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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
12 juin 2015

Témoignage divers (5)

 

Témoignages - Jean

 
 Betty, sortie de la mort clinique
 
Melvin Morse, médecin, chroniqueur au "New York Times", directeur d'un groupe de recherches sur les expériences aux frontières de la mort à l'université de Washington, présente avec enthousiasme cet ouvrage, best-seller aux Etats-Unis. " Betty, sortie de la mort clinique (...) revient avec un simple message d'amour: nous devons nous aimer les uns les autres. (...) Un véritable manuel de l'expérience au seuil de la mort, écrit comme une pure et merveilleuse histoire que nous pouvons tous comprendre, (...) Elle raconte pourquoi la vie est rarement facile, et pourquoi le malheur frappe les vertueux. Elle éclaire la raison pour laquelle ceux qui meurent rechignent souvent à retourner dans leur corps (...) Elle nous rapelle que ces voyages aux frontières de la mort sont souvent importants pour ce qu'ils nous enseignent au sujet de la vie.(...) Dans les bras de la lumière renferme un secret sublime."
" J'entendis un léger bourdonnement dans ma tête et sombrai plus profondément encore, jusqu'à sentir mon corps s'immobiliser et perdre vie. Puis j'éprouvais une montée d'énergie. Quelques chose en moi me fit l'effet d'éclater ou de se dégager, et mon âme sortit par ma poitrine et s'éleva, comme attiréée par un aimant géant. (...) J'étais au dessus du lit et planais à hauteur du plafond.(...) Une monstrueuse tornade m'engloutit. Je ne voyais rien que ces épaisses ténèbres presque palpables.(...) D'autres gens, ainsi ques des animaux, voyageaint en ma compagnie, mais à une certaine distance.(...) Une petite lueur brillait au loin. La masse ténébreuse qui m'entourait prenait la forme d'un tunnel que je traversais à une vitesse encore plus élevée, fonçant vers la lumière. "Arrivée à proximité de l'homme, je me mis debout. Le halo qui l'entourait directement était doré, un peu comme une auréole. Sa lumière attira la mienne et s'y mêla littéralement ...
L'auteur : Née de mère indienne et de père de souche irlando-écossaise, BEtty J. Eadie assume tous les drames d'une enfance déchirée : divorce des parents, orphelinat, séparation d'avec ses frères et soeurs, échec d'un premier mariage. Aujourd'hui remarié avec Joe, mère de huit enfants, grand-mère, elle connait enfin la sérénité après son extraordinaire expérience. Elle donne de nombreuses conférence de par le monde, et s'occupe de l'accompagnement auprès des mourants. Son livre, "récit vécu" de sa propre mort ne peut que fasciner.

Paru aux éditions : filipacchi 1994 - Socièté SONODIP 63, avenue des Champs- Elysées - 75008 Paris. Chez le même editeur : Lino Sardos albertini - "L'au-delà existe", " Au-delà de la foi", " Indices et preuves de l'existence de l'Au-Dela"

 


 

Témoignages - Jennifer

 
http://www.nderf.org/French/jennifer's_emi.htm
EMI de Jennifer 
EXPERIENCE :
Je suis heureuse de voir que les gens reconnaissent leur expérience. Ce n’est que très récemment que j’ai pensé devoir réfléchir plus en profondeur sur ma propre expérience, car elle pourrait recéler des clés pour mon dessein ici.
Ma famille faisait construire notre maison, qui en août 1978 était environ à moitié terminée. Ma mère ramassait du bois pour le nouveau tas de bois qu’elle était en train de faire, tandis que je jouais avec un voisin et ami dans ce qui n’était que la structure d’une maison. Ce jour là, le maçon devait venir pour examiner la zone de la cheminée et du sol afin de se faire une idée pour démarrer le travail. Habituellement, les trous pour la cheminée à venir, étaient couverts à chaque étage par de lourdes planches, afin que personne ne tombe dedans. Ce jour là, sans que je le sache, elles avaient été enlevées pour qu’il prenne des mesures, elles n’avaient pas été replacées. Le sol avait également été damé le même jour, afin de préparer le coulage de la dalle. Deux étages au dessus, j’allais crier « Bouh ! » à mon ami qui était en train de descendre les escaliers du haut. Au lieu de cela, je suis tombée dans le trou non recouvert. Je me rappelle particulièrement avoir pensé combien il était merveilleux de voler, puis à quel point c’était effrayant de voir le sol remonter à toute vitesse vers moi. Ensuite, j’ai crié, ma mère l’a entendu, là bas dans les bois. On m’a dit que j’ai atterri sur la nuque, à plat sur le dos, à l’endroit où la moelle épinière rejoint le pédoncule cérébral. Tout d’abord, je me rappelle avoir eu très froid et très peur, dans un endroit complètement obscur à l’exception d’une minuscule lumière qui brillait au bout, pareille à un trou d’épingle. J’ai pu sentir le vent tandis que j’avançais vers cette lumière, suffisamment lentement pour que je puisse voir, à mesure qu’augmentait la lumière, que j’étais dans un tunnel relativement petit. Je pouvais voir la texture des parois du tunnel, inégales comme pourrait l’être un tunnel dans la terre. Alors que j’approchais de la lumière, ma vitesse a décru et j’ai remarqué l’incroyable chaleur émanant d’elle, différente de toute chaleur que j’aurais pu ressentir auparavant. Lorsque j’ai pratiquement été dans la lumière, si on peut décrire une telle chose ainsi, j’ai stoppé, flottant devant une silhouette qui semblait humaine, bien que la lumière de fond ait été si brillante que l’on ne pouvait pas distinguer de visage. Les bras étaient étendus, comme pour m’étreindre et je ne voulais rien d’autre que d’être dans cette lumière. J’ai ressenti une acceptation et un amour sans égal sur terre. Je n’étais peut-être qu’à quelques dizaines de centimètres de ces bras stupéfiants quand j’ai (nous avons) entendu ma mère hurler mon nom. Ce fut le seul son ou la seule voix que j’aie entendu durant tout mon voyage. J’ai hésité, et regardé pour savoir si cette personne l’avait également entendue, je me sentais plus en colère à l’égard de ma mère que je ne l’avais jamais été, car elle allait m’empêcher d’aller dans cette lumière. Comme prévu, la silhouette a croisé les bras puis les a mis en avant, me repoussant doucement vers l’endroit d’où j’étais venue, dans l’obscurité et le froid. Jamais de ma vie je n’ai autant voulu quelque chose que d’être dans cette lumière. Je sais maintenant que je ne vivrai jamais à nouveau quelque chose d’aussi merveilleux que de retourner à cet endroit et d’être enfin acceptée. Je suis impatiente de voir ce jour, cependant je n’ai pas les sentiment d’avoir accompli ce pour quoi j’ai été envoyée ici. Dans le tunnel, tandis que je flottais, m’éloignant de la lumière, je pouvais voir mes longs cheveux flotter devant moi. J’étais très en colère et paniquée quand je me suis réveillée sur le dos, suçant mon pouce, ma mère penchée sur moi, paraissant plus effrayée qu’elle ne l’a été depuis. L’ambulance, sirène hurlante, avait 40 kilomètres à parcourir pour arriver jusqu’à moi, les poumons me brûlaient tandis qu’ils luttaient pour aspirer l’air. Mon dos était très douloureux quand on m’a emmenée pour les examens, les injections et enfin dans le service de Soins Intensifs pour enfants afin d’y passer la nuit. Je ne me rappelle pas avoir repensé à mon expérience dans le tunnel, jusqu’à ce que j’entende une autre histoire similaire alors que j’avais environ 14 ans. C’est alors que je me suis rendu compte de ce qui s’était produit. Je peux encore me souvenir comme si c’était arrivé hier de ce tunnel et de la lumière. Je sais que ce n’était pas un rêve, car les rêves s’estompent rapidement et deviennent moins nets au fil des heures. A tous les médecins qui déclarent que les expériences de mort imminente sont induites par l’usage de médicaments, je répond que j’étais une enfant de 8 ans, saine et active, qui n’était jamais allée à l’hôpital depuis sa naissance, jusqu’à ce jour là. 
J’ai quitté l’hôpital le lendemain, après qu’on ait affirmé à mes parents que dans le meilleur des cas je serai paraplégique et que subirai des dommages à long terme au cerveau, à cause du traumatisme de la nuque et de la tête. Je n’ai même pas eu un bleu et j’ai continué à vivre indemne, réussissant à l’université, aucun effet secondaire ne s’étant manifesté.
Je suis tout à fait prête à répondre à toute question que vous souhaiteriez me poser. Si je dois développer certaines parties de mon expérience, merci de me le faire savoir. J’admire votre courage dans ces recherches et je crois qu’il est très important que les EMI soient acceptées pour ce qu’elles sont dans la société en général.
D’ici là, ceux d’entre nous qui ont été choisis, continueront à aimer et à savoir quelle est l’importance réelle de notre séjour sur terre.

 


 

Témoignages - Karen

 
http://www.nderf.org/French/karen's_emi.htm
EMI de Karen 
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE :
Les derniers mots que j’ai entendus étaient : « Nous ne pensons pas qu’elle va résister. ». Ce dont je me souviens ensuite, c’est d’un tunnel obscur avec une lumière au bout. J’étais obligée d’aller vers la lumière. Quand je suis arrivée dans cette lumière, il y avait là un être de lumière. C’était le sentiment le plus paisible que j’aie jamais ressenti. Plus paisible que je ne peux le décrire avec des mots. L’être m’a dit que j’étais CHEZ MOI mais qu’il me fallait repartir parce qu’il avait du travail pour moi. Il a dit que je ne comprendrais pas la signification de ce travail avant d’être revenue. Il m’a montré ce à quoi ressemble un monde de paix, que nous pouvons atteindre ce monde de paix si nous avons la foi et que nous nous aidons les uns les autres. Il a dit que j’allais revenir ici et aider à ce travail. Avec le temps j’allais me souvenir de qui je suis réellement et de ce qu’est mon dessein sur terre. Après avoir accompli ma tâche, je retournerai chez moi. J’ai convenu de revenir et d’aider. Cela n’a pas été facile de retourner à ce monde, toutes ses douleurs et souffrances. En fait, revenir a été une expérience très pénible. J’avais la sensation de naviguer ou bien conscience de sentir le plan matériel. Je suis de retour sans la peur de la mort et avec une compréhension de la vie en général, de ce qu’est mon but sur cette terre.
Médicaments ou substances liés à l’expérience, ayant potentiellement pu l’affecter ? Non
L’expérience était-elle difficile à exprimer avec des mots ? Oui
Qu’est-ce qui dans l’expérience la rend difficile à transmettre ? Au début je pensais que personne n’avait eu la même expérience. Je pensais que personne ne me croirait. Maintenant cela n’a plus d’importance. C’était réel et je ne peux pas le nier.
Au moment de l’expérience y avait-il une situation menaçant votre vie ? Oui
Décrivez : j’avais une hémorragie mortelle due à l’état de mon utérus. Placenta acreta. J’ai subi trois dilatations / curetages.
Quel était votre état de conscience et de lucidité au moment de l’expérience ? Je me sentais très lucide. Je me suis regardée, j’avais l’apparence de lignes de lumière scintillante aux couleur de l’arc en ciel, se déplaçant de la tête vers les orteils et prenant la même forme que mon corps actuel.
D’une certaine manière, l’expérience ressemblait-elle à un rêve ? Pas à un rêve. J’avais un sentiment de réalité plus fort qu’en ce moment même.
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ? Oui
Décrivez votre apparence ou forme hors de votre corps : j’ai flotté au dessus de mon corps quand je suis revenue. J’ai glissé à l’intérieur de mon corps. Le médecin m’a regardée et m’a demandé si je venais de voir les portes du paradis. Je lui ai répondu : « Oui, mais comment le savez-vous ? » Il a dit qu’il avait vu ce regard dans les yeux d’autres personnes.
Quelles émotions avez-vous éprouvées pendant l’expérience ? Je ressentais avoir rencontré un être hautement spirituel, je me sentais très honorée et reconnaissante. Joie, paix et bonheur.
Avez-vous entendu des sons ou des bruits inhabituels ? Non
Etes-vous passé(e) dans ou à travers un tunnel ou un espace fermé ? Oui
Décrivez : Le tunnel était obscur mais je n’avais pas peur. Quelque chose me guidait mais je ne pouvais voir personne dans le tunnel.
Avez-vous vu une lumière ? Oui
Décrivez : au bout du tunnel, c’était apaisant. Dès que je l’ai vu, d’une certaine manière, j’ai su que c’était bien.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ? Non
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ? Non
Avez-vous vécu une modification de l’espace ou du temps ? Oui
Décrivez : je savais seulement que j’étais chez moi et que c’était différent de mon foyer sur terre.
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un but et / ou à un ordre de l’univers ? Oui
Décrivez : l’être a dit que la vie est une école avec des leçons basées sur la cause et la conséquence. Il a dit que nous devons cesser d’essayer de maîtriser nos vies et les tourner vers Dieu afin de trouver la paix et le bonheur réels.
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non
Avez-vous eu conscience d’évènements à venir ? Non
Avez-vous été impliqué(e) dans, ou conscient(e) d’une décision de retour au corps ? Oui
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Oui
Décrivez : mes capacités télépathiques se sont accrues, je vois les auras, Solitaire.
A la suite de l’expérience, votre attitude et vos croyances ont-elles changé ? Non
Décrivez : je croyais déjà en Dieu avant l’expérience.
L’expérience a-t-elle affecté vos relations ? Votre vie quotidienne ? Vos pratiques religieuses ou assimilées ? Vos choix de carrière ? Je suis une personne plus patiente, aimante. Je suis reconnaissante pour mon expérience et l’énorme compréhension que j’ai des gens et de la vie en général.
Avez vous partagé cette expérience avec d’autres personnes ? Oui
Décrivez : j’ai partagé cette expérience quand j’ai été orientée pour le faire. Cela a aidé des personnes mourantes, des personnes âgées, des personnes suicidaires, des gens qui ne comprennent pas que les membres de leur famille se retrouvent dans un bon endroit après leur mort. Ils trouvent un grand réconfort.
Quelles émotions avez-vous éprouvées suite à votre expérience ? C’était une expérience très profonde. Je suis reconnaissante qu’on m’ait montré le but de ma vie.
Quelle a été la partie la meilleure et puis la pire de votre expérience ? La meilleure a été de rencontrer l’être de lumière, bien sûr. La pire a été de revenir ici dans la densité.
Votre vie a-t-elle changé spécifiquement en conséquence de cette expérience ? Oui
Décrivez : maintenant je sais ce que je dois faire ici.
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Oui
Décrivez : j’ai beaucoup médité quotidiennement et quand j’entre dans une méditation profonde, cela me rappelle mon EMI, dans le sens où j’ai l’impression d’aller au même endroit. Actuellement, je n’affirme pas qu’il s’agit du même endroit ou non.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui

 





Témoignages - Karen D

 
 http://www.nderf.org/French/karen_d_emi.htm
EMI de Karen D 
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE :
Un samedi matin, je suis allée à l’hôpital, je ne me souviens que de quelques moments dans la salle des urgences. Les membres de ma famille m’ont dit que le lundi matin, on a appelé ma sœur pour lui dire de se rendre à l’hôpital. On m’a mise sous assistance, j’ai été inconsciente pendant environ 2 mois.
Tandis que j’étais dans le coma, je me souviens d’avoir entendu les gens dans la chambre, mais je ne pouvais pas me réveiller, je ne pouvais pas répondre. Je me rappelle avoir eu très froid. Je me souviens de ma sœur qui me couvrait et qui me tenait la main. J’avais une très forte fièvre. J’ai entendu l’infirmière réprimander ma sœur pour m’avoir recouverte. Elle lui a dit qu’il fallait me découvrir à cause de la fièvre. Ma sœur a répondu à l’infirmière qu’elle pouvait voir à mon visage que j’avais froid et que j’étais agitée. Je le lui ai rappelé plus tard. Elle a confirmé que cela s’était bien produit, il est curieux que des sœurs sachent lire les expressions sur le visage l’une de l’autre.
Je me souviens avoir entendu la voix de mon frère dans la chambre, il avait pris un vol depuis un autre Etat. En entendant sa voix, j’ai su que je devais être dans un état grave. Je me rappelle que je me sentais tellement seule et impuissante. Je n’étais pas certaine de l’endroit où je me trouvais, mon esprit continuait à fonctionner. J’étais tellement heureuse quand j’entendais des voix dans la chambre. C’était la seule chose qui m’indiquait que j’étais encore en vie. Après ma sortie de l’hôpital, j’ai ressenti la nécessité de me rendre à l’hôpital pour informer les familles qu’elles ne devaient pas laisser leurs proches lorsqu’ils sont dans le coma. J’avais fait directement l’expérience que l’on peut entendre.
J’ai commencé à sentir que je dérivais de plus en plus loin. Je me souviens avoir supplié Dieu de ne pas laisser mon cerveau s’arrêter. Je sentais qu’il s’agissait de la seule chose, du seul signe que j’étais encore vivante.
Ensuite j’ai senti que je me trouvais tout simplement dans l’obscurité quelque part. J’ai réellement dû me battre. Je me souviens d’un être masculin. Je me rappelle qu’il parlait ou communiquait mentalement avec moi. Il n’arrêtait pas de me dire que c’était bien de mourir, de cesser de lutter si durement, d’abandonner tout simplement. Il est resté là longtemps. Tout à coup, ce fut comme s’il avait d’une certaine façon glissé vers le haut. Je sentais qu’il était malfaisant et qu’il mettait mon esprit à l’épreuve afin de me faire commettre un suicide en abandonnant. Je me souviens d’avoir demandé à Dieu de m’aider et l’être malfaisant a disparu.
Ensuite, je me rappelle m’être retrouvé dans un endroit très lumineux. C’était comme si j’avais été dans les airs ou sur un nuage, mais à ce moment là, je savais qu’il ne s’agissait pas d’un nuage. C’était merveilleux. La lumière semblait m’étreindre, comme si on m’avait portée ou serrée dans les bras. La seule manière dont je puisse le décrire, c’est comme si j’avais fait partie de l’univers. Je me souviens que je n’étais pas surprise, comme si j’avais toujours su que je serai bientôt là, comme si je m’y étais trouvée auparavant. J’étais plus à l’aise que je n’aurais pu le rêver sur terre. Je me sentais vraiment comme si j’étais revenue d’où j’étais partie, que je le savais. Il n’y avait personne.
Puis, au loin, j’ai vu une silhouette s’approchant de moi. L’être se tenait debout comme un homme mais avait une sorte d’énergie électrique autour de lui. Je ne me souviens pas qu’il ait parlé le premier. 
Je me rappelle que je lui ai dit de manière puérile : « Tu as fait tout cela. », puis, quasiment avant que ma voix ou bien ma pensée ne se soit exprimée, j’ai su qu’il s’agissait de Dieu. 
J’ai eu le sentiment d’avoir été tellement irrévérencieuse, je ne savais plus quoi faire. Il communiquait avec moi par sa présence. Je ne me souviens d’aucune de ses paroles, mais je sais qu’il m’a fait me sentir merveilleusement bien et à l’aise, non seulement pour sa présence, mais pour ma vie et pour ce dont je faisais l’expérience. Je n’avais pas du tout peur. Je me rappelle avoir eu l’impression que mon cerveau s’ouvrait tout simplement et que toutes les réponses à la vie étaient juste là, s’écoulant dans ma tête si rapidement, comme si tous les problèmes du monde (pas seulement les miens) allaient s’arranger. Je me souviens d’avoir été amusée par le fait que tout, je veux bien dire « tout », le bon, le mauvais et le laid dans le monde était sous contrôle. Tout était planifié et n’était pratiquement pas réel. J’avais l’impression que l’endroit où je me trouvais était réel et que la partie vie avait entièrement été un rêve, un test ou une expérience, puis, pour une raison que j’ignore, je suis revenue.
Je me suis débattue avec cela au cours des années passées, j’ai même été en colère parce que je n’étais pas parvenue à rester. Je n’ai pas (encore ?) réussi à me souvenir tout. Même actuellement, j’ai des flashs, je me souviens de choses que j’avais oubliées j’imagine. C’est ce que m’a dit ma psy, qui par ailleurs a été d’une grande aide, j’ai tenté ma chance et j’en ai trouvé une bonne, elle m’a dit que de la même manière, nous croyons en Dieu mais nous ne sommes pas certains de son existence. Je peux continuer à croire que cela s’est réellement produit et un jour, lorsque je le rencontrerai à nouveau, je lui demanderai « Souviens-toi d’avril 2001, est-ce que c’est vraiment arrivé ? ». Alors je saurai la réponse avec certitude, mais d’ici là, je vais devoir vivre sur cette terre et tenter d’éviter de devenir folle en essayant de me souvenir de toutes les réponses. Qui sait, peut être que je continuerai à me rappeler et qu’au moment où je repartirai, je saurai.
Médicaments ou substances liés à l’expérience, ayant potentiellement pu l’affecter ? Incertaine
Précisez : je ne sais pas vraiment quelles substances on m’a administrées, le genre de produit convenant à mon état j’imagine, elles étaient probablement vraiment bonnes.
L’expérience était-elle difficile à exprimer avec des mots ? Oui
Qu’est-ce qui dans l’expérience la rend difficile à transmettre ? Je ne me rappelle pas souvent de mes rêves, mais lorsque c’est le cas, je sais dès que je me réveille qu’il s’agissait d’un rêve. J’ai déjà pris des médicaments auparavant qui ont provoqué des rêves vraiment bizarres et j’ai su que ces rêves en étaient dès que j’en suis sortie. Les premiers mots que j’ai dits à mon médecin lorsque je me suis réveillée, c’est que je m’étais querellée avec le démon. Le docteur m’a demandé plus tard ce que j’avais voulu dire. Je craignais de le lui dire. Je pensais qu’il allait croire que mon cerveau avait subi des dommages, qu’il n’allait pas me laisser rentrer à la maison, l’année passée, sans cesse, je me suis souvenue chaque jour de l’expérience, comme si elle me hantait et quels qu’aient été mes efforts pour me la sortir de l’esprit, les rêves ne provoquent pas cela, l’expérience a laissé dans mon cœur et dans mon âme un sentiment qui ne me quitte pas. Je sais que quelque part dans mon esprit se trouve beaucoup de savoir qui y a été implanté là bas, alors que j’étais avec Dieu. Je me souviens que ma pensée était tellement nette, « brillante », sachant tout, à l’aise avec la vie et l’existence. Comme si j’étais capable d’utiliser « tout mon cerveau » d’un seul coup, juste pour un petit essai. Il l’a peut être retiré, mais j’ai en permanence le sentiment que se trouve là quelque chose que j’ai oublié et je veux le récupérer tellement désespérément. Je sais que je divague à nouveau, l’expérience m’a laissé la conscience que notre esprit et notre âme font partie de l’univers. Je pensais juste quelque chose. Lorsqu’on meurt et qu’on abandonne la vie, je me demande si tout ce qui reste du corps c’est le cerveau, toutes les pensées terrestres étant évacuées, peut-être que le cerveau se modifie.
Au moment de l’expérience y avait-il une situation menaçant votre vie ? Oui
Précisez : les médecins avaient pratiquement abandonné l’espoir que je survive, une femme avait eu la même pneumonie à l’hôpital juste avant moi, elle en est morte. Lorsqu’ils m’ont retiré l’assistance, ils ont appelé ma famille pour qu’elle soit là au cas où je ne m’en sortirais pas, mais cela n’a pas été le cas.
Quel était votre état de conscience et de lucidité au moment de l’expérience ? Coma
D’une certaine manière, l’expérience ressemblait-elle à un rêve ? Non, non, non.
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ? Oui
Décrivez votre apparence ou forme hors de votre corps : je me souviens d’avoir vu en contrebas les infirmières et le médecin qui s’occupaient de moi. Je me rappelle m’être sentie désolée pour l’infirmière car le docteur était hystérique et lui criait après. Je me sentais désolée pour le médecin parce qu’il faisait tout son possible pour me garder en vie.
Quelles émotions avez-vous éprouvées pendant l’expérience ? Stupéfaction, contentement, amour de la vie et de l’au-delà.
Avez-vous entendu des sons ou des bruits inhabituels ? Non
Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ? Incertaine
Précisez : quand j’étais dans l’obscurité, j’ignore s’il s’agissait ou non d’un tunnel. Je ne savais pas où je me trouvais. Je ne pense pas que cela m’ait vraiment traversé l’esprit, mais il n’y avait pas de lumière.
Avez-vous vu une lumière ? Oui
Précisez : j’étais dans la lumière. Je me sentais comme faisant partie de la lumière. Elle était très brillante mais réconfortante.
Avez-vous rencontrés ou vus d’autres êtres ? Oui
Précisez : le premier homme dans le noir, je suis convaincue qu’il s’agissait du diable lui-même, il était tellement charismatique et rusé, lorsque je me suis retrouvée dans la lumière, je pense sincèrement que c’était Dieu, c’est le sentiment qui m’est resté. Mon esprit du monde se débat toujours avec tout cela, mais il y a quelque chose dans mon cerveau, dans mon cœur et dans mon âme qui croit que tout était réel. Je ne me souviens pas d’avoir vu quelqu’un d’autre, mais j’ai le sentiment intérieur que ce fut le cas.
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ? Non
Précisez : je n’en ai pas souvenir. Je me rappelle avoir eu le sentiment que toute ma vie convenait. Je suis revenue avec l’impression que je sais maintenant que Dieu n’attend pas de nos vies qu’elles soient parfaites.
Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quoi que ce soit, concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite ?Incertaine
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou particuliers ? Oui
Précisez : je l’ai déjà fait.
Avez-vous ressenti une modification de l’espace ou du temps ? Oui
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un sens et / ou à un ordre de l’univers ? Oui
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non
Précisez : il m’est resté le sentiment que j’ai fait l’expérience de l’entité ultime de la vie, mais également qu’il restait beaucoup plus à voir, toutefois, s’il n’y avait eu rien de plus que ce que j’ai vécu, cela aurait été suffisant. J’ai vraiment des difficultés à m’exprimer, c’est tout simplement trop dur à expliquer.
Avez-vous pris connaissance d’évènements à venir ? Oui
Précisez : je suis revenue avec la sensation que tout sur terre ne fait que passer, nous avons vécu des guerres horribles, nombre d’évènements mauvais surviennent dans notre monde, mais nous devrions simplement persister, car même toutes ces souffrances et ces horreurs passeront, un jour nous nous retournerons sur cette vie en la considérant comme un rêve, rien de tout cela ne s’étant vraiment produit, ce qui ne signifie pas que nous ne pouvons pas individuellement améliorer nos vies du mieux possible, ni faire tout ce que nous pouvons afin de rendre meilleures toutes les vies que nous pouvons influencer tant que nous sommes ici, mais il ne faut pas considérer le quotidien si gravement, le meilleur est vraiment encore à venir.
Avez-vous été impliqué(e) dans, ou au courant d’une décision de retour au corps ? Non
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Incertaine
Précisez : lorsque je suis revenue de l’hôpital, je faisais griller les ampoules chaque fois que j’allumais ou que j’éteignais des lampes. C’est devenu tellement pénible que ma fille ne me laissait plus toucher celles de sa chambre. Cela a continué pendant plusieurs mois. Je pensais qu’il y avait un problème électrique ou que c’était peut-être dû à ma façon de marcher. Récemment, j’ai lu quelque part que d’autres personnes ont eu les mêmes problèmes après une EMI, je me demande si ce ne serait pas la raison, ma fille ne faisait pas griller les ampoules. Cela n’arrive plus.
A la suite de l’expérience, votre comportement ou vos croyances ont-ils changé ? Oui
Précisez : je pense avoir couvert ma façon de penser
L’expérience a-t-elle affecté vos relations ? Votre vie quotidienne ? Vos pratiques religieuses ou assimilées ? Vos choix de carrière ? Vraiment de nombreuses manières que je ne peux tout à fait expliquer pour le moment. Je travaille sur le sujet, quelquefois je suis plus patiente avec les êtres humains, tout en étant d’une certaine façon très impatiente. J’ai très clairement changé sur de nombreux points.
Avez vous raconté cette expérience à d’autres personnes ? Oui
Précisez : les psys sont convaincus que j’ai vraiment vécu un phénomène merveilleux, ils essaient de m’aider à garder l’équilibre afin de l’intégrer, de le prendre en compte sans en devenir folle. J’en ai parlé à ma sœur, pensant qu’elle allait croire que j’étais démente ou bien dire que c’était l’effet des substances. Elle a répondu qu’elle s’était rendu compte, lors de mon retour de l’hôpital, que quelque chose m’était arrivé.
Quelles émotions avez-vous éprouvées suite à votre expérience ? Bonheur, tristesse, déception de me pas mieux me souvenir, confusion, anxiété, dépression, je voulais le dire à tout le monde, je voulais me taire de peur qu’on pense que j’étais folle, une incroyable compréhension de la mort, plus de peur de la mort ce qui est en soi un peu effrayant, sérénité pour d’autres choses, colère contre l’ignorance et l’apathie, trop d’émotions et de changements à énumérer.
Quelle a été la partie la meilleure et puis la pire de votre expérience ? L’expérience de l’au-delà, savoir qu’il existe vraiment, le pire c’était que Satan existe réellement. Je n’avais jamais cru à ce sale personnage auparavant.
Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter au sujet de l’expérience ? Ainsi que vous pouvez maintenant le supposer, j’ai l’impression d’avoir tant de choses en moi que je ne pourrai jamais les dire toutes. Je ne sais même pas comment mettre tout cela en mots. C’est une très bonne sensation de pouvoir exprimer tant de choses, Le psychiatre ne vous accorde que 45 minutes. Au fait, ils ont certifié que je ne suis pas folle, cela a été un vrai soulagement.
Votre vie a-t-elle changé spécifiquement en conséquence de cette expérience ? Oui
Précisez : chaque minute de chaque jour, tout à mon sujet, pourtant je suis la même, vraiment bizarre.
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Non
Précisez : j’imagine que vous appelleriez cela du stress post traumatique ou bien c’est ainsi que le nomment les médecins. Je pense que tout cela se trouve dans la mémoire, revenant morceau par morceau, généralement pas lorsque j’essaie de m’en souvenir, mais à des moments où je ne m’attends pas à en voir remonter à la surface.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui
Précisez : pour la plus grande partie. Je peux sembler m’éparpiller en expliquant les choses. Il paraît plus facile de répondre aux questions plutôt que de simplement raconter l’histoire chronologiquement. Je ne sais pas si je vous l’ai dit dans les questions précédentes, mais lorsque je suis sortie du coma, le médecin m’a dit que la première chose que j’ai été capable de lui murmurer, c’est que je m’étais querellée avec le démon, il voulait savoir ce que je voulais dire par là. Je lui ai répondu qu’il devait s’agir des drogues et d’un rêve, mais je voulais sortir de l’hôpital et j’avais peur qu’il ne me laisse pas rentrer chez moi. J’avais aussi tendance à considérer chaque jour comme la Fête Nationale, comprenez que je voulais fêter le fait d’être en vie.
Merci de proposer toute vos suggestions afin d’améliorer le questionnaire de www.nderf.org : Continuez seulement à le proposer, les personnes qui ont subi une EMI ont besoin de parler et d’entendre les récits vécus par d’autres, si cela pouvait donner à la science et au secteur religieux un aperçu des expériences, cela serait merveilleux. Je pense que nous voudrions tous savoir ce qui nous est arrivé.




Témoignages - La planche

 
 http://perso.orange.fr/dr.jp.jourdan/Archives.htm
Dans un couloir de l’hôpital, un élève infirmier voit un jour un vieux monsieur se diriger vers lui, et lui dire, hilare : « Alors, tu as fini par la trouver, la planche ?… ». Legrand-père, devant son air passablement ahuri, commence alors à lui expliquer : « Tu ne te souviens pas de moi, mais moi je me souviens de toi ! ».. Il reconnaît alors ce monsieur, qui était arrivé aux urgences en arrêt cardiaque quelque temps auparavant. 
Et l’ancêtre continue son explication : « J’ai tout vu d’en haut, quand vous essayiez de faire repartir mon coeur… On t’a demandé d’aller chercher une planche, et tu étais affolé, tu la cherchais partout et elle n’était pas là où elle aurait dû être.. Je t’ai suivi tout le long, et tu as fini par la trouver dans la cuisine ».
Cette planche que l’on glissait sous le dos du patient était utilisée pour les
massages cardiaques, qu’il vaut mieux effectuer sur un plan dur. Les choses s’étaient bien passées comme le patient, qui était en arrêt cardiaque à ce moment là, les avait « vues ». C’est bien une aide-soignante qui, après avoir lavé la planche, l’avait laissée à sécher à l’office au lieu de la remettre à sa place. Etant en arrêt cardiaque et dans le coma, à aucun moment il n’avait pu voir l’infirmier - dont le rôle s’était borné à chercher la planche- qui m’a rapporté cette histoire, ce
qui ne l’a pas empêché de le reconnaître.




hibou ecrit Cette petite Emma est autiste mais a une voix merveilleuse

Témoignages - Lana

 
http://www.nderf.org/French/lana_emi.htm
EMI de Lana
TÉMOIGNAGE :

Mon expérience de mort imminente s’est produite lorsque j’avais cinq ans, en Russie. J’y suis née et j’y vivais au moment où je fis un voyage de vacances à la Mer Noire avec ma mère et mes grands-parents.
Ce jour-là, nous étions tous allés à la plage. La mer était houleuse. Ma mère était dans l’eau et me tenait dans ses bras. Je me souviens que je me sentais en sécurité même si les vagues étaient énormes selon ma perspective d’enfant de cinq ans. De les voir percuter sur ma mère et moi, l’une après l’autre, m’excitait. Soudain, il y en eut une particulièrement énorme qui nous frappa; ma mère perdit l’équilibre, me lâcha, et je fus emportée par la vague.
Pour un moment, j’ai ressenti la terrible peur de la mort et mon corps qui percevait la situation comme une menace pour sa vie. J’ai retenu ma respiration et je me suis débattue pour trouver un point d’ancrage pouvant me sauver, mais, il n’y avait que de l’eau. Que de l’eau, partout. J’étais impuissante, totalement dépourvue de contrôle. Lorsque j’ai réalisé qu’il était inutile de me battre, qu’il n’y avait rien à quoi m’agripper, j’ai abandonné. J’ai cessé de retenir mon souffle, d’essayer de me sauver, de me battre pour la vie; j’ai décidé de laisser les choses se produire.
Ce dont je me souviens ensuite, c’est d’un sentiment inconnu de paix très profonde; je n’avais ressenti rien de tel de ma vie. Je me sentais soudainement complètement en sécurité, enveloppée et protégée par un amour inconditionnel total – je ne peux pas le décrire autrement. Cet amour m’entourait, il était partout, mais en même temps, il était « moi » aussi, c’est-à-dire, celle que j’étais, l’essence de mon être. Il n’y avait plus de peur, d’inquiétude, de combat pour quoi que ce soit, et j’aurais voulu rester là, dans cet état, pour toujours.
J’avais l’impression que j’avais enfin trouvé ma véritable identité. Il n’y avait pas de limites ou de limitations, je pouvais aller où bon me semble, savoir n’importe quoi, faire ce que je voulais. Ce sentiment de liberté était inexplicable. J’avais conscience que cette chose que nous appelons ordinairement « temps » était suspendu, celui-ci n’existait plus.
Puis, je fus emportée par une force inconnue. Je commençai à bouger à une vitesse vertigineuse qui me semblait même dépasser la vitesse de la lumière. J’ai parcouru une distance énorme, littéralement « au-delà du monde ». Je n’avais pas l’impression d’avoir un « corps », c’était plutôt comme le déplacement d’un éclair dans le noir, celui-ci se dirigeant vers un point de lumière brillant à distance; plus je m’approchais de cette lumière, plus mon désir de l’atteindre augmentait.
Aussitôt parvenue à ce point de lumière, je me retrouvai dans un monde de lumière. Dans cet endroit, tout était fait de lumière et en resplendissait. C’était d’une beauté et d’une splendeur indescriptible. « Ciel » serait le mot adéquat, mais je n’éprouvais aucun sentiment religieux et je savais qu’il n’y avait rien de tel qu’un « enfer ». Je savais sans savoir comment ni pourquoi il s’agissait d’un endroit où chacun allait éventuellement après sa mort, indépendamment de ce qu’il avait été et de ce qu’il avait fait.
Au milieu de cette lumière se tenait un personnage masculin. Celui-ci resplendissait de lumière et dégageait un amour inconditionnel total n’ayant absolument rien de terrestre. L’être m’accueillait dans sa lumière ou m’en enveloppait; c’était comme s’il m’avait enlacée. Je me rappelais tout à coup de cet endroit. C’était chez moi, mon véritable foyer; je me demandais comment j’avais pu l’oublier. J’avais l’impression de revenir chez moi après un long et pénible voyage à l’étranger. L’être de lumière existait bien avant moi et, de toute la création, il était celui qui me connaissait mieux que quiconque.
L’être de lumière connaissait tout de moi. Celui-ci savait tout ce que j’avais pensé, dit ou fait, et il me montra toute ma vie en un éclair. On m’a montré tous les détails de ma vie passée, et future dans le cas où je déciderais de retourner sur terre. Tout était simultané : tous les détails de toutes les relations de cause à effet de ma vie, tout le positif et le négatif, tous les effets de ma vie sur celles des autres et tous les effets de la vie des autres sur moi. Il n’y manquait aucune pensée, aucun sentiment. Je pouvais éprouver les sentiments et les pensées de toutes les autres personnes comme si j’étais à leur place. Ceci me procura une compréhensionexpérimentale de ce qui apportait douleur ou joie aux gens - expériences positives ou négatives et effets de mes propres actions.
Pendant cette révision de vie, l’être ne me jugeait pas, malgré les nombreux manquements que j’y voyais. Il me montrait simplement ma vie telle qu’elle avait été pour moi et m’aimait sans condition; c’est ce qui me donna le courage de la voir au complet sans visières. Il me laissait déterminer ce qui était positif ou négatif et décider de ce que j’allais en faire. Je ne me souviens d’aucun détail des événements qui me furent montrés, passés ou futurs, mais je me souviens de ce qui était le plus important.
L’être de lumière me montra que les seules choses qui importaient vraiment dans la vie étaient l’amour que nous ressentions, les gestes d’amour que nous posions, les mots d’amour que nous prononcions et les pensées aimantes que nous entretenions. Tout ce qui avait été fait, dit, accompli ou même pensé sans amour, était annulé. C’était sans importance. Ça n’existait plus, tout simplement. L’amour était tout ce qui avait de l’importance, seul l’amour est réel. Tout ce que nous faisons avec amour est ce qui doit être. Tout est correct. Tout est bien. Et, l’amour que nous ressentons durant notre vie est tout ce qui reste une fois que toutes les autres choses (tout ce qui est éphémère) se sont évanouies.
Ensuite, je me souviens de m’être retrouvée dans un autre endroit sans savoir comment. Le premier être de lumière était parti et j’étais entourée par d’autres êtres ou des gens que j’avais l’impression de « reconnaître ». Ces êtres semblaient faire partie de ma famille, de vieux amis qui avaient été avec moi de toute éternité. La meilleure description serait « famille spirituelle » ou « famille de l’âme ». Rencontrer ces êtres, c’est l’équivalent de revoir les personnes les plus importantes de notre vie après une longue séparation. Se retrouver entre nous provoque une vive explosion d’amour et de joie.
Les êtres communiquaient entre eux et avec moi par télépathie. Nous échangions sans mots, directement, mentalement, d’esprit à esprit. Nous n’avions pas de corps. Nous étions constitués d’une substance inconnue, une sorte de concentration de lumière pure, nous étions comme des points de lumière à l’intérieur de la lumière environnante. Tout le monde savait instantanément ce que les autres « avaient à l’esprit ». Il n’y avait ni possibilité ni besoin de cacher quoi que ce soit aux autres. Ce genre de communication rendait tout malentendu impossible et nous rapprochait d’une façon quasi indescriptible. Nous sommes tous des individus, mais en même temps nous sommes tous « un », unis pour toujours par des liens d’amour indestructibles et par la lumière des autres et du monde de lumière environnant dont nous faisons partie.
L’amour que ces êtres exsudaient m’a guérie; celui-ci extirpa de moi toute noirceur et effaça toute la douleur et le chagrin accumulés pendant ma vie terrestre. La vie vécue sur terre et la terre elle-même me semblaient très distantes, de plus en plus, c’était comme si ça n’avait jamais existé. Je suis restée dans cet endroit en compagnie de ma « famille de l’âme » pour un temps qui me parut être l’éternité. Il n’y avait ni « temps » (au sens habituel du terme) ni « espace ». Toutefois il y avait des endroits où aller et des espaces de temps qui passaient. Ceci paraît contradictoire mais c’est la seule façon dont je peux traduire cela. Espace sans espace, temps sans temps. Dans cet endroit, il n’y a que pur état d’Être.
Mis à part ma « guérison » et l’immense plaisir d’être ensembles, je ne me souviens pas de ce que nous avons fait. Je me souviens de ce monde comme d’un endroit immense, gigantesque, sans limite ni frontière, ni individuel ni extérieur. Je me rappelle que tous les êtres de cet endroit possédaient une connaissance totale, complète, à propos de tout. C’était plaisant, agréable et beau, au-delà de toute expression. En ce lieu, les « choses » et les « êtres » étaient faits de lumière, tout était lumière, en dépit de l’individualité de ces « choses » et de ces « êtres ». C’est de la lumière dont je me souviens le plus. C’était vivant. Vivant. Une lumière vivante qui était tout, l’essence de tout.
Ensuite, je me souviens de m’être retrouvée en présence de l’être de lumière rencontré en premier; celui-ci me disait que je devais retourner. J’ai répondu : « C’est hors de question, je ne le ferai pas! » C’était vraiment la dernière chose que je souhaitais. La vie sur terre, remplie de noirceur, de souffrance, de tristesse, de limites et de limitations avait l’air d’une horrible prison comparée à cet endroit merveilleux, et je refusais carrément d’y retourner. On me dit que mon heure n’était pas venue, qu’on m’avait permis une petite visite chez moi, mais que je devais réaliser mon but sur terre et accomplir la tâche que j’avais choisie. L’être de lumière me rappela que mon but était de développer l’amour et la compassion et de les exprimer sur terre, et que mon travail consistait à aider les autres de toutes les façons possibles. J’avais choisi cela de moi-même. L’être me dit que je serais de retour dans le monde de lumière, dans temps de le dire. « N’oublie jamais qu’en réalité, il n’y a pas de temps, seulement l’éternité comme tel », dit-il.
Et puis, je fus de retour, je ressentais mon corps. Ces souvenirs ne me revinrent que des années plus tard. Mais, ils avaient toujours été présents et cela m’avait donné la force de faire face aux difficultés de ma propre vie et d’aider les autres. Durant toute ma vie professionnelle j’ai travaillé pour aider les autres de différentes manières. À l’âge de 18 ans, j’ai commencé à travailler pour des personnes âgées, séniles, mourantes, pour des gens physiquement et émotionnellement malades. J’ai travaillé avec des gens atteints de sida et de maladie mentale. Plus tard, j’ai travaillé en milieu de santé mentale et d’assistance sociale, avec des gens aux prises avec des difficultés psychologiques, sociales, existentielles, émotionnelles et spirituelles. J’ai toujours ressenti que mon travail avait un sens profond, même avant de me souvenir de mon EMI. Actuellement, je suis thérapeute en psychosynthèse, une branche de la psychologie transpersonnelle.
L’expérience de mort imminente a été le fondement de mon intérêt indéfectible pour le paranormal, le mysticisme, l’inhabituel et le spirituel, un intérêt que j’entretiens depuis aussi longtemps que je me souvienne; par contre, j’ai ignoré pourquoi durant des années. Cela m’a permis d’explorer des dimensions inconnues, de questionner et de trouver des réponses, de constamment vouloir en apprendre plus sur la vie, la mort et l’entre-deux, et de chercher toujours de nouvelles façons d’aider les autres - ce qui pour moi est la chose la plus importante qu’on puisse faire dans la vie. Enfin, l’expérience de mort imminente m’a appris autant sur la vie que sur la mort, et ça continue.
Des médicaments ou des substances ont-ils pu affecter l’expérience? Non.

Ce type d’expérience était-il difficile à décrire avec des mots? Oui.
Décrivez : Au moment de l’expérience j’avais cinq ans et je n’avais pas le vocabulaire pour l’exprimer en mots. Même maintenant, c’est difficile parce que l’expérience a eu lieu dans une dimension différente de celle de la conscience ordinaire, une dimension où les mots ne s’appliquent pas, le langage verbal est un mode de communication humain, terrestre. Il n’y a pas de vocabulaire pour décrire le genre d’expérience et les sentiments impliqués, alors, il faudrait presque en inventer un.
Au moment de l’expérience, y avait-il un événement menaçant votre vie? Oui.
Décrivez : J’étais sur le point de me noyer lors d’une baignade dans l’océan.
Quel était votre état de conscience et de lucidité au moment de l’expérience? Plus alerte, plus élargie que jamais. En réalité, c’était comme si je savais tout sur tout. Connaissance totale, complète. Conscience totale, complète.
D’une manière, l’expérience ressemblait-elle à un rêve? Non, c’était RÉEL, plus que n’importe quelle autre réalité que j’ai expérimentée avant et après. En vérité, c’était ça la réalité. C’est pour cette raison que j’ai appelé mon entreprise Reality Center. La vie ordinaire que je mène sur terre, cette vie-là, c’est du rêve comparativement à l’EMI.
Avez-vous vécu une séparation entre votre conscience éveillée et votre corps physique? Oui.
Décrivez votre apparence ou forme hors de votre corps : Pur esprit, conscience pure, sans limite. Notre substance, la mienne et celle des autres êtres rencontrés dans ce monde de lumière (voir plus haut), était faite d’un concentré de lumière. Nous étions cette lumière, à la différence que la densité variait selon les choses et les êtres.
Quelles émotions avez-vous ressenties durant l’expérience? Une paix totale, profonde, une joie débordante, l’impression la plus étrange de liberté, un amour inconditionnel totalement inclusif, surtout de l’amour. Un amour qu’aucun mot ne peut décrire. Aussi une tristesse et un chagrin profonds en quittant ce monde de lumière pour revenir.
Avez-vous entendu des sons ou des bruits inhabituels? Non.
Êtes-vous passé dans ou à travers un tunnel ou une enceinte? Indécis.
Décrivez : Je suis passée, j’ai voyagé dans le noir avant d’atteindre le monde de lumière. À ce moment-là je ne savais pas que j’étais en train de passer dans un tunnel. Je ne m’en souciais pas. Je voulais juste rejoindre cette lumière, alors, j’imagine que je ne l’ai pas remarqué.
Avez-vous vu une lumière? Oui.
Décrivez : Une lumière vivante, c’était tout, l’essence de chaque chose et de tout. Je n’ai pas seulement « vu » cette lumière car tout et tous, nous ÉTIONS cette lumière. Ceci, je crois, est la base de ce que plusieurs traditions et enseignements spirituels et religieux ont décrit : être « un » avec toutes choses. Si, dans son essence, chaque chose est constituée de cette lumière, alors tout est vraiment « un », et c’est ce que j’ai expérimenté.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres? Oui.
Décrivez : Voir plus haut.
Avez-vous passé en revue les événements de votre vie? Oui.
Décrivez : Voir plus haut.
Avez-vous observé ou entendu quoi que ce soit, concernant des gens ou des événements, qui ait pu être vérifié par la suite? Oui.
Décrivez : …rien à considérer comme des preuves. Cela concernait davantage des problèmes de famille et de vie personnelle, des choses dont je ne me suis rappelé que des années plus tard et que je « connaissais » déjà à cause de cette révision de vie.
Avez-vous vu ou visité des dimensions, endroits ou plans de grande beauté ou particuliers? Oui.
Décrivez : Voir plus haut. Je ne connais pas d’autres niveaux à cet endroit où j’ai vécu mon EMI.
Avez-vous vécu une altération du temps et de l’espace? Oui.
Décrivez : Pas de temps. Pas d’espace. Éternité. Infini.
Avez-vous l’impression d’avoir eu accès à une connaissance particulière, reliée à un ordre ou à un but universel? Oui.
Décrivez : Mon but personnel consistait à développer l’amour et des façons de l’exprimer sur terre, ainsi que d’aider les gens de toutes les façons possibles. D’une certaine façon, je crois que c’est le but de chacun, en particulier apprendre à aimer et à l’exprimer. Seul l’amour est réel. Une fois que tout a disparu, il ne reste que l’amour.
Avez-vous atteint une sorte de frontière ou de limite matérielle? Non.
Avez-vous été conscient d’événements futurs? Oui.
Décrivez : Je sais qu’on m’a montré des événements qui se produiraient et des personnes que je rencontrerais si je revenais, mais malheureusement ou heureusement, je les ai tous oubliés. Parfois, dans certaines circonstances de ma vie, je vois des gens que je n’ai jamais rencontrés physiquement avant, et pourtant, je « sais », je me « souviens » d’eux.
Étiez-vous impliqué ou conscient d’une décision concernant votre retour à votre corps? Oui.
Décrivez : Ce fut l’aspect le plus pragmatique de l’expérience. L’être de lumière m’a dit que je devais retourner et j’ai répondu : non! Je me souviens que l’être me traitait un peu comme un enfant; j’étais l’enfant et lui l’adulte, au plan spirituel s’entend. Il m’a comme souris en me disant tendrement, mais fermement : tu dois y aller. C’est ton travail. C’est ta part. Tu dois le faire. Il me rappela que j’avais moi-même choisi cela. Et j’agissais en enfant, je refusais de le faire. Depuis que j’ai retrouvé le souvenir de mon EMI, je me suis aussi rappelé ce refus de revenir à la vie sur terre et j’ai réalisé que celui-ci était à l’origine de plusieurs difficultés et problèmes d’ordre existentiel et émotionnel de ma vie. J’ai dû suivre une thérapie, et finalement, j’ai fini par accepter d’être là, d’avoir choisi cela - ce que je n’avais pas fait durant l’expérience de mort imminente.
Avez-vous reçu des dons psychiques, paranormaux ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience? Oui.
Décrivez : Après l’expérience, j’ai acquis une sorte de « clairvoyance » qui me permet de voir au travers et au-delà de l’apparence extérieure des gens, de voir leurs souffrances secrètes, leurs désirs, leurs besoins et leurs aspirations, leur agenda dissimulé et leurs stratégies subconscientes. Cette « capacité » m’a occasionné quelques problèmes, jusqu’à ce que j’apprenne à vivre avec et à l’utiliser à bon escient. J’ai parfois des rêves pré-cognitifs et je reçois beaucoup de « connaissances » intuitives.
À la suite de l’expérience, votre attitude et vos croyances ont-elles changé? Oui.
Décrivez : Je ne sais pas ce que je serais devenue sans cette expérience étant donné que j’étais une enfant n’ayant pas acquis d’attitudes et de croyances particulières. Je suis plutôt certaine que c’est cette expérience qui a fait de moi une personne encline à une spiritualité dépourvue de pré-requis et de rituels dogmatiques ou religieux. Cela m’a aussi rendue très ouverte à des concepts comme la réincarnation; j’éprouve plus d’attirance pour les pratiques et les enseignements spirituels orientaux qu’occidentaux, et encore plus pour la spiritualité expérimentale que pour les croyances ou les enseignements intellectuels.
Comment cette expérience a-t-elle affecté vos relations? Votre vie quotidienne? Votre pratique religieuse? Votre choix de carrière? La « relation d’aide » est la seule carrière que je voulais et que j’ai eue. C’était l’unique fil conducteur de mon travail, même si j’ai souvent travaillé sans être reconnue, eu des jobs avec peu ou pas de « statut » social et sous-payés, parmi des gens considérés comme des moins que rien ou des parias par notre société occidentale. J’ai aimé mon travail et je continue de l’aimer. Cela a affecté mes relations différemment; parfois positivement puisque j’essaie de tout faire sur une base d’amour, parfois négativement puisque j’ai souvent fait face à de l’incompréhension par rapport à mes buts et à ma façon de voir ma vie. Les choses matérielles, l’argent et le « succès » ne m’importent pas. Les choses qui comptent dans ma vie, sont celles que j’ai obtenues de mon EMI. Je cherche toujours à approfondir ma compréhension de la vie. Il y a aussi qu’on n’aime pas tellement ma capacité de « voir » puisqu’il y a souvent des demi-vérités, des mensonges et des dissimulations entre les gens. Notre société considère cela comme tout à fait « normal », alors que de mon côté, je considère que le mode de communication et d’interrelation « normal » est de dire toute la vérité, sans dissimulation. Cette faculté a parfois été difficile à intégrer dans ma vie de tous les jours.
Aviez-vous partagé cette expérience avec d’autres personnes? Oui.
Décrivez : [Des réactions] très différentes allant de la fascination, de la curiosité et de l’émotion profonde au doute, à la peur et au rejet. Bien sûr, ce sont les survivants d’EMI qui comprennent le mieux, mais j’ai aussi trouvé très signifiant de partager avec des malades et même des mourants, et avec des gens qui craignaient la mort – je trouve que c’est la peur la plus flagrante et la répandue dans notre société occidentale.
Quelles émotions avez-vous ressenties à la suite de cette expérience? Joie, émerveillement, paix. Aussi de la tristesse et du chagrin parce que je devais revenir à cette dimension de noirceur, de souffrance et de limites – voilà ce que c’est comparé au monde de lumière.
Décrivez le meilleur et le pire aspect de cette expérience? Le pire, c’était la peur de la mort avant que l’expérience ne débute, et puis, le retour. Le meilleur, c’était la rencontre avec l’être de lumière avec qui j’étais durant la révision de vie. Celui-ci a été l’être le plus important pour moi jusqu'à maintenant.
Aimeriez-vous ajouter un autre commentaire relativement à cette expérience? L’expérience de mort imminente est à la fois un face à face avec la mort et avec la vie. La vie et la mort sont enchevêtrées, inséparables l’une de l’autre. Apprendre à vivre c’est apprendre à mourir et apprendre à mourir c’est apprendre à vivre pleinement. Tant que nous avons peur de la mort nous avons peur de la vie. Si nous avons peur de mourir, nous avons aussi peur de vivre.
Votre vie a-t-elle changé conséquemment à cette expérience? Oui.
Décrivez :Voir plus haut.
Après cette expérience, y a-t-il eu d’autres événements, une médication ou des substances qui ont reproduit une partie de l’expérience?Oui.
Précisez : Du travail d’exploration profonde de soi, de méditation, des expériences spontanées de lumière et de paix inhabituelle, des expériences se produisant à l’intérieur de relations très proches et intimes.
Les questions demandées et vos réponses permettent-elles de rendre compte de votre expérience avec exactitude, clarté et précision?Oui.
Précisez : De bonnes questions!
Avez-vous des suggestions pour nous aider à améliorer notre questionnaire www.nderf.org?
(Pensez-vous qu’il y avait une raison particulière de vous faire vivre une telle expérience?)
Oui. Je crois que les survivants de partout dans le monde ont actuellement un impact contribuant à changer la conscience collective du temps présent. Ils présentent une perspective axée sur la compréhension universelle, l’unité universelle, l’humanité universelle, la compassion et l’amour universels – des choses dont nous avons grandement besoin à notre époque.
Commentaire NDERF :
Nous vous encourageons à visiter l’excellent site de notre participante :




hibou ecrit Cette petite Emma est autiste mais a une voix merveilleuse

Témoignages - Louis  
http://www.notre-experience.net/article.php3?id_article=22
Témoignage de Louis
Nuit du 28 au 29 juin 1999
Je suis réveillé par une violente douleur au cœur. Si douloureuse, que cela m‘empêche même de bouger. Je suis totalement paralysé. Je ne peux ni bouger ni parler, ni même gémir. Cela dure de longues minutes, peut-être dix ou quinze. J’essaie de me relaxer, me détendre, et s’il est temps pour moi de mourir je suis prêt. Je n’ai pas peur, j’accepte mon sort.
Soudainement, je me retrouve debout et entouré de plusieurs personnes, hommes et femmes. Ils me connaissent, je les connais, nous sommes très heureux de nous retrouver (je ne les ai jamais vu ni connu dans ma vie terrestre). Nous nous embrassons, et chacun son tour me serre dans ses bras. Nous nous aimons beaucoup. C’est merveilleux.
Puis je regarde autour de moi pour voir où je me trouve. Je vois des dizaines, peut-être des centaines ou des milliers, de personnes en file indienne qui entrent dans une immense cathédrale Saint Pierre. Ce nom de saint Pierre m’est donné en esprit, je l’entends, je le sais.
Mais ce n’est pas le moment pour moi. Cette décision ne m’appartient pas mais je dois partir. Je descends comme si nous étions au sommet d’une montagne. Des obstacles naturels (rocher, arbres…) essaient de m’empêcher de continuer mon chemin, mais je passe quand même, je descends encore…
Je reprends conscience de mon corps humain là dans mon lit, et au moment de réintégrer mon corps, l’expérience ultime m’est donné : AMOUR Un immense amour inimaginable, dépassant tout entendement humain. Cet amour n’est pas une émotion ni un sentiment. Il compose chaque cellule de mon corps, de mes pensées, des choses qui m’entourent. Il n’y a plus de limite entre mon corps et mon environnement. Mais ma conscience personnelle est bien là. Je vois ces vibrations d’amour mais surtout je les ressens… trop fort… c’est trop puissant, c’est insupportable, très douloureux… aucun être humain ne pourrait supporter cela sans mourir. Je ne peux pas respirer, j’agonise. Immense souffrance que je ne souhaite à personne. La sensation de cet amour ressemble à un amour passionnel, lorsqu’on est fou amoureux de quelqu’un jusqu’à en souffrir, mais en puissance cent ou mille.
Cela a dû durer une vingtaine de secondes en temps terrestre, mais que ces secondes sont interminables lorsqu’on souffre autant !
Dans les semaines qui ont suivi, ma vie a radicalement changé. Ma compagne est partie. J’ai dû arrêter mon activité de professeur et thérapeute en énergétique chinoise. J’étais pratiquant bouddhiste depuis douze ans, et là c’était fini, je n’en avais plus besoin. Tout me paraissait insignifiant par rapport à ce que j’avais vécu. J’ai donné ou jeté la plupart de mes livres traitant de spiritualité. J’étais même incapable de prendre une simple posture de méditation, cela me semblait ridicule. Mon esprit avait changé. Toutes mes croyances étaient dissoutes, tous les liens contractés avec les bouddhistes étaient dissipés.
Cette expérience m’a appris l’humilité, la soumission à Dieu. C’est lui qui nous choisit, qui nous transmet ses grâces. Nous sommes totalement impuissants sur le chemin spirituel.
Un an plus tard, je me suis aperçu, en regardant le calendrier, que le 29 juin est la fête de Saint Pierre et Saint Paul. J’ai pensé bien sûr à Saint Pierre détenant les clés du paradis. Peut-être suis-je mort ne serait-ce que quelques secondes ce jour-là !?
Depuis, j’ai relu la bible, surtout le nouveau testament et les évangiles. Aucune religion ne parle d’amour comme en parle Jésus. Dieu est amour. Je suis parti à la recherche de différentes communautés chrétiennes, religieuses ou laïques. J’ai fait quelques retraites, de guérison, de discernement… des pèlerinages sur des lieux d’apparitions de la vierge Marie…
Mais à travers cette expérience il m’est demandé avant tout de rester dans le monde, de vivre une vie simple, normale, comme tout le monde. Et curieusement c’est la chose la plus difficile pour moi. J’arrive tout juste à survivre et je suis encore seul.
Durant les années qui ont suivi, je suis devenu hypersensible et hyperémotif. Je pleurais pour un rien. J’ai versé des torrents de larmes. Je devais déjà être hypersensible avant, mais comme toutes mes défenses mentales et psychologiques se sont volatilisées, mes émotions pouvaient s’exprimer sans retenues. Maintenant je me sens guéri. J’ai trouvé une certaine stabilité intérieure, une paix intérieure.
J’ai pris conscience d’un don extraordinaire, que j’avais déjà avant, et qui fait parfois des miracles. Je l’appelle le don de l’amitié.


hibou ecrit Cette petite Emma est autiste mais a une voix merveilleuse

Témoignages - Mariam

 
 http://www.notre-experience.net/article.php3?id_article=29
Témoignage de Mariam
Bonjour,
Nouvellement inscrite sur ce forum, et intéressée par toutes vos réfléxions et témoignages, je vous fais partager aujourd’hui mon expérience de NDE, vécue le 15 décembre 1999.
Hospitalisée depuis 4 mois pour cause de grossesse "à risques" (en avant l’aventure !), j’étais à la veille de faire une merveilleuse rencontre avec mon troisième enfant, césarienne à l’appui. Mais le destin( !?) a détourné ma route, et le lieu du rendez-vous était ailleurs, loin de l’hôpital, de mon bébé, en fait. Un matin, mon ventre se déchire de l’intérieur, la tension chute, je me sens partir, mon souffle vital part du sternum et sort par ma bouche, je me sens vidée, je m’évanouis. On me transporte d’urgence au bloc opératoire, j’ouvre un oeil, puis je replonge. A quel moment ai-je vécu cette NDE, pendant le coma, l’arrêt cardiaque ? Cela m’a semblé assez court, mais cela a duré juste le temps qu’il fallait pour : Soudain me rendre compte que je me déplaçe verticalement dans un espace infini, couleur pénombre, accompagnée et guidée par deux présences sombres à ma gauche, aux contours indéfinis, mais longues, et muettes. Rapidement nous arrivons à un point de jonction entre, à ma droite un "voile" plutôt bleu pâle et mat qui venait de l’infini derrière moi et allait à l’infini devant moi, et, à ma gauche, cette pénombre qui filait aussi à l’infini devant moi. Nous sommes là, tous les trois, comme pour un rendez-vous, sans communiquer, sans bouger. Je n’ai pas de corps, juste moi-même, de l’intérieur, avec ma petite voix. Je me sens étonnée d’être là d’abord, curieuse, puis je m’énerve, je m’impatiente. Que fais-je là, en fait ? Je commence à m’angoisser. Une présence cachée par le voile, à ma droite, se manifeste, et me demande aussi ce que je fais là. Je "dis" que je ne sais pas, mais que je voudrais retourner d’où je viens, le monde connu. La présence s’adresse aux 2 présences sombres à ma gauche, mais je ne capte pas, je n’entends pas. Je m’énerve toujours, j’angoisse vraiment, je voudrais savoir. La présence derrière le voile me demande pourquoi je veux retourner, et je dis que je n’ai pas fini de m’occuper de mes enfants. Elle me répond que c’est une raison valable, et que mon heure n’est pas encore arrivée. Je pense alors que si mon heure était arrivée à cet instant précis, j’aurai franchi ce voile peut-être et que je n’aurai plus revu le monde connu. Je me dis aussi que cette présence a une grande connaissance de ma vie, de moi, et même de mon avenir ! J’éprouve un grand respect en même temps qu’un profond soulagement, mes nerfs se relâchent, je capte de la sérénité et de l’amour émanant de cette présence. Je suis fascinée par tant de compréhension ! Et je réalise alors que mon bébé est né, vivant, là-bas, dans le monde que je connais. Je suis certaine de le retrouver. La présence m’autorise à partir, à retourner, et je me sens glisser en arrière vers ma droite, comme si je m’évaporais. Je me réveille, je suis en salle de réanimation, seule, et pétante de forme, le moral au plus haut, je souris, pleine d’énergie, sereine, optimiste, entière. Vraiment heureuse ! Une infirmière arrive, elle crie dans le service que je suis réveillée, et me dit texto : "Ben alors vous ! Vous devez avoir un Bon Dieu qui vous protège !" Et je pense qu’elle ne croit pas si bien dire, quelle coïncidence ! Je me dis que je viens juste de le quitter, au cas où c’était lui. La porte que j’ai franchie entre le monde inconnu et le monde connu est juste là, dans la pièce, partout, et l’infirmière ne sait pas que la frontière entre ces deux mondes est invisible mais tellement présente ! Voila ce que je me dis.
Je m’enlève le masque respiratoire, les perfusions, vraiment je suis en forme ! Je rassure le personnel, on me dit que c’est un miracle, moi je me dis que c’était un rendez-vous que je ne soupçonnais pas, dans un autre monde, loin de leurs soucis pour nous sauver la vie, le bébé et moi. Je me dis que ce n’est pas eux qui ont décidé de ma vie ou de ma mort. (Plutôt de ma mort, car les médecins avaient choisi de sauver le bébé, vu l’état morbide dans lequel je me trouvais). Ils n’en reviennent pas, de ma forme, de mon moral, de ma santé.
Ce n’est que quelques heures après que je ressens les douleurs liées à l’opération, et une grande fatigue. Les jours qui suivent je suis prise d’angoisses inconnues, malgré mon bonheur et ma sérénité. Et je me remets doucement du coma, je prends mon temps pour accepter cet état, je fais des efforts sur moi-même pour ne pas devenir zinzin. Aujourd’hui, le souvenir de cette expérience me fait chaud au coeur, tout va bien, j’ai de la chance. Je ne suis qu’humaine, je fais avec. Je ressens davantage les autres, comme s’ils étaient transparents, je me sens différente d’avant l’expérience, mais tellement moi-même !



hibou ecrit Cette petite Emma est autiste mais a une voix merveilleuse

Témoignages - Martine

 
 http://www.notre-experience.net/article.php3?id_article=8
Témoignage de Martine
Il y a dix-sept ans, j’ai subi une opération chirurgicale relativement grave. Peu de temps après, j’ai vécu une expérience très angoissante : j’avais l’impression de me voir vivre, littéralement, c’est-à-dire que c’était comme si le vrai « moi » était extérieur à mon corps et faisait mouvoir ce corps, comme une machine extérieure à moi-même. Je « regardais » tout ce que je faisais comme si cela m’était étranger. Puis tout ce qui m’entourait m’a semblé être dépourvu de réalité, comme si tout était pure construction de mon esprit. C’était affreux. J’ai cru devenir folle. Je n’osais en parler à personne de peur de me retrouver en hôpital psychiatrique !
Alors, je me suis mise à prier de toutes mes forces : Mon Dieu, si vous existez, délivrez-moi de ce cauchemar ! J’ai demandé avec désespoir et confiance en même temps. Je ne savais plus quoi faire.
Et c’est ainsi qu’un matin je me suis réveillée baignant dans une magnifique lumière.
Elle semblait plus importante en haut, sur ma gauche. Je « savais » que je faisais partie de cette lumière. Je « savais » aussi que j’étais une âme éternelle, lumière moi-même. Je ressentais une véritable allégresse et une paix extraordinaire. J’ai « su » également que je devais vivre cette vie, que c’était bien, que je l’avais « choisie » moi-même. Puis la lumière a disparu, je me suis retrouvée complètement lucide dans mon lit et remplie d’une joie et d’une paix inimaginables.
Cela a duré une huitaine de jours, c’est-à-dire que chaque matin je me réveillais avec cette lumière qui, cependant, devenait de plus en plus faible jour après jour.
Mes angoisses et ma sensation d’être à côté de mon corps ont dès lors complètement disparu et je me sentais bien. Il me semblait que j’avais vraiment réintégré mon corps. J’ai repris goût à la vie avec la conviction inébranlable que tout avait un sens et que tout était bien. Cela m’a donné un optimisme à toute épreuve. Lorsque, quatre ans plus tard, j’ai lu le livre de Moody, ce qu’il expliquait m’a semblé tellement évident que je m’y suis intéressée immédiatement et ai cherché à faire connaître tout cela autour de moi.
Au cours des années suivantes, et jusqu’à ce jour, je me suis investie de diverses façons dans ce domaine des ECM et NDE, et je suis en constante recherche spirituelle. Cela m’a conduite à abandonner progressivement toutes mes anciennes croyances et à me remettre constamment en question.
Depuis, j’ai fait également des « rêves » remplis de sens, notamment celui-ci qui m’a profondément marquée : j’étais dans le cosmos, baignant dans une magnifique couleur bleu sombre. J’étais une planète, entourée d’une multitude d’autres planètes semblables à moi. Je « savais » que j’étais une planète unique, différente des autres, et pourtant, en même temps, je « savais » que j’étais aussi l’ensemble de toutes ces planètes. Intellectuellement, cela peut paraître impossible mais, dans mon expérience, c’était complètement évident : j’étais moi-même, petite planète, et j’étais aussi le Tout, sans erreur possible et sans que cela ne m’étonne. Je jubilais. J’ai entendu alors une merveilleuse musique et j’ai eu la sensation « d’être à la maison ». J’ai ressenti un extraordinaire bien-être. Tout était simple, tout était bien, j’étais chez moi. Je n’oublierai jamais ce « rêve » !
Aujourd’hui, rien que d’évoquer ces deux expériences, je ressens une joie immense et une paix intérieure profonde, un sentiment de plénitude difficile à décrire. Malgré toutes ces années, ce que je ressens en y pensant conserve la même intensité. J’ai peu partagé tout cela pourtant. J’ai même longtemps occulté mon expérience de la Lumière. C’est vraiment un pur bonheur que de pouvoir en parler librement sans crainte de se faire ridiculiser ou juger de quelque manière que ce soit ! Merci à vous tous.
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