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13 juin 2015

Les premiers saints d'Afrique noire

 

Les premiers saints  d'Afrique noire

E. Dale LeBaron
professeur d'histoire et de doctrine de l'Église
à l'université Brigham Young
  
      Bien que l'Église ait été établie en Afrique du sud en 1853, plus d'un siècle s'écoula avant que la prédication ne commence officiellement parmi les Noirs en Afrique. En 1960, quand Glen G. Fisher fut relevé de son appel de président de mission en Afrique du Sud, la Première Présidence lui demanda de prendre des renseignements sur des groupes religieux du Nigeria qui avaient pris le nom de l'Église. Frère Fisher les trouva dévoués à l'Évangile rétabli et recommanda qu'on leur envoie des missionnaires. Pendant les six ans qui suivirent, les dirigeants de l'Église essayèrent, en vain, d'obtenir la permission de faire du prosélytisme au Nigeria. Ces efforts furent abandonnés en 1966, devant l'impossibilité d'obtenir des visas.
      Malgré les retards de l'œuvre missionnaire officielle, les convertis non baptisés d'Afrique recevaient de la documentation de l'Église et des directives. Souvent, ces gens dévoués faisaient beaucoup d'efforts pour communiquer avec l'Église et transmettre leurs connaissances et leurs convictions nouvelles à leurs voisins.
     
Ghana
      L'un de ces pionniers, au Ghana, était Joseph W. B. Johnson, qui fut converti après avoir lu en s'aidant de la prière le Livre de Mormon en 1964. Il raconte ce qui lui arriva après sa conversion : « Un matin de bonne heure, tandis que je me préparais à aller au travail, comme tous les jours, j'ai vu les cieux s'ouvrir et des anges, avec des trompettes, élever des chants de louange à Dieu. J'ai entendu mon nom mentionné trois fois : ‘Johnson, Johnson, Johnson, si tu te charges de mon œuvre comme je te le commande, je te bénirai, toi et ton pays’. Tremblant et en larmes, j'ai répondu : ‘Seigneur, avec ton aide, je ferai tout ce que tu me commanderas’. Depuis ce jour, j'ai été poussé par l'Esprit à aller de rue en rue remettre le message que j'avais lu dans le Livre de Mormon ».
      Quand les missionnaires arrivèrent quatorze ans plus tard, il y avait déjà de nombreuses assemblées de personnes non baptisées que frère Johnson avait organisées, qui se réclamaient de l'Église. Certains de ces premiers convertis ne voulurent pas plus tard se joindre officiellement à l'Église, mais beaucoup le firent. Ainsi avait été établie une fondation sur laquelle l'œuvre missionnaire se développerait plus tard avec de plus en plus de succès.
      L'un des premiers convertis du Ghana a été Emmanuel Abu Kissi, médecin. Pendant la plus grande partie de sa vie, il avait cherché un accomplissement spirituel. « J'avais lu plusieurs fois la Bible et j'attendais quelque chose de plus que ce que les Églises faisaient. Pour moi, les Églises étaient creuses, mais le christianisme ne l'était pas. J'étais persuadé qu'il devait y avoir quelque chose de plus que ce qu'elles nous enseignaient, mais je ne l'avais pas encore trouvé ». Une fois ses études médicales terminées, le docteur Kissi continua à étudier la Bible, avec le désir de trouver une Église qui réponde à l'idée qu'il s'en faisait.
      Il alla ensuite poursuivre ses études médicales en Angleterre grâce à une bourse. Pendant sa deuxième année, des ennuis de santé forcèrent sa femme à arrêter son travail d'infirmière et à rester à la maison pendant de nombreux mois. Un jour, frère Kissi eut la surprise de s'entendre annoncer par sa femme au téléphone qu'elle était prête à reprendre son travail. Elle lui expliqua qu'elle avait rencontré deux jeunes gens qui lui avaient annoncé la parole de Dieu. Pendant leur conversation, elle leur avait demandé de lui donner une bénédiction. Le docteur Kissi explique : « Ils l'ont ointe. Elle m'a dit que pendant l'onction, elle avait senti comme une décharge électrique en elle, de la tête aux pieds. Quand ils ont eu fini, elle a été guérie instantanément ».
      Le docteur Kissi lut le Livre de Mormon, Jésus le Christ, de James E. Talmage et Une Œuvre merveilleuse et un prodige, de LeGrand Richards. Il s'identifia étroitement au témoignage de Joseph Smith, le prophète. Il raconte : « Je me rendis compte que Joseph Smith avait eu le même problème que moi. La Première Vision fut excellente pour moi. Je me mis à sa place et cela fut une expérience extraordinaire. Je n'eus aucun mal à le comprendre ».
      Après leur baptême, les Kissi rentrèrent au Ghana, où le docteur Kissi servit au sein de la présidence de la mission. Les Kissi fondèrent également le Deseret Hospital, à Accra. En 1992, quand les deux premiers pieux furent créés au Ghana, frère Kissi fut appelé comme représentant régional.
      Priscilla Sampson-Davis rencontra les missionnaires en 1964 alors qu'elle vivait en Hollande. Son mari les rejeta, mais elle fut intéressée et lut le Livre de Mormon. Quand les Sampson rentrèrent au Ghana, sœur Sampson-Davis rencontra le groupe de frère Johnson qui étudiait la doctrine de l'Église, et commença à y prendre part activement. Quatorze ans plus tard, ses enfants et elle furent parmi les premiers baptisés quand les missionnaires arrivèrent au Ghana.
      Un dimanche, après être devenue membre de l'Église, sœur Sampson-Davis eut une vision dans laquelle elle se trouvait dans une réunion de Sainte-Cène. Un personnage vêtu de blanc, debout devant l'estrade, lui faisait signe de s'approcher. « Je suis venu le rejoindre. Il m'a demandé de me retourner et de regarder le visage des gens pour voir s'ils prenaient tous plaisir à la réunion. J'ai vu que certains d'entre eux avaient la tête baissée. Il m'a demandé pourquoi certains ne chantaient pas avec les autres. Je lui ai dit : ‘Parce qu'ils ne sont pas allés à l'école et qu'ils ne savent pas lire l'anglais. Ils ne peuvent pas chanter. C'est pour cela qu'ils baissent la tête’.
      « Il m'a demandé alors : ‘Est-ce que tu ne voudrais pas aider tes frères et sœurs qui ne savent pas lire et qui ne peuvent pas chanter avec les autres des louanges à notre Père céleste ? »
      Bien que ne sachant pas bien écrire la langue, elle répondit : « Je vais essayer ».
      La vision prit fin, et elle traduisit immédiatement le cantique « Sauveur d'Israël » dans sa langue maternelle. Elle traduisit ensuite le Livre de Mormon, les Doctrine et Alliances, la Perle de Grand Prix, le manuel Les Principes de l'Évangile et diverses autres publications de l'Église. Priscilla demanda l'autorisation de traduire le Livre de Mormon. Elle raconte :
      « Je discutai de la traduction avec le président de mission, et il me demanda de continuer...
      « J'étais heureuse pendant que je traduisais le Livre de Mormon. Je savais que le Seigneur voulait que je le fasse, parce que parfois, au cours de la traduction, quand je voulais employer un mot ou une expression, soudain, comme si quelqu'un s'était tenu debout derrière moi, j'entendais qu'on me disait : ‘Non, utilise ce mot-là’, ou : ‘Non, pas ce mot’. J'avais toujours une gomme, parce que l'Esprit m'instruisait constamment.  
Nigeria
      Anthony Obinna est l'un des pionniers nigérians de la première heure. Il raconte un événement qui se produisit une nuit à la fin des années 1960 : « Je dormais quand un homme grand est venu me voir [dans un rêve]. Il m'a conduit à l'un des plus beaux bâtiments que j'aie vus et m'en a montré toutes les salles ». En 1970, Anthony lut dans un vieux numéro du Reader's Digest un article intitulé « La marche des mormons », dans lequel figurait une photo du temple de Salt Lake. Il raconte : « C'était exactement le même bâtiment que celui que j'avais vu dans mon rêve ». Il écrit alors à l'Église pour demander de la documentation.
      En 1978, quand les Obinna apprirent la révélation sur la prêtrise, ils écrivirent à la Première Présidence : « Nous sommes heureux des nombreuses heures que vous avez passées dans la salle haute du temple à supplier le Seigneur de nous amener dans le troupeau. Nous remercions notre Père céleste d'avoir entendu vos prières et les nôtres ».
      Quand les missionnaires arrivèrent au Nigeria, ils y trouvèrent beaucoup de gens préparés pour l'Évangile, à la suite de l'enseignement et de la direction de frère Obinna. La première église sainte des derniers jours construite au Nigeria se trouve près de chez les Obinna, à Aboh Mbaise.
      Clement Nwafor, médecin, entendit parler de l'Évangile par Reuben Onuokoa, père de l'un de ses patients. Le docteur Nwafor est une autorité médicale responsable de plus d'un million de Nigérians. C'est une personnalité respectée et populaire dans la région d'Aba, au Nigeria. Quand frère Onuokoa conduisit sa fille chez le docteur Nwafor, pour qu'il l'ausculte, il lui dit que, malgré ses titres et son poste, il lui manquait encore une chose : « de servir le Seigneur qui l'avait placé dans cet univers ».
      Peu après cette déclaration hardie, le docteur Nwafor accepta l'Évangile. Il raconte : « J'ai alors eu l'impression d'être une personne nouvelle. J'ai eu l'impression de renaître ». Moins de six mois après son baptême, le docteur Nwafor fut mis à part comme membre du grand conseil, quand Neal A. Maxwell organisa le premier pieu d'Afrique occidentale, à Aba, au Nigeria, le 15 mai 1988.
Zimbabwe
      Adjei Kwame fut guidé dans l'Église par des inspirations qu'il ressentit quand il commença à enseigner au Zimbabwe. Il raconte : « Je cherchais la véritable Église. Je ne cessais de faire des rêves où je voyais une église. En traversant Kwe Kwe, au Zimbabwe, je l'ai vue et j'ai voulu y entrer pour savoir ce que je voyais constamment en rêve ». Il s'y rendit un dimanche. Il raconte : « J'ai eu la sensation de me trouver avec des gens que je connaissais depuis longtemps, qui avaient été mes amis ».
      Au cours de la réunion, les membres de la branche de Kwe Kwe rendirent leur témoignage. Frère Kwame alla à la chaire. Il dit qu'il croyait en Dieu et qu'il voulait être membre de l'Église. Plus tard, il rencontra sœur Hamstead, femme du président de mission. « Je ne peux exactement expliquer ce qui est descendu sur nous deux. Je me suis rendu compte que je pleurais. Je ne peux pas expliquer ce que j'ai ressenti. J'ai été soulagé de tous mes fardeaux. J'avais l'impression de m'être déjà trouvé souvent en cet endroit, que j'étais chez moi ».
Ouganda
      Edward Ojuka, d'Ouganda, fit la connaissance des missionnaires à Perth, en Australie, quand il était à l'université. Il s'e fit baptiser après avoir étudié l'Évangile pendant quatre mois. Il parla de l'Église à sa femme, Grace, mais elle ne fut pas intéressée ; elle était satisfaite de l'Église à laquelle ils appartenaient jusque-là. Edward raconte : « Je n'ai pas insisté, parce que j'étais absolument certain qu'elle comprendrait un jour ».
      En 1987, ayant obtenu sa maîtrise, Edward rentra en Ouganda. Il décida alors d'étudier à l'université Brigham Young pour avoir un doctorat. Grâce à une « succession de miracles », il reçut les bourses nécessaires et, en 1988, il alla s'installer à Provo, en Utah, avec sa femme et leurs trois enfants. Trois mois plus tard, Grace se fit baptiser, et un an plus tard, ils furent scellés en famille dans le temple.
      Edward dit : « La force de l'Église repose sur la vérité qu'elle contient. Mon désir dans la vie est de servir. Si je peux employer mes connaissances séculières et de l'Église pour aider, c'est tout ce que je désire ».
Tanzanie
      Robert Israel Muhile est parmi les premières personnes qui acceptèrent l'Évangile en Tanzanie. Il assista à sa première réunion de l'Église en Égypte, où il travaillait et étudiait. À l'église, il rencontra un couple missionnaire qui lui enseigna les leçons et le baptisa. En mai 1991, il fut été ordonné ancien et décida d'apporter l'Évangile à sa famille en Tanzanie. Mais quand il rentra dans son village, à plus de mille cinq cents kilomètres et trois jours d'autocar de la capitale, Dar es-Salam, ses efforts restèrent vains.
      Au bout de six mois, Robert se rendit à Nairobi, au Kenya, et obtint du président de mission la permission de bénir la Sainte-Cène pour lui-même. Robert raconte : « Je sais combien ces emblèmes sont importants. Je ne me sentais pas bien spirituellement ». De retour chez lui, Robert continua d'inviter les membres de sa famille à se joindre à lui pour les réunions de culte, et ils continuèrent de refuser. Il tint donc sa réunion seul. Il raconte :
      « Je préparais de l'eau et du pain, plus de l'eau pour me laver les mains, et une petite serviette. Je chantais seul un cantique à voix haute. J'avais mon livre de cantiques. Je faisais ensuite une prière d'ouverture. Comme j'étais seul, il n'y avait pas d'annonces à faire. Je chantais donc le cantique de Sainte-Cène et je préparais la Sainte-Cène. Puis je m'agenouillais, je la bénissais et je la prenais. Ensuite, je la couvrais, comme on le fait toujours par respect. Je faisais un discours et rendais mon témoignage. Ensuite, je chantais comme à l'École du Dimanche, et je lisais un passage du manuel Les Principes de l'Évangile. Je finissais par une prière. Ensuite, j'assistais à la prêtrise. Après avoir chanté un cantique, je faisais une prière, puis je lisais dans le guide de prêtrise la leçon que j'avais choisie pour ce jour-là. Ensuite, je terminais par un cantique et la prière de clôture ».
      Robert était chez lui depuis deux mois quand il reçut une lettre de Lervae et Joyce Cahoon, premiers missionnaires envoyés en Tanzanie. Ils lui demandaient ses services comme traducteur. Il accepta et se rendit à Dar es-Salam pour les rencontrer. Là, il fit la connaissance de Joy Nassiuma, convertie de Nairobi, qu'il épousa. En juillet 1993, Robert et Joy furent scellés au temple de Johannesburg.
Kenya
      Parmi les premiers convertis du Kenya se trouvent deux frères, Benson et Nickson Kasue. Benson fit connaissance de l'Évangile à l'âge de dix-huit ans grâce à la famille Dennis Childs, des États-Unis. Frère Childs, qui était vétérinaire pour un projet de recherche au Kenya, embaucha Benson pour travailler avec lui. Ils se lièrent d'amitié, et Benson s'intéressa à l'Église. Il parla alors de l'Évangile à son frère. Quand les premiers missionnaires arrivèrent au Kenya, les frères étudièrent avec eux et demandèrent à se faire baptiser. Benson raconte : « Il semblait que cela n'arriverait jamais, parce que la reconnaissance officielle avait été refusée à l'Église dans notre pays. J'ai attendu environ quatre ans. Je faisais tout ce que je pouvais, mais je n'étais pas baptisé. Je me disais que peut-être Dieu me mettait à l'épreuve. Je priais et je jeûnais sans arrêt ».
      L'Église n'ayant pas obtenu de reconnaissance officielle, une permission spéciale des autorités gouvernementales était nécessaire avant tout baptême. En 1985, l'autorisation fut donnée pour les baptêmes en privé chez les gens, et les frères Kasue furent baptisés. En 1986, Benson et Nickson furent les premiers Kenyans à faire une mission à plein temps, Benson en Californie et Nickson à Washington D.C.
      Après leur mission, Benson et Nickson se marièrent au temple et continuèrent de proclamer l'Évangile. Parmi les personnes à qui ils firent connaître l'Église se trouvait leur frère aîné, Julius. Après quatre ans d'étude de l'Église, Julius entra dans l'Église et retourna dans son village de Chyulu, dans la campagne, à environ 250 kilomètres au sud-est de Nairobi, au Kenya. Avec sa femme, Sabina, il devint le noyau d'une branche.
      Pour pouvoir tenir les réunions de culte, les membres de Chyulu construisirent un abri pouvant accueillir une quarantaine de personnes. Les parois étaient faites de branchages entrelacés et le toit de tôle ondulée et de branches de palmier. Tous les dimanches matin, les petits enfants balayaient le bâtiment à l'aide de branches d'arbres.
      Du fait de l'isolement et des conditions primitives de la région, il fallut prendre des dispositions particulières pour les baptêmes. On apporta de Nairobi une citerne à eau pour servir de fonts baptismaux. Il fallait cinq heures pour pomper assez d'eau d'un puits et la transporter sur six kilomètres jusqu'aux nouveaux fonts. Ensuite, dix adultes grimpaient dans le réservoir pour faire monter le niveau de l'eau suffisamment pour que les candidats au baptême puissent être immergés. En préparation pour le premier service, on enseigna les leçons à quarante personnes et on eut un entretien avec elles. Quand elles furent baptisées et confirmées, la population de la branche doubla presque. En août 1993, il y avait déjà deux branches à Chyulu, comptant au total trois cent cinquante membres.
      En 1992, à la suite d'une grave sécheresse, les saints de la région de Chyulu faillirent mourir de faim. Sous la direction du président de mission, Larry Brown, et de Julius Kasue, alors président de la branche de Chyulu, 3400 livres de maïs et de haricots furent acheminées pour secourir les saints affligés. Frère et sœur Ted McNeill, couple missionnaire, firent alors le voyage de Nairobi à Chyulu pour apporter la nourriture. Frère McNeill raconte :
      « Il y avait sept ou huit femmes qui roulaient de grosses pierres de lave de devant le camion pour tracer une route ».
      L'arrivée du camion, avec ses dix-sept sacs de nourriture donna lieu à une grande joie. Frère et sœur Kasue passèrent la nuit à faire de la bouillie de céréale et à en porter des portions aux saints affamés qui étaient trop faibles pour sortir de leur lit. Il rendit visite à chaque famille pour évaluer ses besoins.
      Pour aider les membres de l'Église à se préparer à de futures périodes difficiles, un programme fut établi pour faire pousser des cultures résistant à la sécheresse. Mais même ces cultures résistant à la sécheresse ont besoin d'un peu d'eau, or il n'avait pas plu dans la région depuis près de deux ans. Aussi, le 21 octobre 1992, quarante membres de l’Église et soixante non membres ensemencèrent les champs et firent un jeûne spécial pour demander au Seigneur de leur accorder de la pluie. Le film de l'Église « Les écluses des cieux » fut présenté dans l'un des rares lieux publics équipés de l'électricité.
      Moins d'une semaine plus tard, les pluies commencèrent. Les cultures poussèrent, et la foi de tous les gens grandit. Les récoltes furent abondantes.
Source : L’Étoile, mai 1994, p. 37-45
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