennent généralement aux mauvaises personnes. S’ils perdent leur portefeuille, ils battent leur chien. Si des avions s’écrasent dans des immeubles, ils attaquent l’Afghanistan.

 

  1. Les sociopathes aiment diffuser des rumeurs destructrices et falsifient toutes formes d’informations afin de s’en prendre aux autres.

 

Ils sont des menteurs chroniques, enthousiastes et très convaincants. Ils croient généralement en leurs propres mensonges, et ne sont de ce fait pas faciles à repérer, dans la mesure où les gens normaux tendent à penser que les autres leurs disent la vérité. Ils ne portent que très rarement une moustache en guidon commeSnidely Whiplash, et cultivent un réseau social qui leur permet d’éviter les suspicions. Vous pouvez compter sur eux pour rester très ‘politiquement corrects’ en public. Comment un homme du Congrès ou un sénateur pourrait-il supporter des associations caritatives et être une mauvaise personne ? Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour déguiser ce qu’ils sont vraiment, et cela ne les dérange pas.

 

Les élites politiques sont essentiellement des sociopathes. Ils ne sont pas seulement des êtres humains anormaux. Ils sont à peine humains. Ils sont une sous-espèce séparée du reste de l’Humanité, différenciée par ses qualités psychologiques particulières. Il est aussi facile pour un être humain normal de tomber en accord spirituel avec eux que de s’accoupler avec un homme de Neandertal : c’est possible, mais il ne pourrait en ressortir rien de bon.

 

Cela devient un problème de taille à mesure qu’une société se politise. En temps normal, les sociopathes tendent à paraître comme tout le monde. Ils commettront peut-être des crimes lorsqu’ils se penseront en sécurité, mais la société ne leur permet pas plus. Cependant, lorsque le gouvernement, plutôt que de protéger ses citoyens face à la force, utilise la force pour imposer ses lois et taxes, ces liens sociaux s’effilochent. Le regard des autres, la pression de groupe, la morale, et toutes qualités propres à une société saine, sont remplacées par des régulations policées et financées par la taxation. Les sociopathes sont sensibles à ces changements. Ils commencent alors à intégrer la bureaucratie et les agences régulatrices du gouvernement, et sont payés pour faire ce qu’ils ont toujours rêvé de faire.

 

C’est très simple. Les gens peuvent interagir de deux manières : volontairement, ou sous la contrainte. Le gouvernement est une forme pure et simple de contrainte, et les sociopathes sont attirés par son pouvoir et par sa force.

 

Une grande majorité des Américains acceptera la situation pour deux raisons : premièrement, ils ne disposent pas d’ancre philosophique pouvant leur permettre de ne pas être propulsés contre les rochers. Ils ne disposent plus de croyance commune, et la plupart de leurs opinions – ‘Nous avons besoin d’une sécurité sociale renforcée’, ‘nos troupes doivent combattre le Mal chez lui avant que nous n’ayons à le combattre chez nous’, ‘Les riches doivent payer plus’… - ne sont que des opinions réactionnaires. Deuxièmement, les Etats-Unis sont aujourd’hui une nation trop confortable, une nation de consommateurs trop nourris, heureuse de son statu quo mais n’étant pas prête à remettre en question sa viabilité.

 

Il est insensé de radoter au sujet de la Nation de la Liberté dans le même temps que les émissions de télé-réalité et les émeutes à Walmart sont plus proches du monde réel. Une grande majorité d’Américains est, bien entendu, à l’origine de ce pourrissement – les candidats à l’élection présidentielle dépensent des millions afin de mener campagne et d’établir des sondages pour ensuite leur régurgiter ce qu’ils veulent entendre. Un pays est en déclin aussitôt qu’il se met à penser qu’un niveau de vie élevé doit être la norme et que tout le monde dit avoir accès aux mêmes biens, dans le même temps qu’une poignée de fortunés s’assemblent afin de soustraire par la force leurs richesses aux plus faibles. Le lobbying et la taxation n’ont jamais été en mesure de remplacer l’innovation et la production. 

 

Il était intéressant d’entendre Mitt Romney, candidat aux élections présidentielles, parler récemment des classes modeste, moyenne et supérieure. Romney ne vaut pas beaucoup mieux que son prédécesseur John McCain. Il a néanmoins raison sur un point : la pauvreté. 50 millions de personnes ont accès à Medicaid, et 46 millions reçoivent, en plus d’autres formes d’aides, des coupons repas. Il a également raison lorsqu’il parle des riches : il n’est pas nécessaire de s’en soucier pour le moment – du moins pas tant qu’une révolution n’aura pas fait son apparition. Il dit se faire du souci pour a classe moyenne, mais ne prévoit pas de lui venir en aide. Il a raison de dire que le problème provient de la classe moyenne. Il ne parvient simplement pas à mettre le doigt dessus.

 


La prise de pouvoir des sociopathes aux Etats Unis - III

La classe économique à laquelle appartiennent les gens est généralement définie en fonction de leurs valeurs et de leur psychologie. Chacune des trois classes économiques possède un profil psychologique qui lui est propre. La classe économique la plus basse est caractérisée par l’apathie. Elle ne possède rien, et s’en moque complètement. Ceux qui y appartiennent son hors-jeu, et ne prévoient pas de faire quoi que ce soit pour que la situation change : ils sont résignés à accepter leur destin. La classe supérieure, quant à elle, est caractérisée par l’arrogance et l’appât du gain. Ceux qui lui appartiennent ont tout ce qu’ils désirent, et pensent que c’est ce qu’ils méritent – que ce soit ou non le cas. La classe moyenne – du moins pour ce qui concerne le monde d’aujourd’hui – est caractérisée par la peur. Ceux qui y appartiennent craignent de perdre leur emploi et de tomber dans la classe inférieure, craignent de ne pouvoir rembourser leurs dettes ou de ne pouvoir emprunter plus, craignent d’être incapables d’évoluer.

 

Le problème de tout cela est que la peur est une émotion négative, dangereuse, et potentiellement destructrice. Elle peut très rapidement se transformer en colère et se manifester par la violence. Il est impossible de prédire jusqu’où elle peut aller. Tout ce qui est sûr, c’est qu’elle soit capable de déboucher sur une catastrophe. S’il est une chose susceptible d’exacerber encore plus la situation, c’est que ces trois classes reposent entièrement, mais de manière différente, sur le gouvernement. Si le gouvernement venait à faire banqueroute, elles en seraient toutes grandement affectées.

 

Avec des sociopathes au pouvoir, il se pourrait fortement que nous finissions par assister à une nouvelle expérience de Milgram, cette fois-ci à l’échelle nationale. Pour le cas où vous ne vous en souviendriez pas, lors de cette expérience, les chercheurs ont demandé à des membres du public de torturer des sujets (qui, ce que le public ne savait pas, étaient des acteurs) en leur faisant subir des électrochocs de plus en plus importants jusqu’à atteindre des niveaux mortels. La majorité du public fit ce qu’on lui demandait, après que des personnes ayant de l’autorité leur aient assuré que ce qu’ils faisaient était normal et nécessaire. Aujourd’hui, les hommes d’autorité sont en grande partie des sociopathes.

 

QUE FAIRE

 

L’une des choses à considérer est la manière dont vous, en tant que personne attachée à la liberté, pourrez continuer de vivre dans un monde de plus en plus contrôlé par les sociopathes. Je suppose que cela vous sera très difficile, à moins que vous ne parveniez à vous isoler complètement du monde extérieur. Nous sommes programmés de la même manière que toutes les autres créatures de notre planète. Notre dénominateur commun est la survie. Les gens désirent survivre en tant qu’individus, en tant que familles. A dire vrai, ils veulent que l’ensemble des groupes auxquels ils appartiennent puissent survivre, du simple fait que la survie de ces groupe permet à leur survie en tant qu’individu. Les Marines, en tant qu’individus, désirent que le corps des Marines survive. Les Catholiques, en tant qu’individus, désirent défendre la survie de l’Eglise de Rome.

 

C’est pourquoi, durant la seconde guerre mondiale, beaucoup d’Allemands se sont ‘volontairement’ transformés en bourreaux – ils supportaient le Reich pour les mêmes raisons que les Marines supportent aujourd’hui le corps des Marines, et que les Catholiques supportent leur groupe. En plus de cela, n’oublions pas qu’à l’époque, le Reich Allemand était attaqué de toutes parts. Les Allemands ont donc décidé de répondre aux ordres qui leur étaient donnés et de livrer ceux de leurs voisins qui se montraient les moins enthousiastes. S’ils manquaient à supporter le Reich, ils savaient que les armées étrangères allaient s’emparer de leur pays, violer leurs filles, piller leurs maisons, et probablement les tuer. Les Allemands ont donc décidé de joindre les rangs de leurs dirigeants, même s’ils savaient parfaitement que ceux-ci étaient de parfaits sociopathes. Si la même chose se produisait aux Etats-Unis aujourd’hui, il ne fait aucun doute que les Américains en feraient de même.

 

Les Américains en ont toujours fait ainsi. Durant la guerre entre les Etats, avoir des propos anti-guerre était considéré être un acte criminel. Il en est allé de même au cours de la première guerre mondiale. Durant la seconde guerre mondiale, les immigrés Japonais ont tous été placés en camps de concentration pour des raisons infondées et raciales. Au cours des premières années de la guerre froide, le maccarthisme y était rampant. L’exemple le plus frappant en est la formation de légions parmi les communautés humaines. C’est un phénomène qui est également observable parmi une communauté de poulets. Si un oiseau a une plume de travers, les autres s’en prennent à lui, jusqu’à éventuellement le tuer. Cette plume de travers est le signe d’une différence, et paraît comme étant un signe de non-appartenance au groupe. Les poulets différents des autres doivent mourir.

 

Les personnes éprises de liberté, qui tendent à être plus intelligents, mieux informés et plus indépendants que les autres, se trouveront, à mesure que la crise se développera, en une position de plus en plus délicate. La plupart d’entre eux ne s’associeront pas au nouveau groupe de pensée qui accompagne inévitablement les guerres et autres crises majeures. Ils seront donc aperçus comme n’étant pas dignes de confiance, voire comme étant des traitres. Comme l’a une fois dit Bush, ‘Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous’. Il aurait également pu ajouter ‘Et je me fiche de ce que la Constitution puisse en dire. Il est clair que ce document fondateur de l’Etat américain n’est plus qu’une lettre morte.

 

Il est très difficile pour un individualiste de rester sans rien dire lorsqu’il est témoin de choses terribles. Mais il est nécessaire qu’il apprenne à garder le silence, comme l’a fait HL Mencken durant les deux guerres mondiales. Dans notre monde d’aujourd’hui, rester silencieux ne sera pas suffisant. Le gouvernement dispose désormais d’informations concernant l’ensemble de ses citoyens. Il pense connaître dans les moindres détails leurs idéologies, leurs désirs et leurs peurs. C’est pourquoi la crise qui approche aujourd’hui pourrait être bien plus grave que toutes celles que nous avons pu voir jusqu’alors. Si vous êtes une personne sage, alors vous penserez certainement à emménager ailleurs, quelque part où vous pourrez vous permettre d’être un outsider et aurez la possibilité d’avoir un point de vue excentrique sur les choses. C’est la raison pour laquelle je passe de plus en plus de temps en Amérique Latine. Pour dire la vérité, il sera difficile de trouver un endroit sûr au cours de ces prochaines années. Le mieux que vous puissiez espérer est que les choses tournent en votre faveur.

 

Le meilleur moyen d’y parvenir est de diversifier vos actifs à l’échelle internationale. Investissez votre patrimoine sur des actifs réels. Tissez des liens avec des personnes ayant les mêmes idéaux que vous. Et restez vigilants face aux spéculations qui émergent souvent en temps de conjoncture chaotique.

 

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