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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
12 juin 2015

Neutre



 REEVES (Hubert)
A propos d'Aristote...
  "Poussée par ce qu'on pourrait appeler (faute d'un meilleur terme) un puissant levain cosmique, la matière tend à atteindre des états de plus en plus structurés. Nous retrouvons ici notre vieil ami Aristote, ...Ses mots prennent maintenant des résonances nouvelles. Relisons-les dans ce contexte: dans la nature, une sorte d'art est à l'œuvre, une sorte de capacité technique orientée qui travaille la matière du dedans. La forme s'empare de la matière, elle «refoule l'indétermination», qui dit mieux? ...  Il reste un fait indéniable: la matière des premiers temps possédait la «capacité technique » de refouler l'indétermination. La preuve, c'est qu'elle l'a fait !
L'évolution subséquente de l'Univers peut se décrire comme une actualisation progressive de ces potentialités de la matière cosmique.  Quand les conditions sont décidément trop adverses, comme à la surface de la Lune, la vie ne peut éclore. Mais à la moindre chance, tout (hasard et nécessité, lois déterministes et événements aléatoires, convergence et contingence, pierres célestes et soubresauts de la couche terrestre) et mis à profit pour organiser la matière et amener le bourgeonnement de la vie.  Cette actualisation n'a nullement besoin d'être programmée et prédéterminée. Elle se produit graduellement en faisant intervenir d'innombrables événements dont aucun n'était a priori nécessaire.  La tension organisatrice profite de chaque <>  pour se glisser toujours plus haut. Elle nous intègre dans une histoire du monde.
Ce levain cosmique utilise à fond les forces de la nature. Il fait «feu de tout bois»....Ce levain cosmique, nous le portons en nous. Il nous incite à poursuivre et à promouvoir, à notre petite échelle et pendant notre brève existence, la merveilleuse odyssée de la complexité cosmique."
Oiseaux..... p. 229-231




 SONIGO (PIERRE)
(au NOUV. OBS)

La biologie moderne est-elle athée?
– « Oui, en principe. Sauf que, pour expliquer le vivant, les biologistes réintroduisent subrepticement l’équivalent d’un Dieu créateur ou des concepts d’Aristote. Comment expliquer, par exemple, le développement d’un organisme? Comment un embryon de cheval se débrouille-t-il pour orchestrer les milliards de divisions cellulaires qui, à partir d’une cellule initiale, vont former un corps de cheval? Bien sûr, le biologiste moléculaire ne nous dit pas que cet exploit est le fruit du plan divin. Il affirme que l’architecte invisible du développement est le programme génétique inscrit dans l’ADN. Cette explication attribue à l’ADN et au programme génétique les pouvoirs d’un Dieu créateur omniscient…
 L’ADN, le grand livre de la vie, contient la description virtuelle de ce qui va advenir, la liste de toutes les astuces pour faire un cheval, ce cheval précis, un alezan et pas une jument blanche. Mieux, il contient l’instruction initiale qui démarre le processus. Ainsi, le programme génétique, entité immatérielle – c’est une information, un message –, renferme à la fois la description de l’organisme achevé et le «déclencheur» de sa construction. Pour éviter le finalisme aristotélicien – l’idée que le cheval a été conçu selon un projet – la biologie recourt au concept de programme génétique préexistant. Mais c’est un tour de passe-passe qui reporte le problème sur l’ADN, lequel apparaît à la fois comme la cause première et comme la cause finale, dessinant l’organisme selon un plan…
 Les gènes apparaissent au hasard et gouvernent ensuite notre biologie, selon la conception popularisée par Jacques Monod. La vraie question de l’évolution, celle de l’origine des gènes et de leur histoire, est escamotée. Si l’on pousse cette logique jusqu’au bout, on aboutit aux théories du «gène égoïste» pour lesquelles le hasard qui préside à la naissance de nos gènes est de l’ordre des «petites probabilités». Autant dire du miracle divin! Comme je l’ai dit ailleurs (1), plutôt que «le Hasard et la nécessité», Monod aurait pu appeler son livre «le Miracle et sa reproduction»…
N. O. – Comment la biologie sortira-t-elle de cette impasse?
P. Sonigo. – Par la force des choses, les biologistes réalisent le caractère trompeur de concepts métaphoriques tels que le programme génétique. Avec un allié aussi puissant que le dieu ADN, il était devenu inutile de réfléchir, il suffisait de feuilleter le grand livre de la vie… Aujourd’hui, le mythe de l’ADN tout-puissant se heurte aux limites techniques, comme l’illustre l’échec relatif de la thérapie génique, ou les maladies à prions, qui ne s’expliquent pas par l’ADN.
(La biologie) est condamnée à rénover ses concepts. Les biologistes vont devoir se remettre à réfléchir! » 


 ALFRED KASTLER in Christian Chabanis Dieu existe-t-il ? Non répondent..., Paris,       Fayard, 1973, p. 21
“ Longtemps le biologiste s’est trouvé devant la téléologie comme auprès d’une femme dont il ne peut se passer, mais en compagnie de qui il ne veut pas être vu en public. À cette liaison cachée, le concept de programme donne maintenant un statut légal... Je crois que c’est vrai. ”


MORET M.LManuel de paléontologie animale. Masson 1940
« La notion d’évolution restreinte est, semble-t-il, un fait acquis, imposé par la documentation paléontologique. Là où commence l’hypothèse et où nous manquons encore de vérifications paléontologiques concrètes, c’est lorsque, généralisant cette notion, on cherche à l’étendre à l’histoire totale de la vie en un grandiose transformisme. Et cependant, combien peu de paléontologistes, à l’heure actuelle, contestent cette belle hypothèse de travail dont leurs travaux sont tout imprégnés!
Toutefois, ce que l’on doit proclamer en toute humilité, c'est que, malgré de grands effort, le déterminisme exact de l’évolution échappe encore à notre entendement et qu’aucune des théories proposées pour l’expliquer n’est satisfaisante : en ce sens seulement et devant les divergences d’opinions, on peut parler d’une « crise du transformisme ». (p. 29)




 BOHM ( DAVID)(Causality and Chance in Modern Physics (1957)
"Le terme psychosomatique met en évidence des entités, le mental et le soma (ou corps), mais je désire insister quant à moi sur deux aspects d'un même processus. Tout processus peut être traité soit comme somatique soit comme significatif. Un exemple élémentaire nous est fourni par un journal : il est somatique en ce sens qu'il ne s'agit que d'une feuille de papier recouverte d'encre, pourtant il y a aussi une signification. J'ajoute que toute partie du corps ou des processus organiques est somatique, c'est un ensemble de nerfs soumis à des réactions chimiques et physiques; mais elle possède en outre une signification qui est elle active. Le point essentiel relatif à l'intelligence est l'activité de signification, d'accord ? ...Ce que je veux dire c'est que la nature est organisée en accord avec cette activité de signification. Celle-ci peut toutefois être perçue de manière somatique dans une forme de matière plus subtile qui, à son tour, est organisée par une forme de signification encore plus subtile. Ainsi de cette façon tout niveau est-il à la fois somatique et significatif... p. 77
...Les hommes ont eu autrefois l'intuition d'une forme d'intelligence qui avait organisé l'univers et ils l'ont personnalisée et baptisée Dieu. Une intuition similaire peut s'imposer aujourd'hui sans que nous la personnalisions et sans que nous la nommions Dieu. "
Extrait de : Renée Weber. Dialogues avec des Scientifiques et des Sages . Éditions du rocher. 1988



DESCAMPS (Philippe)
Finalité et totalité
.... Tout se passe comme si la totalité à venir, à savoir l’organisme parfaitement agencé et autonome, était non seulement déjà présente, ou au moins représentée, dès l'ébauche des parties, mais aussi active et déterminante tout au long de sa constitution ; tout se passe comme si le tout présidait à l’élaboration des parties».
....Si les parties s’agencent en vertu du tout, quoi ou qui détient la figure idéale du tout ? Comment la totalité est-elle inscrite dans ce qui la constitue et comment informe-t-elle les parties ?
 Décrire en termes finalistes un phénomène, c’est toujours plus ou moins poser l’existence d’une conscience capable d’envisager le tout et l’avenir, capable d’élaborer un projet qui organisera les moyens à mettre en œuvre et saura agencer harmonieusement les parties pour former un tout.
.... C’est en d’autres termes toujours accorder une conscience ou, pour le moins, un fonctionnement sur le modèle de la conscience à l’objet que l’on étudie. » Penser la finalité.  Science et Vie. Le sens de la vie. Hors série. 124



 Kimura (Motoo)

"Contrairement à la théorie  synthétique traditionnelle (ou théorie néo darwinienne), l'hypothèse neutraliste affirme que la grande majorité des substitutions de mutants s'effectue non pas  par sélection darwinienne positive mais par fixation aléatoire de mutants sélectivement neutres ou presque neutres. Ce modèle postule également que la majorité de la variabilité moléculaire intra spécifique, telle qu'elle se manifeste sous la forme du polymorphisme protéique, est sélectivement neutre ou presque, et qu'elle est maintenue dans les espèces par l'équilibre entre la pression de mutation et l'extinction ou la fixation aléatoire des allèles."
The Neutral Theory of Molecular Evolution.

 « L’espèce n’est pas une entité fixe; elle doit être considérée dans le temps. Certaines, parfaitement définies, restent stables pendant des durées souvent considérables. D’autres sont en voie de formation. Il y a, en définitive, tous les passages entre la race et l’espèce; il n’y a guère entre ces deux termes de l’Évolution qu’une différence de degré » p. 105

GUYÉNOT.  L'origine des espèces, (Que sais-je ? )
« Il doit y avoir eu une Évolution en profondeur susceptible de réaliser la différenciation des genres, des familles, des ordres, des classes, des embranchement. Cette évolution appartient entièrement au passé; elle ne repose sur aucune preuve directe. Elle correspond cependant à la seule façon d’interpréter rationnellement des faits d’ordre anatomique, embryologique et paléontologique,  constituant par leur ensemble un véritable faisceau de preuve. » p.12
« Quand à la différenciation, qui se perd dans la nuit des temps, des spongiaires, des échinodermes, des mollusques, des vers, ....quant aux relation possible entre le règne animal et le règne végétal, il faut avouer que, sur tous ces points notre ignorance est absolue. Les reconstitutions phylétiques proposées sont purement fantaisistes comme de tous les êtres vivants. Il n'est cependant nullement exclu que la vie ait pu prendre naissance à  plusieurs reprises" p. 112-123



DE DUVE (CHRISTIAN )
« Certes, le hasard a joué un rôle déterminant dans l'origine et l'évolution de la vie. Mais il faut chiffrer ce hasard. Tout dépend du rapport entre les occasions qui sont offertes à un événement pour se produire et la probabilité de cet événement. Si on jette un dé une quarantaine de fois, on peut être presque certain de voir sortir le numéro qu'on a choisi. A mon avis, c'est ce qui s'est produit de nombreuses fois dans l'histoire de la vie. Le hasard a du être sollicité un nombre suffisant de fois pour que le résultat devienne presque obligatoire » A l’écoute du vivant. Odile Jacob. ……….
« A côté de la science, j'ai aussi vibré dans d'autres registres, en résonance avec des poètes, des écrivains, des artistes et des musiciens qui m'ont ému par leurs oeuvres et leurs interprétations. Exceptionnellement, je me suis senti proche de quelque chose d'ineffable, totalement mystérieux mais réel, du moins pour moi, une entité qu'à défaut d'un meilleur terme, j'appelle l'ultime réalité.
Je ne suis qu'un homme. Avec le cerveau limité que nous avons. Peut-être ceux qui nous succéderont et qui nous verrons comme nous voyons les chimpanzés, comprendront-ils davantage cette ultime réalité ?´ »
Ibidem
LE POINT (no 1709). Pour le grand scientifique que vous êtes, qu'est-ce qui demeure vertigineusement inexplicable ?
« La conscience, d'abord. Le mécanisme par lequel les neurones produisent ce phénomène que nous éprouvons tous, mais dont la nature reste inexpliquée. Et puis il y a le problème cosmique, absolument vertigineux. Car, même si on admet que tout est explicable par les lois naturelles, il restera toujours le problème de savoir pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ».
LE POINT. Et c'est ici que revient Dieu ?
Je puis très bien me rallier à une position déiste, à condition de dépouiller l'image de Dieu de tous ses attributs anthropomorphiques pour ne laisser que ce que j'appelle l'« ultime réalité ».


 DAVIES (Paul)
"En tant que physicien, quand je pense à la vie à l’échelle moléculaire, la question que je n’arrête pas de poser est : comment ces atomes sans intelligence savent-ils quoi faire ? La complexité de la cellule vivante est immense, ressemblant à une cité du point de vue du degré d’élaboration de son activité....
 Personne pour superviser leurs activités. Les molécules font simple­ment ce qu’elles ont à faire : se cogner partout aveuglément, se frapper les unes les autres, rebondir, s’associer. Au niveau des atomes individuels la vie est anarchique — une cohue, un chaos sans but. Collectivement, par contre, ces atomes sans pensée travaillent ensemble et exécutent la danse de la vie avec une exquise précision. »
The Fifth Miracle, Simon & Schuster, 1999, pp. 97 à 99


CAULLERY.Les étapes de la biologie,  (Que sais-je ?)
"Comment cette adaptation s'est-elle réalisée ? On ne sait, mais l'esprit se refuse à n'y voir que le simple résultat d'une série de hasards dans les variations de l'espèces....La paléontologie apporte, à l'idée d'évolution, des arguments de faits multiples et décisifs, mais ne nous offre que des données fragmentaires et elle ne nous montre, ni l'origine réelle des divers groupes, ni ne nous donne accès aux origines de la Vie. Par sa nature même l'évolution n'est pas un problème totalement accessible à la méthode expérimentale et mieux vaut reconnaître la grande part d'inconnu qu'il comporte encore. " p. 121

COPPENS(YVES)

« On parle de matière inerte. Elle l'est bien moins qu'on ne l'imagine. C'est un terme global, rude et sec, utilisé pour désigner l'ensemble. Mais si vous étudiez le minéral, il pousse d'une certaine manière. Il est donc moins inerte qu'on ne le pense, même s'il est plus inerte que vivant. Alors…, je me pose évidemment des questions métaphysiques et ces interrogations débouchent sur des conceptions philosophiques sur l'homme et la vie. Les astrophysiciens, les géophysiciens, les biologistes, les paléontologues et les anthropologues font le même constat : la matière ne cesse de progresser, de se compliquer, de s'organiser. Toute cette organisation universelle aurait donc un sens et, je dirais, un double sens : c'est-à-dire une direction, dans le bon sens ou non, et une signification. Ca semble anodin et pourtant c'est un grand constat, fait par des gens de terrain. Pour ma part, je pense à toutes ces considérations métaphysiques mais cela ne me tracasse pas. Cela ne provoque chez moi ni angoisse, ni anxiété, ni vrai problème. …J'ai été un jour l'invité à Liège d'une émission de télévision intitulée Nom de Dieu. Le présentateur avait commencé par me poser la question suivante : " Comment écrivez-vous " Nom de Dieu " ? " Là, si vous jouez franc-jeu et que vous acceptez de répondre, vous êtes obligés de vous livrer. J'avais choisi de mettre un pluriel et des majuscules à " Nom " et à " Dieu ". C'est aussi une manière de répondre à votre question. Je respecte tous les dieux et tous les hommes, y compris ceux d'hier. Il y en a eu beaucoup, si l'on se réfère aux cent milliards d'homme qui ont peuplé l'histoire. Tous les dieux se confondent peut-être en un seul dieu. J'ai une grande confiance et un grand respect envers les hommes et, par suite, je respecte tous les dieux et tous les hommes de la terre »
Hors Press. Webzine.
... Nous vivons dans une société qui assaille littéralement ses scientifiques, pour leur poser des questions métaphysiques auxquelles ils ne sont absolument pas faits pour répondre, ou pas davantage qu’un épicier ou un agriculteur. Le sens de la vie est une question bien trop importante pour être confiée à un groupe d’experts. La gestion du monde par des scientifiques serait une abomination. Nous ne sommes pas plus armés pour ça que pour être prêtres ! Quand les gens se tournent vers nous pour nous demander : “Que pensez-vous de l’avenir de l’homme ?” que puis-je leur répondre d’autre que des choses gentilles ?  


LEWONTIN  (Richard C.) (Harvard University.)

"Ce ne sont pas  les méthodes et les institutions de la science qui nous forcent d'une certaine façon à accepter une explication matérielle du monde phénoménal, mais, au contraire, nous sommes forcés par notre adhésion a priori à des causes matérielles à créer un appareil d'investigation et un ensemble de concepts qui produisent des explications matérielles,  peu importe qu'elles aillent à l'encontre de l'intuition, peu importe qu'elles soient mystifiantes pour le non-initié. De toute façon, le matérialisme est absolu et nous  ne pouvons pas permettre à un pied divin d'entrebâiller la porte."



SHELDRAKE  ( RUPERT) A NEW SCIENCE OF LIFE: THE HYPOTHESIS OF FORMATIVE CAUSATION . (1981)
."....il existe une longue tradition de dissidence au sein de la biologie, laquelle tend vers quelque chose qui dépasse la vision mécaniste-réductionniste. Cette tradition, dont je me réclame, a existé de tout temps. Elle s'est toujours exprimée avec le plus de force parmi les biologistes et embryologiste, alors que la vision mécaniste-réductionniste rassemble surtout des biologistes et des biophysiciens.....p.130
...L'idée est d'expliquer le développement de la forme chez les animaux et les végétaux. La raison pour laquelle cela pose problème est simple : au fur et à mesure que la forme se développe, que l'embryon croit, la complexité de la structure devient plus grande; le résultat est supérieur au potentiel. C'est un problème sérieux car il n'existe pas de relation claire entre la cause et l'effet.
Normalement, selon nos notions physiques de causalité, il y a équivalence de cause et d'effet. La quantité de mouvement, d'énergie et de changement avant un processus donné est la même que celle enregistrée après.  C'est la raison pour laquelle nous pouvons élaborer des équations. Les équations physiques ne traitent en fait de rien d’autre que de quantités conservées. Mais il n'en va pas de même pour les formes : si vous brûlez une fleur, que vous la réduisez en cendres, la masse et l'énergie sont conservées, seule la forme de la fleur est détruite. La forme n'est pas une quantité conservée et nous ne pouvons la mesurer avec exactitude en termes de principes mathématiques. Personne ne peut dire qu'un embryon de poulet contient dix ou douze unités de forme. Les tentatives visant à définir des meures qualitatives de la forme n'on jamais été couronnées de succès en biologie. Nous nous trouvons donc dans une position telle qu'il nous est impossible de déterminer des quantités de forme, mais qu'il nous est également impossible de ne pas voir que la complexité de  forme s'accroît. Or cet accroissement de complexité semble défier toute explication physique. .
La théorie des champs morphogénétiques suggère qu'il existe un champ ou une structure spatiale, qui est responsable du développement de la forme.  Et si le champ morphogénétique existe et a une forme préexistante, s'il façonne l'organisme en développement, il y aurait alors équivalence causale....L'organisme  en développement serait dans le champ morphogénétique et ce champ guiderait et contrôlerait las forme du développement de l'organisme.. p. 131
Le programme génétique n'est pas identique à l'ADN, car l'ADN est présent dans toutes les cellules du corps, pourtant les yeux, les oreilles, les reins et le foie se développement tous de manière très différente....Il doit donc exister quelque chose au-dessus et au-delà de l'ADN qui structure  leur développement. Ce concept du programme génétique est, bien entendu, téléologiques est bien entendu téléologique: une programmation répond toujours à un dessein, à un objectif. P.135
Les biologistes sont contraints d'attribuer à l'ADN des rôles et des possibilités et des potentialités qui dépassent de beaucoup ce dont nous savons l'ADN capable. Aussi ce qui débute comme une théorie rigoureuse et bien définie relative à la manière dont l'ADN code l'ARN  et dont l'ARN code les protéines, se transforme bientôt en une théorie mystique dans la quelle l'ADN possède des pouvoirs et propriétés inexpliqués qui ne peuvent en aucun cas être précisés en termes moléculaires précis." P. 137
Si j'exclus la question de l'origine des formes c'est que je considère que la créativité est un sujet qui dépasse les limites des sciences naturelles. »
 Extraits de : Renée Weber. Dialogues avec des Scientifiques et des Sages . Éditions du rocher.1988
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