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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
12 juin 2015

POUR EFM (2)

 

 Dr Penfield

La stimulation électrique expérimentale et la localisation... de l'âme !

L'empirisme étant l'apanage des pionniers de la science, le neurologue canadien Wilder Penfield n'hésita pas, dans les années 50, à provoquer quelques " courts-circuits " sous le crâne de volontaires préalablement insensibilisés. Leur cerveau était partiellement mis à nu mais ils demeuraient lucides. Malgré ce dernier trait, nous sommes toujours là dans le cadre d'une forme d'épilepsie, mais cette fois produite artificiellement.
Les précédentes objections faites à l'hypothèse épileptique s'appliquent de même ici, il est donc inutile de les reprendre. Mais l'évocation de cette expérimentation a également un tout autre mobile. En effet, à partir du compte rendu des travaux de ce neurologue, destinés à établir une cartographie du cerveau, Melvin Morse (Cf. Chapitre VII) affirma avoir découvert la localisation anatomique du siège des EMI et en déduisit qu'il s'agissait-là du siège de l'âme... Pas moins ! Si l'enthousiasme manifesté par le docteur Morse est sans doute excessif, une telle déduction, par ses implications inouïes, mérite d'être explorée plus avant.
Morse ne fut pas le premier, bien entendu, à suggérer l'idée d'une localisation cérébrale de l'âme. Cette croyance d'une âme siégeant dans le cerveau revient, c'est bien connu, à Descartes en personne qui refusait de la situer dans le coeur, comme on le pensait alors. Pour lui, l'âme était reliée au corps par la glande pinéale (l'épiphyse), située au sein de la masse cérébrale, en arrière du troisième ventricule. Une localisation un peu différente de celle découverte par Melvin Morse dans un vieux manuel rédigé par Wilder Penfield:était clairement iCette description évoque sans conteste certaines caractéristiques d'une EMI, obtenus cette fois-ci par électro-stimulation d'une zone précise du cortex. Vous pensez peut-être qu'il est inutile d'aller chercher plus loin : " L'expérience de mort imminente est simplement la conséquence d'un phénomène bio-électrique localisé dans le cerveau. Donc rien de mystérieux dans tout cela ! "
Ne nous emballons pas. Les conclusions auxquelles aboutit le docteur Morse ne sont peut-être pas aussi solides qu'il y paraît. Tout d''abord, à l'inverse de ce qui se passe lors d'une EMI, au cours de laquelle le sujet inconscient est évidemment incapable du moindre commentaire, les " cobayes " de Penfield, eux, sont plutôt loquaces. Leur capacité à commenter l'expérience à chaud indique qu'une partie au moins de leur conscience était restée à l'intérieur de leur corps. Pas un seul expérienceur, à ma connaissance, n'a jamais prétendu être en mesure de communiquer avec son entourage au cours de son EMI.
Cette seule divergence interdirait de comparer le vécu des sujets de Penfield, de façon aussi formelle que le fait Morse, à celui du phénomène qui nous occupe. D'autant que Michael Sabom qui est également médecin, cardiologue et réanimateur, lui aussi spécialiste des EMI, ne mentionne pas du tout le même genre de commentaire de la part des volontaires qui servirent de sujets d'expérimentation à Penfield. Les descriptions qu'il y relève sont même assez éloignées de celles que Morse leur attribue. D'après Sabom10, ces volontaires parlaient d'illusions sensorielles, de sentiments de peur, de tristesse, de solitude, d'hallucinations visuelles et auditives (visages humains " horribles et menaçants "), d'une musique ou de voix étranges, de télescopage des idées et de sensations cénesthésiques diverses mais aussi, c'est vrai, de reviviscences d'expériences de la vie passée. Rien de surprenant, puisqu'une stimulation du lobe temporal, on l'a vu précédemment, peut éventuellement faire naître un flot d'images ayant l'apparence d'une revue panoramique de la vie. Mais il ne faut pas se laisser abuser car les sujets de Penfield signalent seulement des reviviscences d'événements de la vie passée ; des épisodes affectivement neutres, sans lien entre eux et sans que ne soit fait mention d'une impression de continuité.
Mais encore, et c'est sans doute le point le plus important, aucune notion de transcendance n'émerge de la lecture des témoignages recueillis par Penfield. Et à bien y regarder ses descriptions correspondent parfaitement aux symptômes d'une crise psychique attribuable à une épilepsie temporale, telle que décrite un peu plus haut. De fait, Penfield ne reproduisait-il pas, dans ses expérimentations, une crise comitiale artificielle ? Et justement au niveau de cette fameuse aire temporale ! C'est d'ailleurs la conclusion à laquelle est parvenu Michael Sabom.
Que penser d'une telle divergence entre deux spécialistes des EMI ? Melvin Morse dit avoir puisé ses informations dans un manuel vieux de quarante ans, découvert en fouillant parmi les oeuvres de Penfield. De son côté, Michael Sabom, qui dans son investigation sur les EMI apparaît comme un chercheur extrêmement méticuleux et prudent, se réfère aux travaux du même Penfield ; des travaux menés à l'Institut neurologique de Montréal dans les années cinquante.
Pour ma part, je reconnais volontiers que le point de vue de Michael Sabom est en parfaite concordance avec mes propres idées, autant qu'avec un diagnostic d'épilepsie temporale qui fait peu de doute. Si ma préférence pour ses conclusions n'a rien d'un argument décisif, je pense néanmoins qu'un dernier élément est susceptible de faire pencher la balance en faveur de Sabom. En effet, le docteur Morse, qui cite abondamment les travaux de Sabom tout au long de son propre ouvrage, omet sur ce point particulier de signaler l'avis, pour le moins divergeant, de son confrère. Cela dit, cette remarque ne porte que sur un point mineur et ne remet pas en cause la contribution de Melvin Morse à l'étude des EMI, plus particulièrement celles vécues par les enfants.
De toute façon, le cas des expérienceurs dont le tracé EEG était nul au moment supposé de leur EMI, de rares témoignages ont été recensés, s'oppose à l'hypothèse avancée par Morse. De leurs lobes cérébraux n'émergeait plus aucune forme d'énergie électrique perceptible par la machine, pas même dans la zone temporale. Si celle-ci représentait le siège de la conscience, et en conséquence des EMI, comme le soutient Morse, ces expérienceurs-là n'auraient manifestement jamais dû vivre ce phénomène.
Dans le cadre d'une information plus générale, j'ajouterai que les indications portant sur la localisation des fonctions cérébrales doivent être nuancées. Dès la naissance, et même avant, chacun d'entre nous est confronté à un environnement éducatif et culturel différent de tout autre. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous des individus uniques et non pas des mécaniques standardisées, des clones. La spécificité de chaque situation environnementale est à l'origine de différences notables dans l'appréciation de la valeur dévolue aux stimuli traités par le cerveau humain. En conséquence celui-ci s'auto-organise de la façon la plus efficace, adaptant très tôt sa configuration à la singularité de son " propriétaire ". Autrement dit, pour aller au plus court, la contrepartie anatomo-physiologique du développement et du maintien de la personnalité consiste dans la personnalisation de la configuration de certaines fonctions cérébrales ; au même titre que les empreintes digitales et génétiques, le réseau de connections neuronales d'un individu est unique.
Cela étant, il n'en existe pas moins des aires spécialisées, mais leurs frontières ne sont pas établies de manière stricte et définitive. D'ailleurs, le fait que des patients ayant subi de graves lésions du cerveau soient parvenus à récupérer, à des degrés divers, un fonctionnement cérébral plus ou moins satisfaisant est une démonstration de la grande plasticité de cet organe. Pour ces cas relativement exceptionnels on s'est aperçu que l'aire endommagée restait atone alors qu'une autre prenait progressivement le relais. Ajoutons encore que l'on a mis en évidence, il y a peu, la capacité de certaines cellules nerveuses de se régénérer, ce que l'on croyait impossible jusque là.
Quant au " siège de l'âme ", pour en revenir à notre affaire, il est probable que Penfield, plutôt que d'avoir localisé celui-ci comme le prétend Morse, a tout bonnement mis à jour l'un des points de connexion entre l'interface biologique et la supra-conscience. Cette interface, à la fois récepteur et décodeur, permettrait à l'énergie fondamentale de se manifester dans la matière pour y susciter une forme de conscience. En cas de lésion cérébrale affectant sa zone d'élection, celle qui lui permet habituellement d'établir le contact avec la matière humaine, l'énergie fondamentale stimulerait alors la création d'une nouvelle aire de réception située sur une partie saine du cortex ; mais à la condition que l'étendue et la nature des dégâts ne soient pas incompatibles avec cette restauration.
Au lieu de ces considérations vitalistes, qui me sont personnelles, il est une dernière donnée bien moins hypothétique. En effet, le contexte de la plupart des EMI atteste de paramètres de détresse physique beaucoup plus importants que ceux qui résultent d'une stimulation électrique aussi localisée. Celle-ci n'aboutit qu'à une réponse artificielle, limitée, de laquelle toute idée de transcendance est absente et dont les contenus émotionnels sont banals, voire en opposition avec ceux relevés dans une expérience de mort imminente. De sorte que l'affirmation de Morse, déduite d'une découverte controversée du lieu anatomique d'où émergerait un programme EMI standard, n'est finalement qu'une variante de la vision mécaniste du cerveau-machine. Et l'on sait combien ce genre d'opinion est discutable.
Mais c'est au principal intéressé lui-même que je laisserai le soin d'enfoncer le clou. Sur la fin de sa vie, Penfield, car c'est de lui dont il s'agit, jusque là très mécaniste, avait complètement révisé son opinion sur l'origine cérébrale de ces mystérieux phénomènes de la conscience. Il se demandait même, rejoignant la thèse vitaliste, s'il n'existerait pas à ce niveau une forme d'énergie encore inconnue, non objectivable par notre technologie. "Dans cette hypothèse, disait-il, il n'est pas déraisonnable d'espérer que notre esprit puisse s'éveiller après notre trépas à une autre source d'énergie " -- une source d'énergie à laquelle j'ai donné le nom de " supra-concience ". Nous voici donc bien loin de l'idée d'une conscience prisonnière d'une aire cérébrale localisée dans le lobe temporal droit.



 Docteur RING

Des statistiques ...

Psychologue américain de l'Université du Connecticut, Ring entreprit de systématiser les recherches en les passant au crible des méthodes statistiques. Avec une équipe de cinq chercheurs, il écuma systématiquement le Connecticut : hôpitaux, cliniques, petites annonces, etc. Après avoir réuni un échantillon de plus de cent personnes ayant frôlé la mort de près, Kenneth Ring et son équipe établirent un classement par données (âge, religion, sexe, modalité de la mort, etc.) et les fiches furent soumises à un ordinateur, les données rassemblées ne sont pas simplement la confirmation des découvertes initiales de Moody, mais qu'elles démontrent la vraisemblance de l'après-vie. Il s'agit là d'une conclusion stupéfiante, qui a irrité de nombreux membres de la communauté médicale. Néanmoins, les recherches prudentes de ces scientifiques chevronnés ont elles aussi suscité des critiques. En effet, il reste des questions à résoudre avant que les conclusions de Ring, Sabom et Moody puissent être considérées comme des preuves de l'existence de l'après-vie. K. Ring conclus ;
(...) Je crois vraiment -- mais pas uniquement d'après mes données ou celles des autres chercheurs sur les expériences d'agonie -- que nous continuons d'avoir une existence consciente après notre mort physique et que l'expérience du substrat (l'expérience de mort imminente -- NDA) représente son commencement, un aperçu de la vie future. Je suis, en fait, convaincu -- à la fois par mes expériences personnelles et par mes études en tant que psychologue -- qu'il est possible de prendre conscience de " réalités différentes " et que frôler la mort représente une voie qui conduit vers un " domaine des fréquences" supérieur, ou réalité supérieure, qui nous sera totalement accessible après ce que nous appelons la mort. Je tiens cependant à préciser qu'il serait excessivement naïf de croire cela sur la base de ce que j'en dis (ou n'importe qui d'autre), et qu'il ne serait pas non plus juste de prétendre que les découvertes présentées dans ce livre puissent en aucune manière prouver cette assertion. (...) La preuve sur ce " sujet " n'est, en tout cas, pas quelque chose que l'on trouvera dans les livres.





 http://www.paranormal-info.com/L-etude-Anglaise-du-Dr-Sam-Parnia.html
L'etude Anglaise du Dr Sam Parnia, Août 2001
Source : Resuscitation 48 (2001) 149-156
Le Dr S Parnia est diplômé du "gyus and St Thoma’s medical school" de Londres. Il est tout à la fois, spécialiste en médecine interne, en maladies des voies respiratoires et représentant de la recherche clinique. C’est alors qu’il travaillait au sein de l’unité de soins coronaires de l’hôpital général de Southampton qu’il mena avec le Dr P Fenwick la toute première étude relative aux expériences de morts imminentes au Royaume Uni. Ses résultats ont été largement diffusés dans la presse nationale et internationale et publiés en Août 2001 dans le journal médical "Resuscitation" dont nous vous propose le résumé suivant.
"Une analyse qualitative et quantitative sur l’incidence, les caractéristiques et l’étiologie des expériences de mort imminente chez les rescapés d’arrêts cardiaques.
But : mener une étude prospective chez les rescapés d’arrêts cardiaques pour comprendre aussi bien les caractéristiques qualitatives que leur incidence, et aborder ainsi l’étiologie des expériences de mort imminente au sein de ce groupe de patients.
Méthode employée : sur une période de un an, tous les survivants à des arrêts cardiaques ont été interviewés, moins d’une semaine après leur accident, sur les souvenirs de leur période d’inconscience. Les souvenirs rapportés ont été évalués suivant l’échelle de NDE de Greyson. Les rôles supposés des facteurs physiologiques, psychologiques et transcendantaux ont été étudiés. Les paramètres physiologiques tels que le taux d’oxygène ont été tirés des notes médicales. Les convictions religieuses des patients ont été documentées au cours des interviews et des cibles cachées au plafond ont été utilisées pour tester les théories transcendantales sur les éventuelles déclarations de sortie hors du corps. Les personnes rapportant des souvenirs ont été comparé à celles qui n’avaient pas de souvenirs.
Résultat : 11,1% des 63 survivants ont témoigné de souvenirs. La majorité avait des caractéristiques communes avec les NDE. Aucune différence n’est apparue au niveau des paramètres physiologiques mesurés à l’exception de la pression partielle d’oxygène durant l’arrêt cardiaque, qui était plus élevée dans le groupe qui a témoigné de NDE.
Conclusion : Les souvenirs qui suivent la réanimation d’un arrêt cardiaque sont rares (11.1%). La majorité de ceux qui sont rapportés ont des traits communs avec les NDE et sont de caractère plaisant. L’apparition de NDE au cours d’arrêts cardiaques amène des questions sur la relation possible entre l’esprit et le cerveau. Des études plus approfondies et sur une plus large échelle sont nécessaires pour nous permettre de comprendre l’étiologie et la véritable signification des NDE.
1. Introduction :
Dans les années 70, on a rapporté de nombreux cas de personnes qui, ayant frôlé la mort, avaient survécu et décrivaient toutes, de manière similaire, des expériences inhabituelles. Cela a conduit à l’élaboration de nombreuses études rétrospectives. Les sujets décrivaient la vision de tunnel, de lumière, de proches décédés, une perception de séparation du corps, et ils connaissaient apparemment ces expériences, souvent à un moment où ils étaient inconscients. Ces expériences sont lucides et entraînent des modifications dans le mode de vie. Elles sont aujourd’hui communément désignées sous l’appellation " expériences de mort imminente ". Les explications avancées sur ces expériences sont allées de leur assimilation à des hallucinations confuses ou des inventions, jusqu’à la confirmation de l’existence d’une vie après la mort. Plus de 20 ans plus tard, le débat sur les NDE continue encore. La plupart des auteurs acceptent aujourd’hui l’idée que ces expériences se produisent réellement et ne sont pas des inventions. Des quantités de NDE ont été recensées dans beaucoup de cultures différentes et à travers l’histoire, par exemple, elles sont décrites dans la République de Platon, dans une peinture du XVième siècle, chez beaucoup de survivants à des accidents de montagne en Suisse et plus récemment, chez les survivants à un séisme en Chine. Beaucoup de recherches ont été maintenant menées sur ce sujet, y compris sur les NDE d’enfants. Le plus jeune cas de NDE connu dans la littérature est un tout jeune bébé de 6 mois. Il n’est jamais facile de définir à partir des récits, si l’expérience se produit avant, pendant ou durant la récupération de la période d’inconscience. A ce jour, aucune étude prospective n’a été publiée sur l’incidence et le caractère subjectif des expériences en corrélant ces critères avec des mesures physiologiques objectives. Il a alors été décidé de mener une étude prospective pilote pour évaluer la fréquence et les causes possibles des NDE chez les rescapés d’arrêts cardiaques. Les survivants d’arrêts cardiaques ont été utilisés comme modèles parce que l’expérience a été fréquemment rapportée lors d’arrêts cardiaques. Ces patients ont été réanimés par le biais de traitement standard, leur administrant des médicaments et des techniques de réanimation. De plus, l’état mental des rescapés est le modèle le plus proche de ceux qui ont un cerveau en état de mort. Cela est dû au fait que les patients en état d’arrêt cardiaque présentent deux des trois critères attendus pour déclarer la mort de l’individu (pas de fonction cardiaque, pas de mouvement respiratoire spontané) et généralement dans les conditions cliniques d’un arrêt, ils développent les trois critères (pupilles fixes et dilatées) à cause de la perte de l’activité cérébrale.
2. Methode :
Pendant une période d’un an, tous les rescapés d’arrêts cardiaques des unités de soins médicales, des urgences et du service coronaire de l’Hôpital Général de Southampton ont été identifiés et interviewés alors qu’ils étaient encore à l’hôpital. Le comité d’éthique local a approuvé le protocole d’étude. Les critères de prise en compte pour l’étude étaient les suivants : (1) survivant à un arrêt cardiaque de toute unité de soins : médicale, urgence ou coronaire ; (2) patients âgés de plus de 18 ans ; (3) résultat du test mental de 10/10 (basé sur les 10 points du test mental minimal afin d’exclure tout patient potentiellement déséquilibré) ; (4) accord de l’équipe médicale et de l’équipe de soins qui s’occupaient des patients pour mener l’interview ; (5) accord de tous les patients avant l’ interview. On expliquait aux patients que les chercheurs s’intéressaient à ce qui pouvait être découvert de nouveau à travers les souvenirs que gardaient ceux qui étaient tombés dans le coma après un arrêt cardiaque et on leur demandait, à travers une question ouverte, tout souvenir apparaissant de la période d’inconscience. Toutes les expériences rapportées ont été enregistrées et analysées. Aucune question directe ni spécifique n’était posée sur les expériences de mort imminente, de sortie hors du corps ou de ce type. Les expériences ont été évaluées selon l’échelle d’évaluation de NDE de Greyson. L’échelle de Greyson est un questionnaire standardisé en 16 points utilisée pour évaluer les composantes principales des NDE. Un résultat de 7 ou plus étant considéré comme compatible avec une NDE. Ceci a été utilisé pour classer les réponses des patients de la manière suivante : (a) " expérience de mort imminente " : groupe d’étude ; (b) " non-expérience de mort imminente " : groupe de référence. Les origines physiologiques et pharmacologiques possibles de NDE, considérées ici étaient l’hypoxie et l’hypercapnie, les troubles électrolytiques, les drogues administrées et les troubles spécifiques du rythme cardiaque. (Certains rythmes, tels que les asystolies sont associés à un taux mortel plus élevé, et on pourrait s’attendre à trouver une association plus élevée de tels rythmes lors de NDE). Les taux d’oxygène, de dioxyde de carbone, de sodium et potassium obtenus par l’analyse gazeuse du sang artériel et du sang périphérique ont été extraits des notes médicales. L’enregistrement des médicaments administrés aux alentours de la période d’arrêt cardiaque ainsi que toute anormalité du rythme cardiaque durant la période d’arrêt ont également été notés. Les seuls facteurs psychologiques étudiés étaient le passé religieux particulier des patients et s’ils étaient des membres pratiquants de leur religion. Il ne leur était rien demandé sur leur peur de la mort au moment de l’arrêt. On a pu recueillir des récits de patients qui, au cours de leur NDE, rapportent avoir été fixé au plafond et avoir vu les procédés de réanimation utilisés alors qu’ils étaient " inconscients ", éléments qu’ils n’auraient pas pu voir s’ils étaient restés à leur place sur la table. Certaines de ces déclarations ont, plus tard, été vérifiées par l’équipe médicale présente. Dans le but de tester l’éventuelle validité de ces expériences de sortie hors du corps, des tableaux ont été suspendus au plafond de la salle de l’hôpital avant le début de l’étude. Ceux-ci avaient diverses illustrations sur la face visible du plafond. Si les expériences de sortie hors du corps étaient authentiques, on pouvait s’attendre à ce que toutes les personnes qui déclareraient avoir quitté leur corps et s’être trouvé près du plafond durant les tentatives de réanimation soient capables d’identifier ces cibles. Cependant, si de telles perceptions étaient psychologiques, on pouvait alors évidemment s’attendre à ce que ces cibles ne soient pas identifiées.
3. Resultats :
Durant une période d’un an, 63 patients ont survécu et ont été interviewés. Parmi ceux-ci 56 (88,8 %) n’avait aucun souvenir de leur période d’inconscience ; les sept survivants restant (11,1%) avaient des souvenirs. Les souvenirs de ces patients étaient alors évalués selon l’échelle de Greyson. Selon ces critères, quatre patients (6,3%) avaient vécu des NDE. Les trois autres patients (4,8%) ne remplissaient qu’une partie des critères permettant de leur attribuer une NDE. Il est cependant intéressant de noter que les souvenirs de deux (3,2%) parmi les trois précités présentaient certains traits caractéristiques des NDE (y compris des sentiments de paix ou la vision de proches décédés) mais pas suffisamment pour être retenu comme critères de l’échelle de Greyson. Une personne seulement (1,6%) avait gardé des souvenirs mais ceux-ci n’avaient aucun trait commun avec les NDE.
Le groupe des NDE
Les fréquences des différentes caractéristiques dont se souviennent ceux du groupe de NDE ont été classées. L’ensemble des quatre patients du groupe de NDE ont eu la sensation d’un point de non retour. Trois sur quatre ont également eu une vision de lumière brillante, ainsi que des sentiments de paix, de charme et de joie. Deux des quatre ont vu des proches décédés, et disent être entrés dans un nouveau domaine, avoir eu la sensation que ce temps est passé très vite, avoir perdu conscience de leur corps, avoir ressenti l’harmonie, et avoir vu leurs sens s’accroître . Deux des caractéristiques de l’échelle de Greyson : avoir une connaissance approfondie et prendre conscience d’un côté mystique, ont été vécues uniquement par l’un des quatre patients. Aucun des patients n’a vécu le phénomène de sortie du corps (cibles non décrites). Tous les membres du groupe NDE étaient des chrétiens. Cependant, aucun ne s’est décrit comme étant pratiquant et aucun n’avait vu une image relative à la chrétienté au cours de leur NDE. Un des quatre s’est également décrit comme païen. Comme aucun n’a prétendu avoir vécu une expérience de sortie hors du corps durant cette étude, il n’y avait pas de raison de vouloir tester la véracité de l’expérience des cibles. Finalement, nous avons noté qu’aucun de ceux qui avaient vécu une NDE n’avaient trouvé cette expérience traumatisante.
4. Discussion :
Cette étude prospective nous amène à penser que la fréquence des souvenirs suivants un arrêt cardiaque et une réanimation est de 11,1%. Parmi ceux-ci, 6,3% ont eu des souvenirs lucides et un état mental similaire, compatible avec les NDE précédemment décrites avec des résultats de 7 voir plus sur l’échelle des NDE de Greyson. Les caractéristiques étaient différentes de ceux qui ont eu des hallucinations confuses, elles étaient très structurées et avaient un style très narratif, les patients s’en souvenaient facilement et elles étaient claires. 4,8% ont eu des souvenirs qui n’ont pas permis d’atteindre les critères de Greyson (résultat inférieur à 7) et parmi ceux-ci 1,6% avait un souvenir qui ne présentait aucun trait commun avec la NDE, souvenirs apparaissant davantage comme des épisodes de trouble. Dans cette étude, les facteurs physiologiques possibles n’ont pas pu être étudiés de manière adéquate compte tenu du nombre relativement restreint de patients dans le groupe d’étude c’est à dire les sept NDE. Néanmoins, il était intéressant de noter que les patients du groupe d’étude avaient un taux d’oxygène plus élevé que ceux du groupe contrôle. Cela peut être simplement un résultat biaisé dû au petit nombre de patients (résultat non significatif). Il peut également indiquer que les patients qui ont vécu une NDE avaient une meilleure oxygénation durant la phase de réanimation, permettant une meilleure fonction corticale. Si on suppose que les niveaux d’oxygène dans le sang reflètent les niveaux d’oxygène dans le cerveau, les découvertes laissent ici penser que, dans ce modèle d’arrêt cardiaque, l’anoxie cérébrale peut être un facteur important dans l’apparition de ces expériences et peut évidemment en "freiner" leur survenue. Certains patients semblent avoir obtenu des informations qu’ils n’ont pas pu obtenir durant leur période d’inconscience. Dans ce cas, cela suggérerait qu’une partie de la conscience humaine soit capable de se séparer du corps et d’obtenir des informations à distance. Cependant il n’est pas exclu que les informations rapportées aient pu être obtenues par le biais de sources sensorielles tout à fait ordinaires. Dans cette étude, aucune expérience de sortie hors du corps n’a été décrite. Les auteurs ne connaissent aucune étude prospective ayant permis de clarifier ce point. Les données recueillies suggèrent, dans ce cadre d’étude (arrêt cardiaque), que la NDE se produirait durant la période d’inconscience. Ceci est une conclusion surprenante car à ce moment précis le cerveau est hors d’état de fonctionner (patient dans un coma profond), et les structures cérébrales à la base des expériences subjectives et des souvenirs devraient être alors sévèrement affaiblies. Des expériences complexes de l’ordre de celles rapportées au cours de NDE ne devraient pas pouvoir se produire, ni être gardées en mémoire. On pourrait plutôt s’attendre à ce que de tels patients n’aient aucune expérience subjective (comme c’était le cas pour 88,8% des patients de cette étude) ou tout au mieux ne rapporter qu’un état confus si une partie de leurs fonctions cérébrales est malgré tout conservée.
5.Conclusion :
Cette étude montre que les NDE consécutives à un arrêt cardiaque sont relativement rares (11.1% des cas) et qu’elles se produisent probablement durant la phase d’ " inconscience ". Parmi les souvenirs qui apparemment, se produisent durant l’ " inconscience ", la majorité ont des traits communs avec les NDE. L’étude a confirmé le caractère classiquement décrit de la NDE. Pour pouvoir collecter un échantillonnage prospectif adéquat de telle sorte qu’à la fois les aspects psychologiques (y compris les expériences de sortie hors du corps) et physiologiques de l’expérience puissent être étudiés en détails, une enquête sur plusieurs centres médicaux s’avère nécessaire."


 http://www.outre-vie.com/vieapresvie/ndesceptique.htm
L'étude de Sam Parnia (2001)
Une nouvelle étude menée auprès de patients qui sont passés à un cheveu de la mort contient juste assez d'éléments pour satisfaire ceux qui veulent croire et juste assez d'incertitudes pour convaincre les autres qu'il peut y avoir une autre explication.
Un médecin britannique prétend détenir les preuves qu'en cas de mort clinique, déclarée lorsque le cerveau ne produit plus aucune activité, la conscience fonctionne encore. Sam Parnia, chercheur et médecin à l'hôpital général de Southampton (Grande-Bretagne), tente de le prouver. Il a exposé ses arguments lors d'une conférence qui s'est tenue le 21 juin au California Institute of Technology (USA). Ses conclusions s'appuient sur une étude clinique menée auprès de 69 personnes victimes de crises cardiaques. Il s'agissait de sujets qui, après avoir été déclarés cliniquement morts parce que leur cerveau ne fonctionnait plus, sont revenus à la vie.
Quatre d'entre eux se souviennent notamment d'avoir pensé, raisonné et d'avoir ressenti des sentiments de joie, de paix et d'harmonie. Certains affirment aussi avoir communiqué avec des personnes décédées qu'elles connaissaient. Pour Sam Pernia, "ces résultats tendent à prouver que la conscience peut survivre en cas de mort cérébrale. A ses yeux, ces récits pourraient être la preuve de l'existence d'une "conscience" indépendante des fonctions cervicales.

Ces preuves suggèrent que l'esprit ou la conscience sont sans doute séparés du cerveau et que le cerveau agit comme un intermédiaire qui exprime la pensée plutôt qu'il ne la produit". Lors de sa conférence, le médecin ne s'est pas contenté d'exposer ses résultats. Il a aussi répondu à ses détracteurs.

Dans un article publié par le magazine en ligne Cosmiverse, on apprend notamment que les sujets de l'étude n'ont reçu ni oxygène ni aucune substance susceptible de provoquer ce type d'hallucinations. Sam Parnia a également tenu à préciser que, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, ces souvenirs ne correspondent pas au moment exact où les sujets ont perdu ou retrouvé leurs fonctions cérébrales. "En cas de crise cardiaque, les dommages sur le cerveau sont tellement graves qu'ils bloquent complètement son fonctionnement, explique Sam Pernia dans l'article de Cosmiverse. On doit donc s'attendre à une profonde perte de mémoire avant et après l'accident.". Mais que Sam Parnia demeure prudent: "" II n'est pas exclu que les informations rapportées aient pu être obtenues par le biais de sources sensorielles tout á fait ordinaires ""
L'hypothèse séduit, mais elle est à prendre avec des pincettes. Tout d'abord, elle n'explique pas pourquoi 59 des 63 patients n'ont pas vécu une telle expérience. Ensuite, rien ne garantit que cette "expérience" ne soit pas un souvenir rajouté après coup. "Nous savons, explique le Dr Chris Freeman, psychiatre à l'hôpital rotal d'Edimbourg, que la mémoire est extrêmement faillible. Nous sommes très bons pour savoir que quelque chose s'est produit, mais nous sommes très mauvais pour savoir quand il s'est produit."



 Susan Blackmore

Pour elle, le cerveau reconstruit une réalité .....

Son voyage astral

Parmi les scientifiques cherchant une explication rationnelle aux expériences extra-corporelles, la psychologue Susan Blackmore occupe une place à part. En effet, c'est à partir de ses propres tentatives de dédoublement qu'elle se forgea une opinion. Au cours d'une séance de relaxation induite (alors qu'elle était alors encore étudiante), Susan Blackmore eut l'impression de flotter au-dessus des bâtiments de son université. Mais par la suite, lorsqu'elle procéda à certaines vérifications, elle s'aperçut que, dans la réalité, les tuiles et les cheminées ne correspondaient pas à celles qu'elle avait cru voir au cours de l'expérience. La psychologue en conclut que son voyage astral, comme toutes les expériences extra-corporelles en général, n'était en fait qu'une construction imaginaire et onirique, mais dotée d'un effet de réalités si saisissant qu'elle parvient à tromper le sujet et à lui faire prendre son rêve pour une expérience authentique.
L'expérience du tunnel et de la lumière
Pour Susan Blackmore, parapsychologue à l'Université West of England, lorsque le cerveau se meurt, il continue à modéliser des environnements, mais en utilisant la mémoire et l'imagination . Le cerveau est constamment en train de construire un modèle de la réalité qui nous entoure à partir de l’ensemble des signaux sensoriels qui lui parviennent.
Elle propose en outre que "l'expérience du tunnel et de la lumière" trouve son origine dans la structure du cortex visuel, la partie du cerveau qui traite les informations visuelles. Pour éviter tous "bruits de fond" au niveau de cette partie du cerveau, certains de ses neurones ont pour rôle d'inhiber l'activité de leurs voisins. En état de mort imminente, le manque d'oxygène produirait une désinhibition (réduction de cette inhibition), ce qui provoquerait une augmentation progressive de l'activité basale des cellules du cortex visuel. Dans la représentation du monde extérieur qui est organisée au niveau du cortex visuel, beaucoup de cellules représentent le centre de notre champ visuel, alors que très peu correspondent à ses bords. Aussi, si le bruit de fond augmente graduellement dans le cortex visuel, un point lumineux devrait tout d'abord être aperçu au centre du champ visuel, puis celui-ci devrait grossir peu à peu pour finalement occuper tout le champ, ce qui serait interprété par le cerveau comme un mouvement à travers un tunnel vers une source lumineuse.
(Blackmore, 1993).
La cause des NDE

Susan Blackmore avance que l'anoxie n'est certainement pas l'unique cause des NDE. Le même phénomène peut résulter d'une sécrétion d'endorphines. Substances proches de la morphine, naturellement sécrétées par le cerveau en période de stress, les endorphines provoquent notamment l'euphorie des coureurs de fond et masquent la douleur immédiate quand, par exemple, nous nous brisons un os dans un accident. Selon cette thèse, lorsque l'on est au seuil de la mort, les endorphines constitueraient une sorte d'oreiller fourni par la Nature pour le "long sommeil".
L'explication fondée sur les endorphines comporte des failles. Si le cerveau cherchait à nous protéger de la douleur, il le ferait avec des images agréables. Or toutes les NDE ne sont pas agréables: certaines de ces expériences sont en effet associées à d'affreuses visions.
Le professeur David Fontana fait également remarquer qu'au cours de nombreuses NDE, les sujets parlent de faits qu'ils ne peuvent pas connaître (notamment des techniques médicales), impossibles à construire à partir de la mémoire ou de l'imagination. " Plusieurs expériences effectuées sur des volontaires viennent cependant étayer et confirmer l'argumentation de Fontana. Lorsqu'ils sont placés dans une pièce faiblement alimentée en oxygène, les facultés physiques et mentales des sujets se trouvent diminuées -y compris la mémoire. Et si certains d'entre eux ont signalé des hallucinations, aucune n'avait la clarté des NDE.

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