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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
12 juin 2015

Témoignages divers (1)

Témoignages divers/1

Témoignages - Maximillien

 
 http://www.notre-experience.net/article.php3?id_article=67
Témoignage de Maximilien 
Mes chers amis...
Il y a des choses très intimes que l’on n’évoque pas en public par pudeur, pas crainte, mais là je suis transporté de paix de joie et de bonheur et je ne peux m’empêcher de vous confier mon aventure.
Ce matin je participais à un séminaire de 12 personnes sur la puissance du mental, mais orienté spiritualité, et à la fin nous avons effectué une petite méditation d’introspection. Mais voilà, je me suis mis à entrer en résonance avec la force de prière émanant du groupe et j’ai été transporté par cette puissance qui s’est canalisée en moi et j’ai touché Dieu.
Alors ce fut l’explosion ! Au début une sensation d’extraordinaire amour pour tous les êtres, la terre mais aussi le ciel et les étoiles et pour son créateur ! Ce furent d’abord des larmes de joie qui ont perlé sur mes joues puis une paix qui m’à touchée au plus profond de mon âme et enfin une joie intense, rayonnant comme mille soleils.
Une joie tellement forte, tellement pénétrante que je n’ai pu la contenir et j’ai explosé de rire... Alors j’ai du quitter le groupe et me mettre à l’écart. Je baignais dans la joie, dans l’extase, j’étais littéralement transporté d’amour de paix et de joie. Et j’ai ris, et j’ai ris, je ne pouvais plus m’arrêter, ma joie débordait tellement qu’il fallait que ça sorte, mais après 15 minutes au lieu de s’atténuer progressivement elle s’est encore amplifiée et j’ai partagé cela avec les animaux de mon entourage immédiat, je leur donné de cet amour, de cette joie et ils l’ont reçue en jouant avec moi, j’étais eux, ils étaient moi, nous étions « un » y compris la nature environnante, j’avais l’impression de communiquer et de rayonner cette joie autour de moi.
Et la puissance de cette extase grandissait encore en intensité, je ne contrôlais plus rien devant une intensité qui me dépassait, je ne pouvais plus rien contenir, c’était comme un orgasme géant qui montait, qui montait et n’en finissais plus, et j’ai été pris de tremblements, de palpitations, cela grondait en moi comme un torrent impétueux dévastant tout sur son passage, comme si on secouait ma colonne vertébrale en laquelle je sentais des flots d’énergie monstrueux... A tel point que je ne tenais plus debout, je marchais en vacillant et finalement j’ai du m’allonger sur le sol pour dissiper de cette énergie d’amour et de joie qui débordait littéralement de moi. C’était trop, je n’en pouvais plus, mon souffle était haletant, mon cœur battait la chamade, mes sens étaient retournés, tout se dérobait sous moi, mon esprit tourbillonnait, j’avais l’impression de m’enfoncer dans le sol, de me fondre en lui et de rayonner dans la terre entière.
J’ai cru que j’allais perdre connaissance tant les émotions étaient intenses ! J’ai mis presque une heure à reprendre progressivement mes esprits et me remettre debout. Mais là encore j’étais différent, comme si ma vue s’était dédoublée, que mon âme voyait en superposition avec mon corps. Mon esprit était affiné, hyper sensible, je ressentais tout avec une acuité décuplée. Je ne faisais plus parti de cet environnement mais j’en étais devenu observateur, comme un spectateur qui regarde un film et ses acteur. Tout m’étais devenu simple, beau, magique mais j’étais devenu indifférent, plus rien ne m’importait que cet amour inconditionnel dans lequel j’avais été transporté et qui m’avait laissé comme un pantin désarticulé et vidé de moi même ! J’avais l’impression d’avoir été pris dans une machine à laver qui m’avait tourné et retourné dans tous les sens, me lavant au plus profond de mon être, dans les plus ultimes recoins.
Etonnement, je ne voyais des êtres humains ou des objets inanimés, mais de magnifiques créations, des œuvres d’art créées par une intelligence supérieure, et je les voyais avec admiration, avec amour... Comme c’était magique, simple, beau, cristallin, pur, merveilleux et comme je regrette de n’avoir les mots pour exprimer cela.
Habituellement je connaissais des montées de cette paix et de cette joie lors de mes méditations solitaires, mais je les canalisais pour éviter toute explosion incontrôlée. Seulement ici, j’ai été pris par le mouvement de prière du groupe et me suis trouvé entraîné dans un courant d’une puissance inouïe. Comme j’ai trouvé triste et ridicule mes plus fortes expériences d’orgasmes humains !!! Je souhaite à toutes et à tous de connaître de tels moments, de baigner dans cette joie, dans cette paix, dans cet amour. Là je suis levé depuis 3h30 du matin, cela fait plus de 20h que je suis actif et je suis rempli d’énergie et de paix, je n’ai pas sommeil, bien au contraire je suis encore plein d’énergie ! Je voudrais pouvoir partager cela avec toute la création, avec tous ces humains que je côtoie et leur dire combien cette sensation d’extase est une pure merveille. Si vous pouviez vous éveiller à cette merveilleuse énergie d’amour et connaître de tels moments...



Témoignages - Mellen

 
 http://www.nderf.org/French/mellen_thomas_emi.htm
EMI de Mellen-Thomas B
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE :
A TRAVERS LA LUMIERE
Mellen-Thomas Benedict est un artiste qui a survécu à une expérience de mort imminente en 1982. Il est mort durant plus d’une heure et demi, pendant ce temps il s’est élevé au dessus de son corps et il est allé dans la Lumière. Curieux au sujet de l’univers, il a été entraîné loin dans les profondeurs reculées de l’existence et même au delà, dans le Vide énergétique du Néant au delà du Big Bang. Au sujet de son expérience proche de la mort, le Dr Kenneth Ring a déclaré : « Son histoire est l’une des plus remarquables parmi celles dont j’ai eu connaissance au cours de mes vastes recherches sur les expériences de mort imminente. »
LA ROUTE VERS LA MORT
En 1982 je suis mort d’un cancer en phase terminale. Le cas dont je souffrais était inopérable et toutes les chimiothérapies que l’on aurait pu m’administrer auraient encore plus fait de moi un légume. On me donnait 6 ou 8 mois à vivre. Dans les années 70, j’avais été accro aux informations, j’étais de plus en plus démoralisé par la crise nucléaire, la crise écologique et le reste. Ainsi, comme je ne possédais pas de fondements spirituels, j’ai commencé à penser que la nature avait fait une erreur, que nous étions probablement un organisme cancéreux sur la planète. Je ne voyais aucun moyen pour nous sortir de tous les problèmes que nous avions créés pour la planète et pour nous-mêmes. Je percevais tous les humains comme un cancer et c’est bien ce que j’ai eu, c’est ce qui m’a tué. Soyez prudent avec votre vision du monde, elle peut réagir sur vous, particulièrement si c’est une vision négative du monde. La mienne était excessivement négative, c’est ce qui m’a conduit à la mort. J’ai essayé toutes sortes de méthodes thérapeutiques, mais rien n’a fonctionné.
J’ai donc décidé que la question ne serait qu’entre Dieu et moi. A l’époque, je ne m’étais encore jamais confronté à Dieu, je ne m’en étais même pas préoccupé. Je ne m’intéressais alors à aucune sorte de spiritualité, mais j’ai commencé un périple dans l’étude de la spiritualité et des thérapies alternatives. Je me suis mis à lire tout ce que je pouvais, j’ai étudié le sujet parce que je ne voulais pas être surpris par l’au-delà. J’ai donc commencé à lire des textes sur les religions et les philosophies. Tous étaient très intéressants et donnaient l’espoir qu’il y ait quelque chose dans l’au-delà.
Par ailleurs, en tant que travailleur indépendant (j’étais alors artiste sur verres colorés), je n’avais aucune assurance médicale. Les économies de toute ma vie se sont donc évanouies du jour au lendemain en examens médicaux. J’ai ainsi dû affronter le corps médical sans aucune assurance. Je ne voulais pas que ma famille soit entraînée dans un gouffre financier, j’ai donc décidé de m’en occuper moi-même. Je n’avais pas de douleurs permanentes, mais je perdais connaissance. Cela a tellement évolué que je n’osais plus conduire, finalement, je me suis retrouvé à l’hospice.
Une soignante de l’hospice s’occupait personnellement de moi. Cet ange a été une vraie bénédiction, elle a subi la dernière phase avec moi. J’ai résisté environ dix-huit mois. Je ne voulais pas prendre beaucoup de médicaments car je voulais rester aussi conscient que possible. J’ai alors subi une telle douleur que je ne percevais rien d’autre, heureusement ce n’était que par périodes de quelques jours seulement.
LA LUMIERE DE DIEU
Je me souviens de m’être éveillé chez moi vers 4 h 30 du matin, j’ai tout simplement su que c’était la fin. C’était le jour où j’allais mourir. J’ai donc appelé quelques amis et je leur ai dit adieu. J’ai réveillé la soignante et je le lui ai dit. J’avais un accord confidentiel avec elle : elle ne devait pas s’occuper de mon corps pendant six heures, car j’avais lu que toutes sortes de choses intéressantes se produisent quand on meurt. Je me suis rendormi.
La première chose dont je me rappelle ensuite, c’est le début d’une expérience de mort imminente typique. Soudain, j’ai été totalement conscient, j’étais debout, mais mon corps était dans le lit. Il y avait cette obscurité autour de moi. Hors de mon corps, ma perception était encore plus nette que dans la vie ordinaire. Elle était si distincte que je pouvais voir chaque pièce de la maison, le toit de la maison, l’extérieur de la maison, sous la maison.
Il y avait une Lumière qui brillait. Je me suis tourné vers Elle. Une Lumière très similaire à ce que de nombreuses autres personnes ont décrit de leur expérience proche de la mort. C’était tellement magnifique. Elle est tangible, on La ressent, Elle est attirante, on veut aller vers Elle comme on voudrait aller vers les bras d’une mère, d’un père idéaux. Lorsque j’ai commencé à me déplacer vers Elle, j’ai intuitivement su que si j’allais dans la Lumière, je serais mort. Ainsi, alors que j’allais vers la Lumière, j’ai dit : « S’il te plaît, attends un peu, arrêtons un instant maintenant. Je veux y réfléchir ; je voudrais te parler avant d’y aller. »
A ma grande surprise, toute l’expérience s’est arrêtée instantanément. En fait, on maîtrise sa propre expérience de mort imminente. On n’est pas sur des montagnes russes. Ma requête a donc été acceptée et j’ai pu converser avec la Lumière. Elle ne cessait de prendre différentes formes, telles que : Jésus, Bouddha, Krishna, des mandalas, des images archétypales et des symboles. J’ai demandé à la Lumière : « Que se passe-t-il ? S’il te plaît, Lumière, dis-moi qui Tu es. Je veux vraiment connaître la réalité de la situation. ». Je ne peux pas vraiment citer les paroles exactes parce qu’il s’agissait d’un genre de télépathie.
LA LUMIERE A REPONDU
L’information qui m’a été transmise c’est que la croyance met en forme ce que l’on perçoit face à la Lumière. Si l’on était Bouddhiste ou Catholique ou Fondamentaliste, cette perception est un retour de ce que l’on a en soi. Il est possible de la regarder, de l’examiner, mais la plupart des gens ne le font pas. Lorsque la Lumière s’est révélée à moi, je me suis rendu compte que ce que je voyais vraiment, c’était la matrice de notre Moi Supérieur.
La seule chose que je puisse dire c’est qu’Elle s’est transformée en une matrice, un mandala des âmes humaines, ce que j’ai vu c’est ce qu’on appelle notre Moi Supérieur, en chacun de nous il y a une matrice. C’est aussi un passage vers la Source ; chacun d’entre nous provient directement, en expérience directe, de la Source. Nous possédons tous un Moi Supérieur, ou sur-âme qui fait partie de notre être. Elle s’est révélée à moi sous sa forme énergétique la plus authentique. La seule manière dont je puisse réellement le décrire, c’est que l’être du Moi Supérieur est plutôt comme un passage. Cela n’y ressemble pas, mais c’est une connexion directe à la Source que possède chacun d’entre nous. Nous sommes directement connectés à la Source.
Ainsi, la Lumière me montrait la matrice du Moi Supérieur. Il m’est apparu très clairement que tous les Mois Supérieurs sont connectés en un seul être, tous les humains sont connectés en un seul être, nous sommes en fait un seul et même être, différents aspects du même être. Cela n’est pas lié a une religion spécifique. Ainsi, c’est ce qui m’a été renvoyé. J’ai vu ce mandala des âmes humaines. C’était la plus belle chose que j’aie jamais vue. Je suis tout simplement entré dedans et c’était vraiment impressionnant, c’était comme tout l’amour que l’on a pu souhaiter, c’était le genre d’amour qui soigne, guérit, régénère.
Lorsque j’ai demandé à la Lumière de continuer à expliquer, j’ai compris ce qu’est la matrice du Moi Supérieur. Il existe un réseau autour de la planète auquel sont connectés tous les Mois Supérieurs. C’est comme une grande société, un niveau subtil d’énergie à proximité autour de nous, le niveau spirituel pourrait-on dire. Puis, après quelques minutes, j’ai demandé plus d’explications. Je voulais vraiment savoir ce qu’est l’univers, à ce moment là, j’étais prêt à partir. J’ai dit : « Je suis prêt, emmène-moi. ». La lumière s’est alors transformée en la plus belle chose que j’aie jamais vue : un mandala des âmes humaines sur cette planète.
C’est alors que j’ai repensé à ma vision négative de ce qui est arrivé sur la planète. J’ai donc demandé à la Lumière de continuer à m’expliquer, dans ce magnifique mandala, j’ai vu à quel point nous sommes tous beaux en notre essence, au cœur de nous-mêmes. Nous sommes des créations extrêmement belles. L’âme humaine, la matrice humaine que nous formons tous ensemble est absolument fantastique, élégante, exotique, tout. Je ne peux assez dire combien, en un instant, cela a changé mon opinion sur les êtres humains.
J’ai dit : « Oh mon Dieu, je ne savais pas à quel point nous sommes beaux. ». Quel que soit le niveau, supérieur ou inférieur, quelle que soit la forme qui nous contienne, nous sommes des créatures excessivement belles, vraiment ! J’ai été étonné de voir qu’il n’y a de mal en aucune âme. J’ai dit : « Comment est-ce possible ? » La réponse a été qu’aucune âme n’est intrinsèquement mauvaise. Les choses terribles qui sont arrivées aux hommes peuvent leur faire faire des choses mauvaises, mais leur âme n’est pas mauvaise. La Lumière m’a dit que ce que tous les hommes recherchent, ce qui les soutient, c’est l’amour. Ce qui dévie l’homme, c’est le manque d’amour.
Les révélations venant de la Lumière semblaient ne pas cesser, je Lui ai alors demandé : « Cela signifie-t-il que l’humanité sera sauvée ? ». A cet instant, telle l’explosion du son des trompettes accompagné d’une pluie de spirales lumineuses, la Grande Lumière a parlé, Elle a dit : « Rappelle-toi cela et ne l’oublie jamais ; tu te sauves, tu te rachètes et tu te guéris toi-même. Tu l’as toujours fait. Tu le feras toujours. Tu as été créé avec le pouvoir de le faire, avant le commencement du monde. ».
A ce moment, j’ai compris plus encore. Je me suis rendu compte que NOUS AVONS DEJA ETE SAUVES, nous nous sommes sauvés nous-mêmes parce que nous avons été conçus pour nous auto-corriger, comme le reste de l’univers de Dieu. C’est ce que la seconde venue signifie. J’ai remercié la Lumière de Dieu de tout mon cœur. Ce que j’ai réussi à dire de mieux ce fut ces simples mots d’appréciation totale : « Ô cher Dieu, cher univers, cher grand Moi, j’aime ma Vie. ».
La Lumière a semblé m’inhaler encore plus profondément. C’était comme si Elle m’absorbait complètement. La Lumière d’Amour reste, aujourd’hui encore, indescriptible. Je suis entré dans un autre royaume, plus profond que le précédent, j’ai pris conscience de quelque chose d’autre, de beaucoup plus encore. Il s’agissait d’un énorme fleuve de Lumière, vaste et plein, profondément au Cœur de la Vie. J’ai demandé ce que c’était.
La Lumière a répondu : « C’est la RIVIERE DE LA VIE. Bois de cette manne liquide jusqu’à contenter ton cœur. ».
C’est ce que j’ai fait. J’en ai bu abondamment, puis d’autre encore. Boire la Vie Elle-même ! J’étais en extase. Puis la Lumière a dit : « Tu as un souhait. ». La Lumière savait tout de moi, toutes les choses passées, présentes et à venir. « Oui ! » ai-je murmuré.
J’ai demandé à voir le reste de l’Univers ; au-delà de notre système solaire, au-delà de toute illusion humaine. La Lumière m’a alors dit que je pouvais aller avec le Fleuve. C’est ce que j’ai fait, j’ai été emporté à travers la Lumière vers le bout du tunnel. J’ai ressenti et entendu une série de boums sonores très doux. Quelle course !
LE VIDE DU NEANT
Soudain, j’ai semblé fuser hors de la planète sur ce fleuve de Vie. J’ai vu la terre s’envoler au loin. Le système solaire, dans toute sa splendeur, a filé et disparu. Plus rapidement que la vitesse de la lumière, j’ai volé à travers le centre de la galaxie, absorbant au passage plus de connaissances. J’ai appris que cette galaxie et tout l’Univers est une explosion de différentes sortes de VIE. J’ai vu de nombreux mondes. La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas seuls dans cet Univers !
Alors que je chevauchais ce fleuve de conscience à travers le centre de la galaxie, il s’étendait en impressionnantes ondes fractales d’énergie. Les super amas de galaxies ont défilé, avec leur antique sagesse. Au début j’ai cru que j’allais quelque part, que je voyageais réellement. Mais ensuite, à mesure que le fleuve s’étendait, je me suis rendu compte que ma propre conscience s’étendait également pour englober toute chose dans l’Univers ! Toute la création a filé à mes côtés. C’était une merveille inimaginable ! J’étais vraiment un Enfant des Merveilles ; un gamin au pays des Merveilles !
C’était comme si toutes les créations de l’Univers défilaient à côté de moi et s’évanouissaient en une tache de Lumière. Presque immédiatement, une seconde Lumière est apparue. Elle venait de tous les côtés, Elle était tellement différente ; une Lumière composée de fréquences plus nombreuses que celles présentes dans l’Univers. J’ai à nouveau ressenti et entendu plusieurs doux boums sonores. Ma conscience, ou mon être, s’étendait pour s’interfacer avec l’Univers Holographique entier et plus encore.
Quand je suis passé dans la seconde Lumière, j’ai pris conscience que je venais juste de transcender la Vérité. C’est la meilleure façon dont je puisse l’exprimer, mais je vais essayer de l’expliquer. Quand je suis passé dans la seconde Lumière, je me suis développé au-delà de la première Lumière. Je me suis retrouvé dans un calme profond, au-delà de tout silence. Je pouvais voir ou percevoir ETERNELLEMENT, par-delà l’infini. J’étais dans le Vide. J’étais dans la pré-création, avant le Big Bang. J’avais traversé le commencement du temps – le Premier Mot – la Première vibration. J’étais dans l’Œil de la Création. C’était comme si je touchais le Visage de Dieu. Il ne s’agissait pas d’un sentiment religieux. Simplement, je ne faisais qu’un avec la Vie et la Conscience Absolues.
Quand je dis que je pouvais voir ou percevoir éternellement, cela signifie que je pouvais faire l’expérience de toute la création se générant elle-même. C’était sans commencement ni fin. C’est une idée qui étend la pensée, n’est-ce pas ?
Les scientifiques perçoivent le Big Bang comme un événement unique qui a créé l’Univers. J’ai vu qu’il ne s’agit que d’un Big Bang parmi un nombre infini de Big Bangs créant sans cesse et simultanément des Univers. D’un point de vue humain, les seules images qui s’en approchent vaguement, se sont celles créées par les superordinateurs qui utilisent des équations géométriques fractales.
Les anciens le savaient. Ils disaient que la Divinité créait périodiquement de nouveaux Univers en exhalant et dé-créait d’autres Univers en inhalant. Ces ères furent appelées Yugas. La science moderne nommé cela Big Bang. J’étais dans la conscience pure, absolue. Je pouvais voir ou percevoir tous les Big Bangs ou Yugas se créant ou se dé-créant. Instantanément, je suis simultanément entré dans chacun d’eux. J’ai vu que chaque petit fragment de la création a le pouvoir de créer. Il est très difficile d’essayer de l’expliquer. Je ne trouve toujours pas les mots pour l’exprimer.
Il m’a fallu des années après mon retour pour assimiler un quelconque mot à l’expérience du Vide. Maintenant, je peux vous dire ceci ; le Vide, c’est moins que rien et cependant plus que tout ce qui est ! Le Vide c’est le zéro absolu, le chaos formant toutes les possibilités. C’est la Conscience Absolue, beaucoup plus même que l’Intelligence Universelle.
Où est le Vide ? Je le sais. Le Vide est en dedans et en dehors de toute chose. Vous, en ce moment même, tandis que vous vivez, vous êtes en permanence et simultanément en dedans et en dehors du Vide. Vous n’avez pas à vous rendre où que ce soit ou bien à mourir pour y aller. Le Vide c’est la vacuité ou le néant entre toutes les manifestations physiques. L’ESPACE entre les atomes et leurs composants.
La science moderne a commencé à étudier cet espace entre chaque chose. On l’appelle Point-zéro. Lorsqu’on essaie de le mesurer, les instruments arrivent à leur limite, ou sur l’infini pour ainsi dire. On n’a pas de solution, jusqu’à maintenant, pour mesurer l’infini avec précision. Il y a plus d’espace zéro que quoi que ce soit d’autre dans votre propre corps et dans l’univers!
Ce que les mystiques appellent Vide, n’est pas un vide. Il est tellement plein d’énergie, un type d’énergie différent qui a créé tout ce que nous sommes. Tout est vibration depuis le Big Bang, depuis le premier Mot, qui est la première vibration. Le « Je suis » biblique comporte en fait un point d’interrogation à la fin. « Je suis – Que suis-je ? »
La création c’est donc Dieu explorant le Moi Divin par toutes les voies imaginables en une exploration permanente et infinie à travers chacun d’entre nous. A travers chaque cheveu de notre tête, à travers chaque feuille sur chaque arbre, à travers chaque atome, Dieu explore le Moi Divin, le grand « Je suis ». J’ai commencé à percevoir que chaque chose qui existe est le Moi, littéralement, votre Moi, mon Moi. Tout est le grand Moi. C’est pourquoi Dieu sait quand une feuille tombe. C’est possible car où que l’on soit, se trouve le centre de l’univers. Où que se trouve un atome, il est au centre de l’univers. Dieu y est, Dieu est dans le Vide.
Alors que j’explorais le Vide et tous les Yugas ou créations, j’étais complètement hors du temps et de l’espace tels que nous les connaissons. En cet état étendu, j’ai découvert que la création c’est la Conscience Pure Absolue ou, Dieu qui fait l’Expérience de la Vie telle que nous la connaissons. Le Vide lui-même ne comporte pas d’expérience. Il s’agit de la pré-vie, avant la première vibration. La Divinité est plus que la Vie et la Mort. Par conséquent, dans l’Univers on peut faire l’expérience d’autre chose que la Vie et la Mort!
J’étais dans le Vide et j’avais conscience de chaque chose ayant jamais été créée. C’était comme si je regardais avec les yeux de Dieu. J’étais devenu Dieu. Soudain, je n’étais plus moi. La seule manière que j’aie pour l’exprimer c’est que je regardais avec les yeux de Dieu. Et subitement j’ai su pourquoi chaque atome existait, je pouvais tout voir. Ce qui est intéressant, c’est que je suis allé dans le Vide, je suis revenu avec la compréhension que Dieu n’est pas là bas. Dieu est ici. Voilà ce dont il s’agit.
Et cette recherche constante de l’espèce humaine pour trouver Dieu… Dieu nous a tout donné, tout est ici – voilà ce qu’il en est. L’exploration de Dieu à travers nous, c’est là où nous en sommes actuellement. Les hommes sont tellement occupés à essayer de devenir Dieu alors qu’il devraient se rendre compte qu’ils sont déjà Dieu et que Dieu devient eux. C’est de cela qu’il s’agit en fait.
Quand je me suis rendu compte de cela, j’en ai eu terminé avec le Vide et j’ai voulu retourner à cette création, ou Yuga. Cela paraissait tout simplement être la chose naturelle à faire. Alors je suis brusquement reparti à travers la seconde Lumière, ou Big Bang, j’ai à nouveau entendu plusieurs doux boums. J’ai chevauché le fleuve de conscience en revenant à travers toute la création, quelle chevauchée ! Les super amas de galaxies sont passés à travers moi avec encore plus d’aperçus.
Je suis passé au travers du centre de notre galaxie, qui est un trou noir. Les trous noirs sont les grands processeurs ou recycleurs de l’Univers. Savez-vous ce qui se trouve de l’autre côté d’un trou noir ? Nous, notre galaxie, qui a été retraitée à partir d’un autre Univers. Dans sa configuration énergétique totale, la galaxie ressemble à une fantastique ville de lumières. Toute énergie de ce côté-ci du Big Bang, est de la lumière. Tout élément d’atome, tout atome, toute étoile, toute planète, y compris la conscience elle-même, est fait de lumière et possède une fréquence et/ou une particule. La lumière est quelque chose de vivant. Tout est fait de lumière, même les pierres. Donc, tout est vivant. Tout est fait de la Lumière de Dieu, tout est très intelligent.
LA LUMIERE D’AMOUR
Alors que je chevauchais le fleuve encore et encore, j’ai finalement pu voir arriver une immense Lumière. J’ai su qu’il s’agissait de la Première Lumière ; la matrice de Lumière du Moi Supérieur de notre système solaire. Puis le système solaire entier est apparu dans la Lumière, accompagné de l’un de ces boums veloutés.
J’ai vu que le système solaire dans lequel nous vivons est notre grand corps local. C’est notre corps local et nous sommes beaucoup plus grands que nous ne l’imaginons. J’ai vu que le système solaire est notre corps. J’en fais partie. La terre est ce grand être créé dont nous sommes des éléments, nous sommes la partie consciente qui sait qu’elle existe.
J’ai pu voir toute l’énergie que ce système solaire génère et c’est un incroyable spectacle de lumière ! J’ai pu entendre la Musique des Sphères. Notre système solaire, comme tous les corps célestes, génère une matrice unique de lumière, de sons et d’énergies vibratoires. Grâce à l’empreinte de la matrice énergétique ou vibratoire, les civilisations avancées d’autres systèmes stellaires peuvent détecter dans l’univers la vie telle que nous la connaissons. C’est un jeu d’enfant. L’Enfant des Merveilles de la terre (les êtres humains) produit en ce moment même une abondance de sons, comme des enfants jouant dans l’arrière-cour de l’Univers.
J’ai chevauché le fleuve directement dans le centre de la Lumière. Je L’ai sentie m’étreindre lorsqu’Elle m’a englobé à nouveau dans sa respiration, un autre boum sonore s’en est suivi.
J’étais dans cette grande Lumière d’Amour avec le fleuve de la vie coulant à travers moi. Il me faut le dire à nouveau, c’est une Lumière extrêmement aimante, sans jugement. C’est le parent idéal de l’Enfant des Merveilles. « Et maintenant ? » me suis-je demandé.
La Lumière m’a expliqué que la mort n’existe pas, nous sommes des êtres immortels. Nous avons déjà été vivant depuis toujours ! Je me suis rendu compte que nous faisons partie d’un système vivant naturel qui se recycle sans fin. On ne m’a jamais dit que je devais revenir. Je savais tout simplement que ce serait le cas. C’était tout naturel après ce que j’avais vu.
J’ignore combien de temps je suis resté dans la Lumière, en temps humain. Mais à un moment j’ai réalisé que j’avais les réponses à toutes mes questions et que mon retour était proche. Quand je dis que toutes mes questions avaient reçu une réponse dans l’au-delà, c’est exactement ce que je veux dire. Toutes mes questions avaient eu leur réponse. Chaque humain a une vie et un ensemble différent de questions à explorer. Certaines de nos questions sont universelles, mais chacun de nous explore cette chose que nous appelons la Vie à sa propre et unique manière. Il en est ainsi pour toutes les autres formes de vie, depuis les montagnes jusqu’à chaque feuille sur chaque arbre.
Et c’est très important pour nous tous dans cet Univers. Parce que cela contribue à l’Image générale, à la plénitude de la Vie. Nous sommes littéralement Dieu explorant le Moi Divin en une infinie Danse de Vie. Votre individualité rehausse toute la Vie.
SON RETOUR VERS LA TERRE
Lorsque j’ai entamé mon retour vers le cycle de la vie, l’idée ne m’a pas effleuré et on ne m’a pas dit que j’allais retourner dans le même corps. Cela n’avait tous simplement pas d’importance. J’avais une confiance totale en la Lumière et le processus de Vie. Lorsque le fleuve a fusionné avec la grande Lumière, j’ai demandé à ne jamais oublier les révélations et les sensations de ce que j’avais appris dans l’au-delà.
Il y a eu un « Oui » qui m’a paru comme un baiser à mon âme.
Puis j’ai été ramené à travers la Lumière dans le royaume vibratoire. Tout le processus s’est inversé et encore plus d’informations m’ont été transmises. Je suis revenu chez moi et j’ai reçu des leçons sur le mécanisme de la réincarnation. Je recevais les réponse à toutes les petites questions que je me posais : « Comment ceci fonctionne-t-il ? Comment cela fonctionne-t-il ? » J’ai su que j’allais être réincarné. La terre est un grand processeur d’énergie et de là se développe la conscience individuelle en chacun de nous.
Pour la première fois, je me suis représenté moi-même en tant qu’humain et j’étais heureux de l’être. Après ce que j’ai vu, je serais heureux d’être un atome dans cet univers. Un atome ! Alors, être la partie humaine de Dieu… c’est la plus fantastique bénédiction. C’est un bienfait au-delà de notre conception la plus extrême du bienfait. Chacun d’entre nous, peu importe où il se trouve, qu’il tourne rond ou pas, est une bénédiction pour la planète, précisément à l’endroit où il se trouve.
Je suis donc passé par le processus de réincarnation, m’attendant à être un bébé quelque part. Mais j’ai reçu une leçon sur la manière dont se développe l’identité individuelle et la conscience. Ainsi, je me suis réincarné dans ce corps. J’ai été tellement surpris lorsque j’ai ouvert les yeux. J’ignore pourquoi, car je le comprenais, mais ce fut tout de même une telle surprise d’être de retour dans ce corps, de retour dans ma chambre avec quelqu’un au dessus de moi qui se répandait en larmes. C’était ma soignante, une heure et demi après m’avoir retrouvé mort, elle avait renoncé. Elle était certaine que j’étais mort : tous les signes de la mort étaient présents – La raideur cadavérique me gagnait.
Nous ignorons combien de temps j’ai été mort, mais nous savons que j’avais été découvert une heure et demi auparavant. Aussi longtemps qu’elle l’a pu, elle a respecté ma volonté de laisser seul, pendant quelques heures, mon corps récemment décédé. Afin de voir ce qui se passait, nous disposions d’un stéthoscope amplifié et de nombreux moyens de vérifier les fonctions vitales du corps. Elle a pu vérifier que j’étais réellement mort. Ce n’était pas une expérience proche de la mort, j’ai fait l’expérience de la mort elle-même pendant au moins une heure et demi. Elle m’a découvert mort, elle a vérifié pendant une heure et demi avec le stéthoscope, le moniteur cardiaque et de pression artérielle. Je me suis alors éveillé et j’ai vu de la lumière à l’extérieur. J’ai essayé de me lever pour y aller, mais je suis tombé du lit. Elle a entendu un fort boum, a couru et m’a trouvé sur le sol.
Après avoir récupéré, j’ai été très surpris mais empli de révérence envers ce qui venait de m’arriver. Au début, tous les souvenirs que j’ai maintenant de ce voyage étaient absents. Je glissais sans cesse hors de ce monde et je ne cessais de demander : « Suis-je vivant ? ». Ce monde semblait plus illusoire que l’autre. Au bout de trois jours, je me suis à nouveau senti normal, plus clair, mais différent de la façon dont je m’étais senti jusqu’alors durant toute ma vie. Mes souvenirs du voyage sont revenus plus tard. Je ne voyais de mal dans aucun des êtres humains que j’avais pu rencontrer. Avant cela je jugeais beaucoup. Je pensais que de nombreuses personnes ne tournaient pas rond, en fait je pensais que personne ne tournait rond à part moi. Mais j’ai compris maintenant.
Environ trois mois plus tard, un ami m’a dit que je devrais me faire examiner, j’y suis donc allé et j’ai passé des scanners et tout le reste. Je me sentais vraiment en forme, j’avais donc peur d’avoir une mauvaise nouvelle. Je me souviens du médecin de la clinique regardant les scanners avant et après et disant : « Eh bien, il n’y a plus rien ici maintenant. ». J’ai répondu : « C’est vrai, ce doit être un miracle ? »
Il a rétorqué « Non, cela arrive, on appelle cela rémission spontanée. »
Il ne paraissait absolument pas impressionné. Mais c’était bien un miracle et j’étais impressionné, même si personne d’autre ne l’était.
LES LECONS QU’IL A APPRISES
Le mystère de la vie a très peu à voir avec l’intelligence. L’univers n’est pas du tout un processus intellectuel. L’intellect est utile, il est brillant, mais actuellement nous ne nous servons que de cela, au lieu de nos cœurs et de la partie la plus sage de nous-mêmes.
Le centre de la terre est un grand transmutateur d’énergie, ainsi qu’on peut le voir sur les images représentant le champ magnétique de notre planète. C’est notre cycle, retirant les âmes réincarnées et les réinsérant à nouveau. Le signe indiquant que l’on est en train d’atteindre le niveau humain, c’est lorsque l’on commence à développer une conscience individuelle.
Les animaux ont une âme collective et ils se réincarnent avec des âmes collectives. Un cerf va quasiment être un cerf éternellement. Mais le simple fait de naître humain, que l’on soit malformé ou génial, montre que l’on est sur le chemin du développement de la conscience individuelle, qui fait elle-même partie de la conscience de groupe appelée humanité.
J’ai vu que les races sont des groupements de personnalités. Les nations comme la France, l’Allemagne et la Chine ont leur propre personnalité. Les villes ont leur personnalité, il existe des âmes de groupe locales qui attirent certaines personnes. Les familles ont une âme de groupe. L’identité individuelle se développe comme des ramifications fractales, l’âme de groupe explore notre individualité. Les différentes questions que se pose chacun d’entre nous sont très très importantes. C’est ainsi que la Divinité explore le Moi Divin, à travers vous. Posez donc vos questions, faites vos recherches. Vous trouverez votre Moi et vous trouverez Dieu dans ce Moi, car c’est le Moi uniquement.
Plus que cela, j’ai commencé à voir que chacun de nous, les humains, sommes des âmes sœurs. Nous faisons partie d’une seule âme se ramifiant en fractales dans de nombreuses directions créatives, mais en restant toujours cette même âme. Maintenant je regarde chaque être humain que je vois et je discerne une âme sœur, mon âme sœur, celle que j’ai toujours recherchée. Au delà de ceci, la plus grande âme sœur que l’on puisse avoir, c’est soi-même.
Chacun d’entre nous est mâle et femelle. Nous le vivons dans le sein maternel et nous en faisons l’expérience dans les états de réincarnation. Si vous recherchez l’âme sœur ultime en dehors de vous, vous pourriez bien ne jamais la rencontrer. Elle n’est pas « là bas », tout comme Dieu n’est pas « là bas », Dieu est ici. Il ne faut pas chercher Dieu « là bas », il faut chercher Dieu ici. Recherchez en votre Moi. Démarrez la plus grande histoire d’amour que vous ayez jamais eue… avec votre Moi.
Vous aimerez tout à partir de là.
Je suis descendu dans ce que l’on pourrait nommer l’Enfer, c’était très surprenant. Je n’ai pas vu Satan ni le diable. Ma descente en Enfer a été une descente dans la misère humaine, l’ignorance et l’obscurité de la non connaissance personnalisées de chaque individu. Cela a semblé être une éternité de malheur. Cependant, chacune des âmes, autour de moi par millions, avait toujours une petite étoile de lumière à sa portée. Pourtant aucune ne semblait le remarquer. Elles étaient tellement accablées par leur propre chagrin, leur malheur, leur état de choc. Mais, après ce qui a paru être une éternité, j’ai commencé à appeler cette Lumière, comme un enfant appelle un parent à son secours.
La Lumière s’est alors déployée, Elle a formé un tunnel qui est venu droit sur moi et m’a isolé de toute cette peur et cette douleur. Voilà ce qu’est réellement l’Enfer. Ainsi, ce que nous faisons, c’est apprendre à nous tenir les mains, à nous rassembler. Les portes de l’Enfer sont maintenant ouvertes. Nous allons nous rassembler, nous tenir les mains et sortir ensemble de l’Enfer. La Lumière est venue vers moi et s’est transformée en un immense ange doré. J’ai dit : « Es-tu l’ange de la mort ? » elle ma communiqué qu’elle était ma sur-âme, la matrice de mon Moi Supérieur, une partie de nous-même super ancienne. Puis j’ai été amené dans la Lumière.
Bientôt notre science quantifiera l’esprit. Cela ne sera-t-il pas merveilleux ? Nous inventons maintenant des appareils qui sont sensibles à l’énergie subtile ou énergie de l’esprit. Les physiciens utilisent les accélérateurs de particules pour briser les atomes afin de voir ce dont ils sont composés. Ils les ont réduits aux quarks, aux charms, etc.. Eh bien un jour, ils vont arriver à la petite chose qui tient tout cela ensemble et il leur faudra bien l’appeler…Dieu.
Avec les accélérateurs de particules, on ne voit pas seulement ce qui est à l’intérieur, mais on crée des particules. Dieu merci, la plupart d’entre elles ont une brève durée de vie, de quelques millisecondes ou nanosecondes. Nous commençons juste à comprendre que nous sommes également en train de créer tandis que nous progressons. Lorsque j’ai vu l’éternité, je suis allé dans un royaume dans lequel se trouve un point où nous dépassons toute connaissance et où nous commençons à créer la fractale suivante, le niveau suivant. Nous avons ce pouvoir de créer à mesure que nous explorons. Et c’est Dieu qui se développe à travers nous.
Depuis mon retour, j’ai fait spontanément l’expérience de la Lumière, j’ai appris comment aller dans cet espace pratiquement n’importe quand, en méditant. Chacun d’entre vous peut le faire, vous n’avez pas à mourir pour le faire. Cela fait partie de votre équipement, vous êtes pré-câblés. Le corps est l’être de Lumière le plus magnifique qui existe. Le corps est un univers d’une Lumière incroyable. L’esprit ne nous pousse pas à dissoudre ce corps. Ce n’est pas ce qui se passe. Cessez d’essayer de devenir Dieu ; Dieu est en train de devenir vous. Ici.
La pensée est comme un enfant courant autour de l’univers, exigeant ceci et cela, pensant qu’elle a créé le monde. Mais je demande à la pensée : « Quelle est la participation de ta mère dans tout cela ? » et c’est alors le niveau suivant de conscience spirituelle. Oh ! Ma Mère ! Tout à coup, on abandonne l’ego, parce que l’on n’est pas la seule âme dans l’univers.
L’une de mes questions à la Lumière fut : « Qu’est-ce que le Paradis ? ». On m’a fait visiter tous les paradis qui ont été créés : les Nirvanas, les Heureux Territoires de Chasse, tous. J’y suis allé. Ce sont des créations de pensées-formes que nous avons créées. Nous n’allons pas vraiment au paradis, nous sommes recyclés. Mais quoi que nous ayons créé, nous le laissons là comme une part de nous-mêmes. C’est réel, mais ce n’est pas l’intégralité de l’âme.
J’ai vu le paradis Chrétien. On s’attend à ce que ce soit un bel endroit où l’on se tient devant le trône, dans l’adoration éternelle. J’ai essayé. On s’y ennuie ! Est-ce là tout ce que nous allons faire ? C’est puéril. Je n’ai pas l’intention d’offenser qui que ce soit, certains paradis sont très intéressants et d’autre très ennuyeux. J’ai trouvé que les plus anciens étaient plus intéressants, tels ceux des indigènes américains, les Heureux Territoires de Chasse, les Egyptiens en ont de fantastiques. Et cela continue sans cesse, il y en a tellement. Dans chacun d’eux il y a une fractale qui est une interprétation individuelle. A moins que l’on ne fasse partie d’une âme de groupe qui ne croit qu’en un Dieu d’une religion spécifique. Alors on est très proches, ensemble sur le même terrain de jeu. Toutefois, même dans ce cas, chacun est un peu différent. C’est une part de soi-même que l’on laisse là. La Mort c’est la vie, pas le paradis.
J’ai demandé à Dieu : « Quelle est la meilleure religion sur la planète ? Laquelle a raison ? ». La Divinité a répondu avec un grand amour : « Cela ne m’intéresse pas. ». C’était une grâce incroyable, cela signifie, qu’en l’occurrence, nous sommes les êtres que cela intéresse. La Divinité Ultime de toutes les étoiles nous dit : « La religion que vous pratiquez n’importe pas. », les religions apparaissent et disparaissent, elles changent. Le Bouddhisme n’a pas toujours existé, le Catholicisme n’a pas toujours existé, toutes vont être plus éclairées. Plus de lumière arrive actuellement dans tous les systèmes. Il va y avoir une réforme de la spiritualité qui sera aussi radicale que la Réforme Protestante. De nombreuses personnes se battront à cause de cela, religion contre religion, croyant qu’elles possèdent la vérité.
Chaque religion et philosophie pense détenir Dieu, mais plus particulièrement les religions, car elles forment de grandes institutions autour de leur philosophie. Quand la Divinité a dit : « Cela ne m’intéresse pas. », j’ai immédiatement compris que c’est à nous de nous y intéresser. C’est important parce que nous sommes les êtres que cela concerne. C’est crucial pour nous, voilà pourquoi c’est important. Il s’agit de l’équation d’énergie dans la spiritualité. Cela n’intéresse pas la Divinité Ultime que vous soyez Protestant, Bouddhiste ou autre. Chaque religion est une facette florissante du tout. Je souhaite que toutes les religions s’en rendent compte et se laissent mutuellement exister. Ce n’est pas la fin de toute religion, mais nous parlons du même Dieu. Vivre et laisser vivre. Chacun a une vision différente qui s’ajoute à l’Image générale, toutes sont importantes.
Je suis passé dans l’au-delà avec de nombreuses peurs en ce qui concerne les déchets toxiques, les missiles nucléaires, l’explosion démographique, la déforestation. Je suis revenu en aimant chaque problème. J’aime les déchets nucléaires. J’aime le champignon atomique, c’est le mandala le plus saint que nous ayons manifesté à ce jour en tant qu’archétype. Celui-ci, plus que toute religion ou philosophie sur terre, nous a soudain rassemblés sur un nouveau niveau de conscience. Sachant que nous pouvons faire exploser la planète peut-être cinquante fois, ou 500 fois, nous nous sommes finalement rendu compte que peut-être nous sommes tous ensemble maintenant. Pendant un temps, il a fallu continuer à mettre en œuvre plus de bombes pour que nous comprenions. Puis nous avons commencé à dire : « Nous n’avons plus besoin de cela. ». En fait, nous sommes maintenant dans un monde plus sûr qu’il ne l’a jamais été et il va le devenir plus encore. Je suis donc revenu en aimant les déchets toxiques parce qu’ils nous rassemblent. Ces choses sont tellement grandes. Ainsi que pourrait le dire Peter Russell, ces problèmes sont maintenant à l’échelle de l’âme. Avons-nous des réponses à l’échelle de l’âme ? OUI !
La déforestation va ralentir, dans cinquante ans il y aura plus d’arbres sur la planète qu’il n’y en a eu depuis longtemps. Si vous vous occupez d’écologie, impliquez-vous pleinement ; vous êtes cette partie du système qui prend conscience. Engagez-vous de toutes vos forces, mais ne déprimez pas. Il s’agit d’une part de quelque chose de plus grand.
La terre est en cours de domestication. Elle ne sera plus jamais un endroit aussi sauvage qu’elle l’a été. Il y aura de grandes zones sauvages, des réserves où la nature prospèrera. Le jardinage et les réserves sont l’avenir. L’accroissement de la population se rapproche fortement de la fourchette optimale d’énergie qui entraînera une mutation de la conscience. Cette modification de conscience changera la politique, l’argent, l’énergie.
Que se passe-t-il lorsque l’on rêve ? Nous sommes des êtres multidimensionnels. Nous pouvons y accéder par le rêve lucide. En fait, cet univers est le rêve de Dieu. Une des choses que j’ai vues, c’est que nous, les humains, sommes un point sur la planète, elle même un point dans une galaxie qui est un point. Il existe des systèmes géants dans l’espace et nous sommes en quelque sorte un système médian. Cependant, les êtres humains sont déjà légendaires dans tout le cosmos de la conscience. Le tout petit point humain de la Terre/Gaïa est légendaire. Une des raisons pour lesquelles nous sommes légendaires, c’est le rêve. Nous sommes des rêveurs de légende. En fait, tout le cosmos a recherché le sens de la vie, le sens de tout cela et c’est le petit rêveur qui a trouvé la meilleure réponse. Nous l’avons conçue en rêve. Les rêves sont donc importants.
Après avoir été mort et en être revenu, je respecte vraiment la vie et la mort. Dans nos expérimentations sur l’ADN, nous avons peut-être ouvert la porte sur un grand secret. Bientôt, nous serons en mesure de vivre aussi longtemps que nous le souhaitons dans ce corps. Après avoir vécu environ 150 ans, nous aurons intuitivement en notre âme la sensation que nous souhaitons changer de canal. Vivre éternellement dans un corps n’est pas aussi créatif que la réincarnation, que de transférer l’énergie dans ce fantastique tourbillon énergétique dans lequel nous nous trouvons. Nous allons en fait percevoir la sagesse de la vie et de la mort, nous allons en connaître la valeur.
Telles que sont les choses actuellement, nous avons déjà été vivants éternellement. Ce corps dans lequel vous êtes, est vivant depuis l’éternité. Il provient d’un fleuve infini de vie, qui remonte au Big Bang et au-delà. Ce corps donne vie à la vie suivante, en énergie dense et subtile. Ce corps a déjà été vivant depuis l’éternité.
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Témoignages - Nicole

 
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Témoignage de Nicole
Il m’a été donné de vivre il y a plus de 30 ans une expérience particulière qui a élargi ma conception du monde et renversé toutes les valeurs de ma vie. Ce fut une expérience profonde et inoubliable. Elle a touché tous les aspects de mon être et m’a donné la certitude que la mort n’existe pas. Je n’oublierai jamais cette expérience. Elle est en moi et me rappelle la plénitude, la beauté et la paix immense d’un état qui défie toute description et en comparaison duquel les recherches exclusives de richesses matérielles, de renommée, de pouvoir et de gloire paraissent dérisoires et misérables. Je souhaite que cette expérience puisse sécher toute larme. Puisse-t-elle aussi démystifier la mort, afin que chante la vie.
45 secondes d’éternité
Cela se passait donc en 1968. Trois semaines après la naissance de mon second enfant, j’ai fait une très grosse hémorragie. J’ai été hospitalisée et opérée d’urgence. En cours d’intervention (hystérectomie ou ablation de l’utérus), une seconde hémorragie s’est déclarée. Je suis descendue entre 2 et 3 de tension et mon coeur s’est arrêté de battre pendant, m’a-t-on dit par la suite, environ 45 secondes avec électro-cardiogramme plat.
Et pendant ces 45 secondes, j’ai vécu un instant d’éternité !
Tout d’abord, je me souviens m’être trouvée à la hauteur du plafond. J’étais là avec toutes mes pensées, mes émotions, mes impressions, avec tout ce qui constitue mon être profond. J’ai pris conscience de voir de tous les côtés à la fois, mais surtout j’éprouvais un sentiment nouveau et incroyable : celui d’exister en dehors de mon corps. Je vous assure que c’est quelque chose de bouleversant de se sentir vivre au-delà de soi . J’ai pris conscience que j’étais l’habitant de mon corps. Celui-ci était étendu sur la table d’opération. Je l’ai donc regardé et je ne l’ai pas trouvé beau. J’étais cadavérique, j’avais des tuyaux qui me sortaient du nez et de la bouche, je n’étais pas du tout à mon avantage. Cela n’avait déjà plus d’importance parce que ce corps n’était pas réellement moi, il n’était que mon véhicule. J’ai entendu le chirurgien s’exclamer : "Elle me pète entre les mains !". Ce qui m’a été confirmé un mois après par une infirmière ayant assisté à mon opération.
Je ne me suis pas trop attardée dans cette salle d’opération, car j’ai pensé à mon mari et à mon beau-père qui attendaient dans la salle d’attente. En pensant à eux, instantanément, je me suis trouvée près d’eux. J’ai pris conscience de traverser les murs. Tout m’a paru naturel, parce que sur le coup, on ne pense pas, on est dans l’action tout simplement. Plus tard je me suis demandé : comment est-ce possible ? Comment ai-je pu traverser les murs et trouver cette salle d’attente, car je ne connaissais même pas le chemin qui y conduisait, n’ayant jamais eu l’occasion de m’y rendre !
Dans cette salle d’attente, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de siège. Mon mari me l’a confirmé plus tard. Je voyais qu’ils arpentaient la pièce et moi j’essayais de me manifester à eux, en vain. Ils ne me voyaient pas. Je ne comprenais pas. J’éprouvais une sorte de désespérance, celle de ne pas pouvoir communiquer avec ceux que j’aimais. En désespoir de cause, j’ai posé la main (du corps plus subtil dans lequel j’étais) sur l’épaule de mon beau-père et ma main a traversé son corps !
Mais, en même temps, je prenais conscience d’une faculté nouvelle, celle de pénétrer tout ce qui est. Je n’ai jamais perdu la notion d’être " moi ", mais j’avais l’impression de prendre plus d’espace et je me suis trouvée dans le coeur de mon mari. Je connaissais toutes ses pensées, mais aussi l’essence de son être, ce qu’il valait en tant qu’être humain. La même chose s’est produite avec mon beau-père. Mes beaux-parents avaient perdu leur premier fils à l’âge de 25 ans. Il s’était noyé en voulant en vain sauver un camarade. Par suite, ils avaient reporté toute leur affection sur leur second et dernier fils qui avait 14 ans à cette époque. Quand plus tard il est devenu mon mari, j’avais l’impression de leur avoir pris leur fils et qu’ils ne m’aimaient pas pour moi-même, mais seulement selon ma capacité à rendre leur fils heureux. Et cela me faisait souffrir. Et là, dans le coeur de mon beau-père, je me rendais compte de toute la compassion et de toute l’affection qu’il avait pour moi et j’étais capable de voir au-delà de mes propres projections.
Propulsée à une vitesse prodigieuse vers cette Lumière
Je me suis ensuite trouvée dans un abîme de ténèbres, de silence. J’étais seule au monde, dans un néant infini et j’aurais tout donné pour entendre un bruit et voir quelque chose. Je ne sais pas combien de temps cela a duré. Peut-être une fraction de seconde ? Le temps n’existait pas. J’ai pensé : "Ca y est ma fille, tu es morte". Et pourtant, je n’étais pas morte puisque j’existais. Une phrase qu’on m’avait enseigné toute petite au catéchisme m’est revenue à la mémoire : "On vivait jusqu’à la fin des temps, jusqu’à la résurrection finale". Dans ce contexte, l’idée de vivre dans ce néant et ces ténèbres m’est apparue insupportable.
Quelque chose en moi a appelé à l’aide et au loin, j’ai vu une lumière. A partir de ce moment je n’étais plus seule au monde. J’ai été propulsée à une vitesse prodigieuse vers cette Lumière et, au fur et à mesure que j’en approchais, elle grandissait jusqu’à occuper tout l’espace. Les ténèbres s’éclaircissaient, je sentais des présences autour de moi sans les voir, distinctement, mais surtout une joie inouïe s’élevait de mon coeur, une joie mille fois plus grande que toutes les joies que j’ai pu éprouver sur cette terre.
Et je suis rentrée dans la Lumière. Là il n’y a plus de mots . Cette lumière était aussi un océan d’Amour, mais de l’Amour pur, celui qui s’offre et ne demande rien, un Amour soleil et j’étais l’Amour. J’étais immergée dans un océan d’Amour, totalement comprise, comblée et aimée telle que j’étais et ceci de toute éternité et si loin des soucis et des agitations de cette terre ! Je n’avais plus conscience du temps et de l’espace, mais d’être, d’avoir toujours été. J’ai compris que j’étais une partie de cette lumière, que j’étais éternelle. Dans cette plénitude et aussi cette paix immense, j’ai compris le sens des mots : "Je suis". C’est comme si, tout en étant moi, je devenais tout et que je retrouvais ma nature réelle. J’avais retrouvé ma patrie. J’étais devenu l’Amour et j’étais la vie. Comment mon Dieu partager cette expérience ? Si chacun d’entre-nous pouvait la vivre, ne serait-ce qu’un instant, il n’y aurait plus de misère ni de violence, ni de guerre sur cette planète. Le sens même de l’existence serait perçu et la beauté serait son accomplissement.
Dans cette lumière j’ai vu un jeune homme resplendissant de lumière venir vers moi. Mon coeur a bondi de joie car je reconnaissais mon frère. Mes parents avaient perdu un jeune enfant de sept mois, alors que j’avais 11 ans. J’adorais cet enfant, j’étais sa petite maman. Après son départ, mes parents et moi avons vécu ce chagrin si bien exprimé par ces vers de Victor Hugo : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé". Mais il était là et il vivait ! Et j’étais heureuse, si heureuse ! Je me suis trouvée dans ses bras. Il était solide et moi aussi. Nous communions totalement par la pensée et les sentiments et je lui ai "dit" : "Comme papa et maman seraient heureux de te voir !" Il m’a dit qu’il nous avait toujours suivis et accompagnés dans notre vie. J’ai compris que les liens d’amour ne meurent jamais. Comment pouvais-je être certaine que cet être était mon frère ? Il y a évidemment une grande différence entre les traits physiques d’un bébé et ceux d’un adolescent. Pourtant je sais de façon absolue que c’était lui. Je pense qu’il s’agit d’une reconnaissance d’âme à âme .
J’ai rencontré aussi le frère de mon mari, Jacques, que je n’ai jamais vu sinon sur photo. J’ai été très surprise qu’il m’aimait et me connaissait bien. Il m’a montré les circonstances de son décès, combien ses parents avaient souffert, en particulier ma belle-mère. J’ai souhaité ne jamais avoir à connaître une telle épreuve dans ma vie. En ce qui concerne certaines situations difficiles, voire contraignantes, il m’a dit que l’on pouvait transformer toutes les conditions défavorables autour de nous, qu’il n’était pas nécessaire de tout accepter mais que nous devions le faire avec amour.
J’ai rencontré également des êtres que je n’ai jamais vus sur cette terre. Et pourtant je les connaissais et j’éprouvais un bonheur immense de les revoir.Ils dégageaient tellement de noblesse et de respect que je me trouvais devant eux comme une petite fille face à son professeur envers lequel elle éprouverait une grande déférence. Ils lisaient en moi comme dans un livre ouvert et j’aurais aimé ne leur montrer que de beaux aspects de moi-même. Je sais qu’ils m’accompagnent et me guident dans cette vie.
Toutes ces rencontres avaient lieu dans un paysage inondé de lumière, de beauté et de paix. J’étais dans un très beau jardin. La nature y était magnifique. L’herbe elle-même était plus verte. Il y avait d’autres fleurs, d’autres couleurs, les sons eux-mêmes devenaient couleurs. Et cela créait une harmonie, une unité telles que j’ai compris le sacré de la vie. Tout vivait, un simple brin d’herbe me ravissait, car j’y voyais toutes les molécules de vie, de lumière à l’intérieur.
Dans cet état, j’ai pensé qu’au-delà du chagrin et de la souffrance bien humains que nous éprouvons lors du départ de ceux que nous aimons, nous devrions nous réjouir de savoir qu’ils sont retournés au pays ou qu’ils sont en route pour retrouver la Vie.
"Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ?"
J’ai revécu ma vie à l’envers, de mes 26 ans de 1’époque jusqu’à ma naissance. Près de moi il y avait un Etre de lumière, un être que notre coeur connaît. Je ne peux pas décrire le rayonnement et la force d’Amour qu’il dégageait. Je me suis aperçue par la suite qu’`il avait aussi beaucoup d’humour. J’ai entendu sa voix qui semblait venir du fond de l’univers, une voix puissante et douce à la fois, mais qui n’a rien à voir avec de la sensiblerie. C’est une voix qui par la force et l’amour vrai qui s’en dégagent, est capable de restaurer les forces vives d’un individu. Cette voix m’a demandé : "Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ?". J’ai senti tout de suite l’exigence de la question. Simultanément, j’avais la vision d’une multitude d’êtres dont les bras étaient tendus vers le ciel et qui imploraient. Je savais que ces êtres souffraient dans leur corps ou dans leurs coeurs et je ressentais toutes leurs souffrances.
Qu’avais-je fait pour eux ? Je n’avais pas été méchante, mais je n’avais rien fait de particulier. Cette question exigeait de moi plus de fraternité, d’ouverture, de disponibilité et même de faire grandir la vie en moi et en ceux qui m’entourent, de la rendre plus ardente, plus libre. Elle exigeait comme 1’a dit Emerson : ".de faire tout le bien qui existe dans l’individu", de l’aider à croître dans tous les aspects de son être et je comprenais simultanément que cela demandait beaucoup d’amour, de cet amour fort et éclairé qui libère la vie. Elle exigeait aussi de moi une croissance, une extraction du meilleur de moi-même afin que ma transformation et mon accomplissement puissent aider l’autre à s’accomplir lui-même. Et je sentais l’humanité comme un seul être dont tous les membres étaient interdépendants pour leur progrès et leur survie. Je m’éveillais à une responsabilité toute neuve.
La compréhension de ces deux petites questions si simples en apparence, ne cesse de s’approfondir avec le temps.
Toute ma vie était là, toutes les joies, les attentes, les espoirs et les peines qui la constituaient. J’ai retrouvé mes émotions d’enfant. J’ai redécouvert certains épisodes oubliés. Tous les mobiles de mes actes étaient à découvert. On ne peut rien cacher. Tout est inscrit dans le grand livre de la vie.
C’était troublant car, pendant le déroulement de ce bilan, j’étais en même temps celle qui revivait chaque situation avec toutes les émotions qui l’accompagnaient et j’étais aussi l’autre partie du moi, celle qui n’était pas du tout affectée par les émotions et qui était toute sagesse, connaissance, amour et justice. C’était cette pure Lumière, cette autre partie du moi, qui évaluait ma vie. A travers elle tout devenait clair. Je comprenais tous mes mécanismes psychologiques, de quelle manière je fonctionnais et appréhendais la vie, tout ce qui me limitait, tous mes manques et tant de choses plus subtiles que je n’ai pas encore réussi à traduire en mots. Je prenais conscience du bien et du mal que je m’étais fait à moi-même sans le soupçonner ainsi que les répercutions de mes actes et de mes pensées en moi-même, mais aussi en ceux-qui m’entouraient. Lorsque j’avais accompli un acte de bonté, j’étais dans le coeur de la personne à qui j’avais fait du bien et je recevais le bien que je lui avais fait. Il en était de même lorsque j’avais été désagréable envers autrui. J’éprouvais en moi-même les souffrances que j’avais infligées à cette personne et surtout je prenais conscience des mesquineries qui avaient conduit à cela.
Comme nous tremblons quand cette grande conscience évalue notre vie suivant les critères de l’amour absolu et de la sagesse ! C’est là que nous nous rendons compte de nos manques, de nos misères et de nos faiblesses ! C’est à ce moment que l’on regrette tout le temps passé à la recherche de fausses valeurs ! C’est là que l’on regrette aussi de ne pas avoir vécu "vrai" !
Mais cette prise de conscience s’accompagne aussi de compassion pour soi car l’on découvre que l’ignorance, la peur, les conditionnements, les faiblesses nous ont éloignés de ce que nous sommes et de ce que nous aurions pu accomplir sans elles.
La transformation et la rigueur s’imposent à nous car si l’on comprend ce qui nous limite, il est difficile de transformer la peur en confiance, l’égoïsme en altruisme, etc . Il faut du temps et le vouloir .
Mais je sais que c’est la chose la plus importante que nous soyons venu réaliser ici-bas et je suis en route sur ce chemin, peinant très souvent, mourant de ne pas mourir comme l’a dit Saint Jean de la Croix, mais avec dans le coeur l’espoir de la délivrance. Désormais le désir le plus profond de ma vie est de retrouver consciemment cet état de liberté et de plénitude que j’ai goûtés lorsque je suis arrivée "au coeur de moi-même" dans cet espace intérieur où il n’y a plus ni conflit, ni peur, ni passion, ni conditionnement, où je n’étais plus prisonnière de mes émotions et de mes identifications. Quelle merveilleuse liberté dans cet oasis de paix ! C’est certainement ce qui est le plus important dans cette expérience car, à partir de ce centre de paix qui, je le sais désormais, est ma véritable nature, je me rendais compte de tout ce qui, en moi ou autour de moi, faisait obstacle à cette plénitude.
Je comprenais et je renaissais
Il m’a été montré ce que serait ma vie lorsque je reviendrai sur cette terre. Mais auparavant, "on" m’avait demandé si je désirais rester ou revenir sur terre. Mon âme voulait rester mais j’ai pensé à mes deux jeunes enfants qui avaient besoin de leur maman. Il m’a été dit que lorsque je reviendrai, j’oublierai beaucoup de choses car il le fallait. Malgré mon désir de fixer toutes ces connaissances en moi, je sais que beaucoup d’entre-elles se sont effacées. Je n’en ai ramené que des miettes et je le regrette.
Quand je dis "on" m’a montré ou "il m’a été dit", c’est une façon de dire que je recevais ces informations d’un être (frère, etc .) ou tout simplement de la grande Lumière. C’était comme si j’étais dans une classe d’enseignement sans professeur.
Donc j’ai vu mes enfants grandir et j’étais très fière d’eux. Il m’a été montré que mes beaux-parents et ma grand-mère quitteraient cette terre presque en même temps et que deux d’entre-eux partiraient à trois semaines d’intervalle. Cela m’avait frappé.
Mon beau-père et ma grand-mère nous ont quitté 13 ans après cette expérience, à trois semaines jour pour jour d’intervalle et ma belle-mère transitait l’année suivante... J’avais révélé ces informations à mon mari et à mes parents, ce qui les avait fort troublés.
Je me rappelle aussi avoir été en possession d’une grande connaissance. En 45 secondes (mais le temps n’existait pas) j’ai vécu des millénaires. Je me rappelle avoir vu des géants, des sacrifices humains. J’avais toute une information sur les civilisations disparues dont l’Atlantide et sur Jeanne d’Arc aussi. Je sais que j’ai su, mais j’ai oublié l’information. L’on me disait que Dieu était la force, la vie et le mouvement, que la vie existait partout dans l’univers, qu’à l’intérieur de notre terre il existait de grandes cavités, que notre planète était une planète non sacrée, que le Christ, Bouddha et Mahomet travaillaient ensemble à la régénération de la terre, que lorsque je mourrai, on ne me demandera pas à quelle religion, quelle philosophie ou race particulière j’appartiens, mais comment j’ai aimé et ce que j’ai fait pour les autres et que seule la qualité d’être d’un individu est importante.
L’on m’a dit également que tout ce qui allait dans le sens de l’unité était bien et que ma vie, par rapport à l’éternité, correspondait à un battement de cils dans ma propre vie. J’étais capable dans cet état de renoncer à toute revendication, à toute condition au bonheur et à "être", tout simplement.
Il m’a été montré aussi le futur de l’humanité. J’ai vu que notre terre serait l’objet de grands bouleversements et que nous traverserions de grandes épreuves, de grandes tribulations, car nous avions une technologie avancée, beaucoup de science, mais peu de fraternité et de sagesse. Et l’on me montrait tout ce qui risquait d’arriver SI on ne changeait pas. J’insiste sur le si car il est déterminant. L’on me disait que nous étions à la croisée des chemins et que rien n’était inéluctable, tout dépendait de notre capacité à aimer et à agir avec sagesse. J’ai senti néanmoins l’extrême urgence d’une grande transformation individuelle et planétaire de l’humanité et la nécessité d’instaurer la paix et la tolérance en nous et autour de nous, pour vivre en harmonie et dans le respect de ce qui vit.
Mais il est vrai qu’il y a 32 ans, alors que tout était florissant, j’ai vu le chômage s’étendre sur la terre entière, une peste ravager elle aussi la terre, irruptions volcaniques, intempéries, etc . et bien d’autres catastrophes. Mais je ne suis pas venue apporter la sinistrose. Je connais trop bien le rôle de la pensée et je sais que ces événements n’arriveront que si nous continuons à vivre en bafouant les lois de l’amour et de la conscience.
J’ai vu aussi que j’avais déjà vécu sur cette terre. L’on me montrait certaines tranches d’autres vies et le lien qui les unissait toutes. L’on me disait que l’on revenait sur terre tant que l’on n’avait pas acquis assez d’amour et de sagesse, que tout était une question d’évolution. Dans cet état, cela me paraissait évident.
Plus tard, lorsque je suis revenue dans mon corps, ce souvenir m’a beaucoup troublée, mais je suis intimement convaincue que ce concept de vies "successives" ne doit diviser personne car l’important n’est pas de s’accrocher à une croyance ou à une conviction mais de se transformer.
Au niveau de l’absolu, au-delà de l’espace et du temps, il n’y a que la vie, la Grande Vie . Mais dans notre dimension limitée où s’inscrit le temps et l’espace, nous ne prenons conscience que d’un segment, que d’une partie de cette vie se déployant entre la naissance et la mort et nous pensons que cette petite vie est tout ce qu’il y a à connaître. Et pourtant...
Et l’on m’a dit que le Christ allait revenir sur la terre et que c’était imminent. Je ne sais plus si c’est une entité telle que le Christ qui doit s’incarner sur cette terre physiquement ou si c’est sa conscience dont nous sommes chacun une étincelle en devenir que nous devons laisser s’épanouir en nous jusqu’à la dimension "Christ", mais j’ai pleuré car je comprenais que sa venue était la seule chose qui nous sauverait.
Le Christ, tel que je le comprenais dans cette expérience (je n’ai pas la prétention d’avoir saisi tout son mystère) représentait toute la plénitude de la vie dans tout ce qui Est. C’était la conscience, l’amour et la vie qui se manifestaient totalement dans l’être humain et dans l’humanité délivrée de ses misères humaines. Il n’appartenait à aucune religion puisqu’Il était au coeur de toutes. C’était la plénitude de Dieu dans l’homme. Je comprenais et je savais que ce qui nous sauverait de nous-mêmes et qui éviterait guerres, catastrophes et calamités serait d’éveiller cette dimension Christ en nous.
"Je veux me marier avec toi ."
J’ai aussi le souvenir d’être allée de plan en plan. C’est même beaucoup plus subtil que cela. J’avais l’impression de pénétrer profondément dans ma conscience et cela se manifestait par une lucidité et une compréhension intérieures qui allaient en croissant et aussi extérieurement par beaucoup de lumière et de beauté. Je me suis trouvée dans une ville de lumière, d’or et de pierres précieuses. C’était la gloire des gloires.
Je me sentais transportée et élevée au plus haut niveau. J’ai compris encore plus profondément le sens des 26 ans que j’avais passés sur terre et ce que j’avais fait de cette opportunité.
Puis il m’a été montré que j’aurai beaucoup d’épreuves et de souffrances dans le temps qu’il me restait à vivre sur cette terre. Je me suis vue pleurer bien des fois et j’ai demandé le pourquoi de ces épreuves. Et l’on m’a dit que je les avais acceptées avant de naître, car, grâce à elles, je grandirai. J’ai supplié que me soient alors données toutes les expériences et épreuves qui me seraient nécessaires pour arriver au but et ceci en une seule vie, car je ne voulais plus revenir à nouveau. Je comprenais que l’enfer était sur terre et j’étais prête aux plus grands renoncements et aux plus grands sacrifices pour ne plus avoir à y revenir. Mais on m’a fait comprendre qu’on ne pouvait me donner à porter plus que ce que mes épaules ne pouvaient supporter.
Il peut paraître extravagant ou contre-nature de désirer cela. Dieu merci, je ne suis pas masochiste. J’aime la vie. Mais dans cet état de conscience sublime, je n’avais plus qu’un seul désir : celui d’arriver le plus vite possible au but, celui de me fondre dans cette splendeur. Sur terre, devant l’épreuve, la souffrance ou la maladie, on s’insurge, on se révolte. De "l’autre côté", l’on en comprend le pourquoi et l’on en voit les résultats. Et tout s’éclaire .
Et l’on m’a montré un mur de pierres précieuses et l’on m’a invité à être une de ces pierres.
J’ai vu venir à moi un être très beau. Il m’est impossible de dire si cet être était un homme ou une femme, car il était viril et féminin à la fois. J’avais l’impression de le connaître depuis la nuit des temps. Je voulais me fondre en lui. Je lui ai dit : "Je veux me marier avec toi .".
Et je prenais conscience que cet être était moi, mais moi à la fin des temps, moi totalement réalisée. Ce fut une grande leçon d’humilité car je mesurais tout le chemin qui me restait à parcourir pour être ce que je suis .
Je comprenais que le temps n’était que la distance qui me séparait de moi-même et que j’étais déjà cela dans la mesure où j’étais capable de vivre à la pointe de mon âme. Mon incapacité à vivre la plénitude de ce que je suis attire les expériences qui me sont nécessaires pour acquérir ce qui me manque.
"C’est la blessure qui guérit" comme l’a si bien dit un expérienceur suisse.
Mon frère et moi, nous nous sommes fait nos adieux. Il m’a conseillé de ne pas parler de cette expérience à mon réveil et d’attendre 17 ans avant d’en témoigner car, avant ce temps, elle serait considérée comme un traumatisme consécutif à un choc opératoire.
Je ne me rappelle pas être sortie de mon corps, mais je me rappelle l’avoir réintégré en passant par ma tête et m’y être glissée comme dans une chaussette.
Toute l’expérience s’effaçait. Je ne pouvais pas la retenir
Et pour moi c’est cela le drame de l’existence. Fini la plénitude, fini la liberté, fini le fait de se sentir un et tout à la fois. L’on rentre dans son corps comme si l’on rentrait dans une boite. On oublie que les autres sont nous et l’on se fait du mal les uns les autres ...
On a dû me réveiller rapidement par une paire de claques. A mon réveil, j’avais dans les oreilles une musique sublime, une symphonie d’une grande amplitude, d’une grande douceur et qui me faisait fondre d’amour.
J’ai essayé plus tard de retrouver cette musique en écoutant de la musique sacrée et des classiques, mais en vain. Mais derrière cette musique, à l’arrière plan, il y avait un accomplissement, une paix infinie, une plénitude, une connaissance que j’aurais voulu garder toujours en moi.
Je ramenais une parcelle d’éternité et le sentiment d’avoir compris toutes choses. Tout était bien .
Mais en m’éveillant, la douleur s’est éveillée aussi, (j’étais ouverte du nombril au pubis) et toute l’expérience s’effaçait. Je ne pouvais pas la retenir. Je n’en ai ramené qu’une infime partie .
Cette expérience est désormais le centre, le moteur de ma vie
Aujourd’hui, je ne peux que constater à quel point cette expérience est désormais le centre, le moteur de ma vie. Il n’y a pas une journée, peut-être pas une heure, sans que son souvenir ne se manifeste et je sais que la fréquence de manifestation de ses réminiscences n’est pas de nature obsessionnelle. Cette expérience fait partie de moi, elle repose en moi . Elle me remplit et me nourrit. Elle est là comme une force, un point d’ancrage autour duquel tout gravite. Elle est un point de référence pour toutes mes pensées, émotions et activités. Je la ressens comme une densité, comme un plan subtil au creux de la poitrine qui à la fois, m’ancre sur la terre, me relie au ciel et ne demande qu’à grandir avec souvent une telle force que cela en est parfois presque douloureux.
C’est peut-être cela le plus beau prolongement de cette expérience : la sensation d’une "Présence". Cette Présence est la révélation de mon expérience. Elle est le poids de mon essence retrouvée.
Je sais depuis que l’Amour est le secret de la vie, le secret de Dieu et que Celui-ci est cette Lumière splendide et merveilleuse, ainsi que l’énergie qui imprègne l’univers.
Je crois en une religion sans frontière, celle de l’amour qui est au coeur de chaque être et qui, au-delà des dogmes, amène l’homme à se transformer de chenille en papillon.
Et je sais qu’ il n’y a que la Vie.
Nicole D.
C’est pour moi un tâche ardue que de tenter d’exprimer l’impact d’une telle expérience dans ma vie de tous les jours. Il ressemble a une lame de fond qui parcourrait les plages de mon être pour balayer ce qui n’est pas "Cela". C’est du domaine du subtil et pour la plus grande partie, de l’incommunicable puisque que cela a trait à des mouvements de l’âme.
Ce que je peux dire c’est que je sais maintenant que la vie ne se limite pas à celle que nous connaissons sur cette terre, qu’il y a une autre réalité, un monde de lumière et d’amour pur qui est notre véritable patrie et que nous retrouvons avec une telle joie, si vous saviez avec quelle joie !
Je sais aussi que nous sommes éternels que nous avons toujours vécu et que nous vivrons toujours, que nous sommes des étincelles de cette Lumière. Je sais que la mort n’existe pas, qu’elle est la grande illusion. Il n’y a que la vie qui nous invite à entrer dans sa plénitude.
Le regard sur la vie change totalement
Alors, c’est évident, le regard sur la vie change totalement. Celle-ci devient cohérente, porteuse de sens. Son but est d’évoluer vers cette perfection, cette plénitude.
Je sais désormais que le but de ma vie n’est pas uniquement d’acquérir avoir, savoir et pouvoir, mais surtout de retrouver cet état de plénitude et de le réaliser en soi, en somme d’incarner sur cette terre tout l’amour et toute la sagesse du ciel.
Mon véritable travail est de devenir consciemment ce que je suis de toute éternité, être cette perfection de moi que j’ai vue et qui m’attend .
C’est une tâche exaltante et exigeante que de mourir à ses propres vouloirs mais c’est la seule qui, a mes yeux, ait du sens. Je suis sur ce chemin, peinant bien souvent, mourant de ne pas mourir -comme le disait si justement Saint Jean de la Croix- mais emplie d’une confiance indéfectible en la vie, en sa réalité et en sa capacité à nous révéler à nous-mêmes et à nous mener plus loin sur le chemin de notre être. Je suis revenue avec le désir profond de révéler cette expérience à l’humanité afin qu’elle puisse faire grandir la vie en elle, comme elle l’a fait en moi.
J’ai remarqué, à la suite de cette expérience, que je m’implique beaucoup moins dans les conflits de personnalité, les rapports de force existant autour de moi. Je prends naturellement de la distance envers les événements et les êtres. Je vais bien mieux à l’essentiel.
Il m’arrive de plus en plus souvent de sentir s’il est bon d’aider les personnes au niveau de leur personnalité ou s’il est meilleur de les laisser à la sagesse aimante de leur âme. Je suis de plus en plus encline à refuser de succomber aux mirages de leurs personnalités parce que ce n’est pas leur rendre service, ceci afin de mieux les aider (à ma mesure) au niveau de l’âme ; peut-être en aidant celle-ci à s’éveiller. Il est vrai aussi qu’il est plus facile de sentir ce qui fait défaut chez les autres qu’en soi-même.
Le fait d’avoir vu que cette vie n’était qu’une phase transitoire dans la progression de l’âme m’a aidée à mieux accepter les injustices et les souffrances de l’humanité, tout en l’aidant le mieux possible.
Position par rapport à la religion
En ce qui concerne ma position par rapport à la religion, je dirais que je me sens faire partie de la Grande Religion, celle de l’Amour, celle qui est au coeur de chaque être. J’ai été élevée dans la religion catholique romaine qui recèle en son sein des trésors, mais je ne me sens plus limitée par le poids de l’institution religieuse.
J’ai énormément de respect pour toutes les religions et philosophies qui font grandir l’homme mais le plus important pour moi, c’est le chemin de la transformation bien plus que la croyance en des dogmes établis. Le chemin de transformation est pour moi la voie, le processus alchimique qui fait de la chenille un papillon et l’amène à la grande expérience qui est l’expérience de Dieu dans chaque être humain. Là, nous arrivons à la réconciliation.
Cette expérience m’a permis d’être plus tolérante envers les autres, de ne pas les juger, sans être pour autant complaisante, parce que je sais que nous sommes tous en "devenir".
Je sais aussi que notre vie est sacrée, qu’elle est un don du ciel pour évoluer.
Je suis revenue avec un sens de la beauté exacerbé, beauté d’une fleur, d’un paysage, d’un enfant qui s’éveille à la vie mais aussi, beauté des âmes. Je ressens beaucoup plus qu’avant la présence d’une grâce dans la nature et dans tout ce qui est et, parfois, j’en ai les larmes aux yeux. J’aspire à retrouver l’unité éprouvée durant l’expérience où j’étais dans le tout et où le tout était en moi.
Vivre après cette expérience
Il y a surtout trois choses qui ont été difficiles à vivre après cette expérience. L’une concerne ma difficulté à ne pouvoir vivre "à la pointe de mon âme" comme durant l’expérience. En effet, j’avais goûté à une telle paix, si loin des mesquineries et misères humaines, j’étais si comblée et dans une telle plénitude que j’aurais voulu toujours garder cet état.
J’aimerais vivre toujours de cette Présence mais comme il est difficile, dans la vie courante, de la garder, alors que tous les êtres qui vivent autour de nous n’ont pas cet idéal, faute d’avoir vécu l’expérience.
C’est une souffrance de ne pouvoir réaliser cet état en nous et autour de nous.
Le temps a passé et avec plus de maturité, j’ai compris qu’il fallait donner du temps au temps pour réaliser cette perfection en soi-même et qu’il y aura toujours un décalage entre l’idéal et sa réalisation.
Une autre source de difficultés a consisté à maintenir l’équilibre et l’harmonie dans mon couple et la stabilité chez mes enfants. Il n’est pas facile de vivre une expérience aussi profonde sans affecter tous les membres de son entourage.
Il a fallu de nombreuses années pour nous harmoniser, mon mari et moi, pour qu’il me respecte et ne craigne pas que mon changement intérieur modifie notre situation de couple, pour qu’il sache que je l’aime tel qu’il est, sans avoir besoin de changer quoique ce soit à ce qu’il est. Il faut dépasser la peur et cela nécessite beaucoup de patience et de confiance mutuelles ainsi que d’amour des deux côtés. Je le remercie pour avoir accepté d’être dérangé.
Ma plus grande difficulté, tout au long de ces années, a été de vivre à l’intérieur de moi quelque chose de puissant, exigeant, presque incommunicable, tout en restant dans le silence et la solitude pour la plupart du temps, et sans que mes proches ne devinent à quel point ce qui se passait à l’intérieur de moi était important. Mes enfants avaient besoin, avant tout, de l’aspect familier et sécurisant de leur maman pour leur équilibre personnel et je craignais que mon aspiration intérieure ne risquât de les désorienter. J’ai dû doser progressivement et les protéger. Ils sont adultes maintenant, proches de moi et au courant de ce que je vis, mais ils me disent qu’ils ont du mal à m’imaginer autrement qu’en ma fonction de maman. Il ont besoin que je sois avant tout leur mère.
Ce qui a été très troublant, c’est que l’on m’a demandé de partager cette expérience, donc de m’absenter parfois de chez moi lorsque mes enfants ont quitté le nid, pas avant, comme si l’intelligence divine respectait mes devoirs envers eux.
J’essaie de vivre toutes ces transformations intérieures le plus simplement possible. Je constate que j’ai besoin de beaucoup de solitude, j’aime à rentrer dans le silence et pourtant, je sens que je dois partager cette expérience. Étrange paradoxe ! Les conversations oiseuses, les controverses mentales m’ennuient. Ne parlons pas de la médisance ! J’ai un besoin très fort d’authenticité, de vérité, d’innocence même. Je me sens parfois aspirée dans mon oasis de paix, dans la quiétude, libre du passé et du futur. L’on m’a déjà demandé si j’avais des "pouvoirs". Je ne les recherche pas car ils peuvent être un piège pour l’ego et celui-ci est si futé .Il y a la voie des pouvoirs et celle de la paix. Mais, s’il m’en était accordé un, j’aimerais que ce soit celui qui aiderait les autres à changer de conscience.
Je n’oublie pas qu’on m’a dit que le Christ allait revenir sur la terre, que c’était imminent, qu’Il était la plénitude de vie en potentialité dans chaque être humain. J’ai pleuré car j’ai pensé que si nous permettions à cette partie en nous de s’éveiller, de grandir en conscience, alors ce serait le ciel qui viendrait sur la terre et ce serait la fin de nos tribulations.
Cette expérience m’a ouvert des horizons insoupçonnés sur le passé et le futur de notre humanité Quand je suis "revenue à la vie", j’ai pensé que c’était plus fantastique que ce que l’on pouvait imaginer et que l’avenir nous apporterait de grandes surprises .
Alors, évidemment, c’est tout un sensorium intérieur qui s’est ouvert et le besoin de retrouver et de comprendre les mystères qui ont été révélés pendant l’expérience. Des sujets qui m’étaient auparavant indifférents sont devenus importants pour moi, l’espace et le temps, le mystère de la création, l’énergie, le sens et le but de la vie, la conscience, etc. L’amour, dans mon expérience, était de l’amour-connaissance et j’essaie de le vivre simplement dans la vie de tous les jours, en m’ouvrant à l’autre en "étant" tout simplement. La découverte que l’amour-sagesse est la vie de l’univers, est mon trésor à moi et j’aimerais qu’elle soit le trésor de tous. Imaginez au coeur de la politique, de l’armée, de la finance, de l’éducation, des institutions "l’amour-sagesse" ! Tout deviendrait juste, le bonheur de l’homme serait assuré.
La croissance intérieure
J’en reviens à l’expérience. Si elle est difficile à exprimer, la croissance intérieure qui en découle, le travail souterrain, l’appel de l’âme, les aridités, les silences, les souffrances secrètes, l’exigence de vivre vrai, de cette vérité de l’âme qui est au-delà des lois conventionnelles, tout cela est encore bien plus difficile à exprimer et ne peut vraiment être compris que par quelqu’un faisant la même démarche, d’où l’obligatoire solitude et le silence .
Mais je suis heureuse d’avoir vécu cette expérience. S’il n’a pas été facile à un certain moment de ma vie d’en parler sans susciter l’ironie, l’indifférence ou la condescendance, je comprends maintenant que l’épreuve était nécessaire pour "tremper l’acier". Vivre vrai, sans renier l’expérience par facilité ou pour plaire aux autres, a été à la fois un défi mais aussi une exigence car sinon, j’aurais eu l’impression de mourir.
Cette expérience a donné une dimension immense à ma vie. Sans elle, j’ai l’impression que j’aurais risqué de vivre d’une façon superficielle et de passer à côté de l’essentiel.
Quand on est sur le chemin de son âme, l’on s’aperçoit que les difficultés existent toujours, puisqu’elles sont éducatives mais l’on s’aperçoit aussi que l’on est aidé de toutes les façons possibles, rêves, synchronicités, rencontres et livres qui vous aident. Je dis aussi merci du fond du coeur à tous ceux qui ont été là, mon mari et mes enfants, et grâce à ce qu’ils sont, m’ont permis de réaliser ce que je suis .. Merci en particulier à mon mari qui, dans l’ombre, me soutient et m’accompagne dans un service commun. Sa retraite n’est pas aussi paisible qu’il l’aurait souhaité ; mais il est ma force bien plus qu’il ne peut l’imaginer.
Cette expérience a suscité en moi le désir de la transparence, le désir d’Etre, mais aussi le goût du partage et du don de soi.
Roland de Jouvenel a dit à sa mère "Maman, on se nourrit de ce que l’on donne aux autres". Cette citation est le fil conducteur, le fil d’or de ma vie. J’ai la conviction profonde que je n’ai pas vécu cette expérience pour moi seule et que je dois la partager avec tous.
Quand je retournerai dans la Lumière de Dieu, j’aimerais que toutes les petites graines de lumière qui ont été semées aux quatre vents dans le coeur des gens soient devenues des pierres précieuses.
Nicole D.

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