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29 juin 2017

ASSASSINAT DE JFK : ETUDE D'UN COUP D'ETAT (partie 9)

 

ASSASSINAT DE JFK : ETUDE D'UN COUP D'ETAT (partie 9)

le Vietnam est devenu par la suite ouvertement Communiste. En 1946, les combats entre les Français et les partisans Viet-Minh ont éclatés. Cela marqua le début de la guerre d'Indochine. Les Français, tenant avec l'Empereur du Viet-Nam, Bao-Daï, soutenu par plusieurs ethnies du pays. Se battant contre les partisans Communistes, dirigés par Ho Chi Min.

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ASSASSINAT DE JFK : ETUDE D'UN COUP D'ETAT (PARTIE 9)

Publié le 6 Avril 2011 par Scaramouche

Les raisons pour lesquelles le Président Kennedy a été tué.

Pour provoquer la guerre du Vietnam.

L'explication et les raisons habituelles évoquées régulièrement de la guerre du Vietnam, est qu'il s'agissait d'une tentative pour le Sud-Vietnam et les Etats-Unis d'empêcher les Communistes du Vietnam du Nord (Le Viet-Cong) de s'unifier le Nord avec le Sud Vietnam, et dont ils deviendraient les dirigeants de ce nouveau pays, après la réunification. 

Même si c'est un peu long, il faut ici reprendre la chronologie des évènements, qui menèrent à deux franges distinctes au Vietnam, pour bien comprendre la situation de cette région à l'époque.

En 1941, la Ligue pour l'indépendance du Vietnam (le Viet-Minh) avait été créé (avec la bénédiction des autorités Japonaises) pour être un parti nationaliste, réclamant l'indépendance du Vietnam, alors sous domination Française.(1)

Le 2 septembre 1945, moins d'un mois après que le Japon ait capitulé, provoquant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Ho Chi Minh, chef du Viet-Minh, a officiellement déclaré l'indépendance du Vietnam. Le Viet-Minh avait politiquement une base solide (il militait depuis 1941) et le soutien de la population, principalement dans le nord du pays. Les Français voulaient reprendre le contrôle en Indochine, cependant, il fallait maintenant accepter l'idée de reconnaître le Vietnam comme un Etat libre dans l'Union Française. Ce qui fût ratifié, suite à la rencontre et aux pourparlers du Général Leclerq avec Ho Chi Min.

le Vietnam est devenu par la suite ouvertement Communiste. En 1946, les combats entre les Français et les partisans Viet-Minh ont éclatés. Cela marqua le début de la guerre d'Indochine. Les Français, tenant avec l'Empereur du Viet-Nam, Bao-Daï, soutenu par plusieurs ethnies du pays. Se battant contre les partisans Communistes, dirigés par Ho Chi Min. Après la défaite de Dien-Bien-Phu et la conférence internationale de Genève en 1954, un cessez-le-feu fût négocié. 
Pour séparer les belligérants, les participants à la conférence avaient décidé que les Français et les Vietnamiens sous commandement Français, devaient se déplacer au sud du 17ème parallèle et le Viet-Minh, se rendre au nord du 17ème parallèle, qui avait été définie comme ligne de démarcation militaire, entourée d'une zone démilitarisée (DMZ). Des milliers de personnes en conséquence ont fuis vers le nord ou le sud hors de leurs foyers, en fonction de leur sympathie politique. Et les Français ont commencé à se préparer à quitter le Vietnam.
Le Communistes dirigeaient par le Viet-Minh avaient le contrôle de la moitié nord du Vietnam, devint le Nord-Vietnam, tandis que la moitié sud, devenue non communiste, devint le Sud-Vietnam. Ngo Dinh Diem sera nommé Premier ministre du Sud-Vietnam, au cours des négociations d'armistice.

Les Accords de Genève stipulaient que des élections libres devaient se tenir au Vietnam en 1956 sous la surveillance d'un comité de contrôle international, dans le but de réunifier les deux parties du Vietnam en vertu d'un gouvernement, qui serait élu par un peuple unique. Le Nord-Vietnam devait gagner cette élection. Mais Diem, qui avait consolidé son contrôle sur le Sud-Vietnam, refusa d'organiser les élections prévues. Les Etats-Unis ont appuyé sa position. En réponse, les Nord-Vietnamiens ont décidé d'unifier le Sud et le Nord-Vietnam par la force militaire plutôt que par des moyens politiques.


Les Américains se mettent à soutenir le Sud-Vietnam.


Le Secrétaire d'Etat Américain John Foster Dulles, craignant la propagation du Communisme en Asie, a persuadé le gouvernement des Etats-Unis, de fournir une assistance économique et militaire au régime de Diem (ce qui le fera devenir de plus en plus impopulaire auprès de la population du Sud-Vietnam). Diem se mit a remplacer les représentants des conseils de villages élus traditionnellement, par des administrateurs nommés directement par Saigon. Il a également provoqué la colère des bouddhistes en sélectionnant des compatriotes catholiques pour les postes et les positions clés, dans le gouvernement. Le gouvernement Diem a commencé à maltraiter les bouddhistes, au point qu'il y eut des émeutes dans les rues.

La guerre de propagande et les méthodes de combat de guérilla, devinrent le maitre-mot de l'armée du Nord-Vietnam. Les combattants Viet-Minh, qui avaient plusieurs années d'expérience dans ce domaine, suite à la guerre d'Indochine, devinrent "l'armée régulière du nord". Et ils furent appuyé en cela par les Viet-Cong, qui opéraient dans le Sud-Vietnam (les combats avaient commencé). Le gouvernement Diem avait demandé et obtenu des conseillers militaires Américains et du matériel supplémentaire pour constituer l'armée de la République du Vietnam (ARVN) et de la police, mais il n'arrivait pas à mettre un terme à la présence et à l'influence croissante des forces Communistes vietnamiennes dans le Sud, avec les actions du Viet-Cong. Voilà comment les Américains s'engagèrent dans le "bourbier" Vietnamien.


La situation au Vietnam quand Kennedy était président.


De 1962 à 1963, le président Kennedy avait augmenté le nombre de conseillers militaires et de soldats, qui passèrent de 800 à 16000 hommes. 

Le 31 octobre 1963 à une conférence de presse, Kennedy a annoncé publiquement son intention de retirer un millier d'hommes du Sud-Vietnam à la fin de 1963. Un journaliste l'a interrogé sur la réduction des troupes en Extrême-Orient. Voici toute la question et la réponse de Kennedy:

Journaliste: "Monsieur le Président, revenons à la question des réductions d'effectifs, qui sont destinés à tout l'Extrême-Orient à l'heure actuelle - notamment en Corée et y a-t-il accélération dans le retrait à destination du Vietnam?"

Le président Kennedy: "Eh bien comme vous le savez, lorsque le secrétaire McNamara et le général Taylor sont revenue, ils ont annoncé que nous nous attendons à retirer un millier d'hommes du Sud-Vietnam avant la fin de l'année. Et il y a eu une référence à celle du général Harkins. Si nous sommes en mesure de le faire, ce sera notre agenda. Je pense que la première unité, le premier contingent, serait de 250 hommes qui ne sont pas impliqués dans ce qu'on pourrait appeler les opérations de première ligne. Ce serait là pour nous un espoir que le nombre d'Américains diminue de mille hommes, au lieu que le nombre s'intensifie et c'est ce qui sera menée au Sud-Vietnam."

 

Le lendemain même, le 1er novembre 1963, le président sud-vietnamien Ngo Dinh Diem a été tué dans un coup d'Etat (qui avait été soutenu par la CIA) (2). Diem était devenu un embarras pour les Etats-Unis et avait été encouragé à démissionner, mais il avait refusé.

Les nouvelles de la mort de Diem ont outragées Kennedy. Le général Maxwell Taylor l'a décrit: il "bondit sur ses pieds et se précipita hors de la salle avec un air de stupeur et une consternation sur le visage que je n'avais jamais vu auparavant." George Smathers se souvient que Kennedy a accusé la CIA, en disant "J'ai quelque chose à faire pour ces salauds, ils devraient être dépouillés de leur pouvoir exorbitant". Mike Forrestal dira: J'ai vu le président peu après qu'il a appris que Diem et Nhu étaient morts. Il était sombre et agité. Je ne l'avais pas vu aussi déprimée depuis la Baie des Cochons. Kennedy a accusé le coup quand on lui apprit ces meurtres. Forrestal a estimé que l'assassinat "le secoua personnellement" et "le gênait comme une question morale et religieuse. Cela ébranla sa confiance, je crois, dans le genre de conseils qu'il recevait au sujet du Sud Vietnam."  

Le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, le nouveau président Johnson a annulé l'ordre que Kennedy avait signé de retirer un millier d'hommes du Vietnam d'ici la fin de l'année, en signant le NSAM 276. Et ce même jour Lyndon Johnson a accepté la nomination de l'ambassadeur Américain, Henry Cabot Lodge, et lui a dit qu'il n'était pas disposé à perdre le Vietnam. Il lui dira même "Dite aux généraux à Saigon que Lyndon Johnson à l'intention de tenir sa parole."
Le 2 août 1964, l'incident du golfe du Tonkin est survenu et la résolution du golfe du Tonkin a ensuite été ratifié par le Congrès. Ce fut le début de la participation militaire de grande envergure, au Vietnam. (3) 
Mais le président avait ordonné en représailles, le bombardement du Nord Vietnam pour la première fois et la résolution du golfe du Tonkin a été étendue pour autoriser Johnson à "prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les forces Américaines et "prévenir toute nouvelle agression". Plus tard, l'effectif des soldats Américains au Vietnam passa de vingt mille, à cinq cent mille hommes en quelques mois.

Johnson fit également une fausse déclaration, reprise et relayée par les journaux et les médias que le 4 août 1964, que les Nord-Vietnamiens avaient attaqué les destroyers Américains une seconde fois. 

Le 7 août 1964, la résolution du golfe du Tonkin est adoptée à l'unanimité à la Chambre des Représentants et par 88 voix contre 2 au Sénat. La "guerre du Vietnam" venait officiellement de commencer. Dix ans plus tard, 58229 soldats Américains et près d'un demi million de Nord-Vietnamiens étaient morts. L'industrie militaro-industrielle y trouvant son compte, par la fourniture d'armement et d'équipement pour la guerre, qui leur feront engranger des milliards de dollars de bénéfices.


Parce qu'il voulait restructurer l'état-major du Pentagone et envoyer plusieurs généraux à la retraite.

Kennedy voulait rajeunir l'état-major et surtout le "Joint Chief of Staff", les chefs de l'état-major inter-arme. Il voulait en mettre beaucoup en retraite anticipée, et les remplacer par des généraux plus jeunes et plus "ouvert", dirons-nous, aux changements que subissait le monde à cette époque. Qui serait plus compréhenssif à une ouverture vers l'URSS et moins "va-t-en guerre" que l'équipe en place, dont il avait pût juger les convistions, lors de la crise des missiles de Cuba. Et bien-sûr, ceux-ci ne voulaient pas quitté leurs places. Et plusieurs d'entre eux, de leurs postes privilégiés au Département de la Défense, avaient les moyens d'intervenir pour faciliter l'attentat.



Parce qu'il voulait mettre fin au règne tout-puissant de la CIA et à l'activité d'une frange de l'agence qui menait des opérations à l'insu du gouvernement.

Au début de son mandat, Kennedy a montré qu'il voulait restructurer le Conseil National de Sécurité et mettre, ce que l'on appelait alors "les activités de renseignement et de guerre psychologique de la Guerre Froide", sous la direction de son contrôle direct. Le 19 février 1961, Kennedy signia le "Executive Order 10920" qui a mit fin au fonctionnement du Conseil de Coordination, c'est déjà une étape. Les opérations du Conseil de coordination furent désormais dévolues au "Joint Chief of Staff", "l'Etat-major Inter-armes". 

Le Décret 10920 a montré qu'il voulait prendre le contrôle de toutes les activités du renseignement et qu'il voulait mettre les opérations sous le contrôle direct de son équipe de Sécurité Nationale. Cela sera accéléré par un Mémorandum de sécurité du 28 juin 1961, dans lequel Kennedy remettait en cause la suprématie de la CIA.

Il y a trois documents déclassifié de la sécurité nationale, des protocoles d'action (NSAM) publiés le même jour à l'Etat-major inter-armes, et également transmis à Allen Dulles, alors directeur de la CIA. Dont le NSAM 55-57 (document ci-dessous), qui placait les opérations sous le contrôle de l'Etat-major inter-armes. Selon le Colonel Fletcher Robert Prouty (le "monsieur X", du film "JFK" d'Oliver Stone), ils étaient les principaux moyens de Kennedy, pour avoir un contrôle sur les opérations secrètes de la CIA.

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Par conséquent, le Mémorandum du 28 juin 1961, l'E.O. 10920 et le NSAM 55-57, révèlent qu'une lutte de pouvoir se passait pour le contrôle des opérations et des activités du renseignement, au sein même de l'Administration Américaine, entre le président et la CIA. Kennedy le faisait dans le but de faire cesser les activités clandestines auxquelles se livraient la CIA. Alors que cette dernière, ne cherchait qu'a garder son pouvoir et ses prérogatives. Dérrière ces activitées, se cachent de nombreuses personnes, qui ont contribuées à la mise en œuvre de l'assassinat le 22 novembre 1963.


Parce qu'il voulait taxer les compagnies pétrolières.


Kennedy voulait taxer les profits des compagnies pétrolières Américaines à l'étranger. Les ventes de pétrole à l'étranger étaient, et ce par une loi datant du début du siècle, exonérées d'impôt sur leur profit à l'étranger. Kennedy voulait les taxer à 15%. Et les grandes compagnies pétrolières y ont vu, une véritable "déclaration de guerre", de la part du président (et voulaient bien-sûr l'en empêcher par tous les moyens). Et il faut signaler aussi, que plusieurs pétroliers avaient aussi une participation dans des entreprises de fabrication d'armement. Ils avaient donc aussi un lien étroit avec le complexe militaro-industriel.


Parce qu'il voulait redonner au Gouvernement Américain, la liberté d'action sur sa monnaie.

La plupart des gens savent que le rôle de la Banque fédérale de réserve (la "Fed") est de fabriquer les dollars, la monnaie Américaine. Mais la Réserve fédérale n'a de "Fédérale" que le nom. Elle est en fait privée. Cela étant contraire à la Constitution des Etats-Unis, qui dit que c'est le gouvernement qui est sensé créer l'argent (le 16e amendement), qui à son tour devrait être indexé sur "le standard" or ou l'argent.

Kennedy voulait mettre fin à tout ça, pour mettre en place la possibilité de créer gratuitement, pour le gouvernement, de la monnaie sans devoir payer des intérêts, qui serait soutenu par une valeur. Contrairement à la monnaie fabriquée par la Réserve fédérale, qui n'était plus soutenu par une indexation sur l'or ou l'argent (depuis la loi de Roosevelt, après la crise de 1929, qui interdira aux Américains de détenir de l'or, sous peine d'amende ou de prison). Il voulait payer la dette des États-Unis de cette façon. Bien sûr, ce fût une chose très dangereuse pour lui, de vouloir mettre fin à la puissance et au pouvoir que les banquiers internationaux avaient sur le gouvernement Américain. On peut dire que ce fût encore plus dangereux pour lui, que de vouloir détruire la CIA.

Kennedy avait signé le "Executive Order 11110" le 4 juin 1963, cinq mois seulement avant son assassinat. Ce décret renvoyait le pouvoir d'émettre de la monnaie au gouvernement, sans devoir passer par la Banque Fédérale de réserve. Kennedy avait donné au Trésor l'autorisation de délivrer des certificats d'argent contre des lingots d'argent, ou des dollars d'argent prit dans le Trésor. Cela signifiait que la fabrication de la monnaie par le gouvernement était garantie et que pour chaque once d'argent dans le Trésor des Etats-Unis, existerait une monnaie en contre-partie, qui serait mise en circulation. En signant le E.O. 11110, Kennedy ne s'imaginé sans doute pas, qu'il signait son arrêt de mort.

Et l'une des premières décisions de Lyndon Johnson, après sa prise de pouvoir, sera de faire annuler le décret 11110 et de faire retirer progréssivement la coupure de 5 dollars (qui était échangeable en or) que Kennedy avait commencer à mettre en circulation, la première coupure de billet qui n'était pas fabriqué par la Fed, mais bien par le gouvernement Américain.(4)


Lindon B. Johnson avait beaucoup de choses à se repprocher.

Parmi les hommes politiques proche de Kennedy, (puisqu'ils étaient comme lui, Démocrates), il faut savoir que même si il y a officièlement deux partis uniques aux Etats-Unis, à l'intérieur de ces même partis, il y a deux franges, l'une est libérale et l'autre est conservatrice. Kennedy était le chef de file de la branche libérale (qui voulait plus de droits pour les minorités), tandis que Johnson était chef de file de la branche conservatrice (en fait, on pourrait dire quasiment d'extrême-droite). Lindon Johnson nourrissait une forte rancune envers Kennedy, de ne pas avoir était choisi lors des primaires pour être candidat à la présidence. 

De plus, par les enquêtes menées par Robert Kennedy, alors ministre de la justice, Kennedy savait que jonhson avait trempé dans plusieurs affaires de corruption, de financement occulte (par l'argent provenant de la mafia et des compagnies pétrolières) de ses campagnes électorales et même d'avoir fait supprimer plusieurs de ses adversaires politiques, durant les années précédentes. Et le président avait même déclaré à la presse qu'il souhaitait que l'enquête suive son cour et aboutisse, qu'elle qu'en soit le résultat. Et que Johnson risquait, peut-être dès le début 1964, de passer en justice où il aurait pût alors être condanné a plusieurs années de prison (et peut-être même à la prison à vie).
Et Johnson savait que kennedy était au courant, par le directeur du FBI J. Hedgard Hoover, parce que ce dernier faisait écouter les conversations téléphoniques de Robert Kennedy, alors ministre de la justice.


Et Kennedy avait prévu de remplacer J. Hedgard Hoover, à la tête de FBI. Johnson et Hoover y voyaient donc un intérêt commun. Et une fois président, Johnson nommera Hedgard Hoover, directeur à vie du FBI (une véritable première).


Kennedy avait prévu de faire des révélations.

On ne saura peut-être jamais exactement ce qu'il avait décidé de dévoiler au peuple Américain, mais l'on sait, pas des confidences à des proches, qu'il avait prévu de faire des révélations importantes. 


Pour eux, Kennedy était devenu un personnage impossible à contrôler, et qui voulait assumer sa présidence, avec une totale indépendance.

Dès le début de son mandat, Kennedy se verra contesté dans sa politique et ses décisions et s'est constitué autour de lui, une concordance d'intérêt, entre tous ceux que ses décisions politique génaient. 

Kennedy avait comprit que le "complexe militaro-industriel" (celui-là même, contre lequel avait prévenu Enseinower en 1954) allié au système de renseignement Américain (la CIA), représentait en fait, un "état dans l'état" et avait un énorme pouvoir. Et il voulait mettre fin à la nuisance et aux actions de cette engence. Alors que les présidents précédents avaient préféré suivre le mouvement et "marcher dans la combine", pourrait-on dire, Kennedy ne l'entendait pas de cette oreille et voulait assumer son rôle de président en totale indépendance, par rapport à tous ces groupes de pression. Et ce seront ces groupes de nombreuses personnes, qui ont, de par leur influence, leur position clé, et leurs responsabilités, puent contribuer à la mise en œuvre de l'assassinat du 22 novembre 1963.

Cela a constitué en un coup d'état, organisé par plusieurs personnes de l'administration du gouvernement, des autorités militaires et de l'organisme de l'appareil de renseignement. En réunissant leurs forces, ils disposaient de suffisemment de moyens, tant humains que techniques, pour réussir leur objectif. Et il faut bien dire, qu'ils y trouvaient tous leur compte. Mais ce n'était pas seulement de supprimer un président, l'objectif était aussi d'assurer un changement de pouvoir, afin de pouvoir garder ce "pouvoir occulte", ce "troisième pouvoir", à l'intérieur du gouvernement des Etats-Unis.

En tous cas, les présidents suivants ont comprit le message, étant donné qu'ils ont tellement la crainte de finir comme Kennedy, que depuis les années soixante, plus aucun d'entre-eux ne tente de s'opposer à la banque fédérale, ni à la CIA, ni au complexe militaro-industriel.


Une question se pose alors, ces hommes qui "tiraient les ficelles en sous-mains", et ont depuis influencé la politique Américaine dans le monde, sont-ils encore au pouvoir aujourd'hui ? Et sinon, depuis le temps qu'ils ont disparu, qui les a remplacé, au sein de ce "gouvernement secret" ?

 

(1) Lors de l'occupation Française, l'Indochine était constituée de 4 protectorats et de 1 colonnie. Le térritoire que l'on appèlera par la suite "le Vietnam" pendant la guerre 1962-1975, était en fait composé des provinces de l'Annam, du Vietnam et du Tonkin (représentant une supérficie trois fois moins étendue que celle sur laquelle sur battront les Français pendant la guerre d'Indochine (1946-1954).

(2) Pour plus d'informations, voir "Les Blacks Program: Le Projet Bloodstone".

(3) Voici résumé l'incident du golfe du Tonkin: trois bateaux Vietnamiens du Nord avaient tiré des torpilles sur le destroyer Maddox. Les artilleurs Maddox et les avions du porte-avions Ticonderoga ont riposté, endommageant sérieusement deux des navires et coulant le troisième. 

(4) Le premier acte Lyndon Johnson une fois président, après avoir prêté serment dans "Air Force One", a été de remettre en vigueur le "Federal Reserve Act" que Kennedy avait révoqué et de faire payer le milliard de dollars, pour pouvoir racheter la clause de cette loi, pour pouvoir la modifier.

Sources:
"Autopsie d'un crime d'état", par William Reymond, Editions Flammarion;
"Les années de crise", par Beschloss Michael, Editions Perennial;
"Un millier de jours", par Arthur Schlesinger, Editions Mariner Books;
"La présidence de John F. Kennedy", par Parmet Herbert, Editions Press Easton;
Radio Ici et Maintenant, "Révélations inédites sur l'attentat de Kennedy" par J.M. Roeder, émission du 18 novembre 2003;
La conférence de presse de JFK du 31 octobre 1963, enregistrement de la conférence de presse fournie par la John F. Kennedy Library, service audio-visuel, Colombie-Point, Boston, MA 02125.
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