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12 juin 2015

Enseignements (3)



Les Avatars
LE MAÎTRE : Tu auras un jour tes réponses. Persévère et fait confiance à ton Maître intérieur ! Maintenant, poursuivons notre étude sur l’hindouisme. Je vais te parler des avatars. Les dieux, même les plus grands et en particuliers Vishnou descendent sur terre pour venir au secours de l’humanité rétablir l’ordre moral et s’incarnent comme tout humain, naissant d’un père et d’une mère. Cet avatar est toujours le même Dieu, s’incarnant sous différents noms : Rama, Krishna, Jésus, Bouddha.
[1]Tous les avatars ne manifestent pas Dieu dans la même mesure, ou, pourrait-on dire, dans la même proportion. Celui en qui l’on accorde pour reconnaître la descente la plus totale est Krishna, au point même que certaines sectes hindoues voient en lui non pas un avatar de Vishnou, mais Vishnou lui-même plus encore que Vishnou en personne.
Dans le cas de Râma, on considère souvent que l’incarnation de Vishnu était quadruple, en ce sens que la moitié du Divin (Vishnu) serait descendue en Râma lui-même, un quart en son frère Bharata et un huitème en chacun de ses autres frères, Lakshmana et Shatrudhma. Selon Shri Râmakrishna, au contraire, l’incarnation était descendue en Râma dans la proportion de douze seizièmes.
On attribue à Vishnou 10 descentes sous différentes manifestations :
1_ Matsya : Le poisson.Cette représentation semble avoir un rapport avec le déluge. Il sauve Manu (Noé) et restitue à Brahma les Védas.
2_Kürma : La tortue. Cette représentation est rattachée encore au déluge. Kürma ramène du fond de l’océan, les bijoux perdus lors du déluge. Kürma aida également Indra à vaincre les démons Asuras.
3_ Varâha : Le Sanglier. Un des mythes de la création. Vishnu sous la forme d'un sanglier plonge dans l’océan et sort la terre des eaux pour l'étendre sur une feuille de Lotus.
4_ Narasimba : L’homme-lion. Il abat un démon.
5Vâmana : le nain. C’est la transition entre les incarnations animales et humaines. Sous l’aspect d’un nain, Vishnu mystifie le démon Bali, qui lui promet le ciel et la terre à condition de les parcourir en trois foulées. Alors Vishnou, dans sa forme de nain se transforme en un géant qui parcourt en trois enjambées le ciel, la terre et le monde souterrain. Dans ce dernier royaume,
6__ Râma à la hache. Il décima les castes princières en révolte contre l'autorité des Brâhmanes. Les vainquit et distribua les terres aux prêtes.
7_ Râma : Le héros du Ramayana. Il tue le démon Ravana. Il incarne la perfection et le devoir. Demi-dieu dans le Ramayana, il sera identifié, plus tard à Vishnu.
8_ Krishna : La Bhagavad-Gîta, le désigne comme le Dieu suprême. C’est la plus célèbre incarnation de Vishnu. Celui qui détruit le mal et restaure le bien, le savoir, la vertu.
9_ Bouddha. [2]L’Inde brahmanique a toujours eu tendance à accueillir favorablement les saints personnages d’origines les plus diverses. C’est ainsi que beaucoup de listes citent le Bouddha comme neuvième avatara. La raison donnée à cette descente du dieu est particulière : on dit qu’elle a lieu « pour tromper les méchants par de fausses doctrines ».
10_ Kalki. L’homme à la tête de cheval. Il apparaîtra lors de la fin de la période cosmique, monté sur un cheval blanc et tenant une épée dans la main.Il rétablira l'âge d'or, punira les méchants, justifiera les justes. Ensuite il détruira le monde.
CANDIDE : Comment peut-on affirmer que Vishnu est descendu en Rama de moitié, un quart sur un des frères, et un huitième sur les quatre autres. Affirmation d’ailleurs contestée par un autre maître qui propose que Rama fût constitué de douze seizième de Vishnu.Quand on fait rentrer des mathématiques dans un enseignement spirituel autant être sûr de ses calculs. Que croire dans tout cela ?
LE MAÎTRE : Il faut croire à la réalité des choses et à leur relativité symbolique et cosmique.
CANDIDE : Est-il concevable qu’un Dieu, apparaissent à l’homme dans toutes ses formes « bizarres » ? N’est-ce pas finalement le tromper ? Pourquoi n’apparaît-il pas dans sa forme véritable ? Ce serait tellement plus simple !
LE MAÎTRE : Les hindous croient que les dieux peuvent prendre à volonté les formes qui leur plaisent ; formes qui correspondent le mieux à leurs attributs multiples et à l’enseignement qu’ils veulent donner à celui à qui il apparaît.
CANDIDE : Maître, permets-moi moi de résumer l’enseignement de ce jour. L’Un à trois aspects, trois fonctions : celui de créateur représenté par Brahmâ, celui de conservateur représenté par Vishnu, celui de destructeur représenté par Shiva. L’aspect et les fonctions de ces trois dieux Brahmâ, Vishnu et Shiva constituent la trinité hindoue. Les avatars sont surtout concernés par Vishnu, le dieu conservateur, qui descend sur terre avec une apparence appropriée à sa mission. Vishnu sous différents noms dont le plus glorieux est Krishna, fait son apparition dans le monde, chaque fois que la justice, la morale, la spiritualité sont en danger. Son action est d’aider l’homme à retrouver la voie de la délivrance et de la paix.
LE MAÎTRE : Tu as bien résumé Candide. Maintenant, il est tard. Médite l’enseignement du quatrième jour et prépare-toi à celui du cinquième.
Extraits « Candide et l’Hindouisme » de Victor OJEDA

[1] Spiritualité hindou Jean Herbert page 307 et suivantes
[2] Encyclopaedia universalis p 932



Les livres sacrés de l’Hindouisme : Les Védas, Upanishads, Bhagavad-Gita
LE MAÎTRE : Nous allons aborder maintenant les écrits sacrés. Ils ont pour origine les Védas ou « Savoir ». Pour l’hindou, ils sont plus qu’Ecriture : « Ils existaient avant toute chose, avant l’homme et avant la terre. »À chaque nouveau cycle, le Brahman crée Brahma, Vishnou, Shiva. Il donne à Brahma la connaissance des Védas ; à partir de ce savoir Brahma crée les mondes et de temps à autre des sages ou rishis capables de les recevoir et de les comprendre. Les Védas sont aussi vrais qu’éternels. Les textes védiques ne peuvent être rapprochés aux événements historiques connus. Il est impossible de dater les évènements décrits et de déterminer s’il s’agit de légendes ou de faits historiques. Est hindou uniquement celui qui accepte totalement l’autorité des Védas. Pourtant vers le septième et sixième siècle av. J-C, aux Védas succèderont d’autres livres sacrés la Bhagavad-Gita, les Upanishads qui les supplanteront. Dans ces nouveaux textes sacrés, apparaîtront la doctrine de la transmigration et le yoga complètement absents des écrits védiques. Les dieux changeront aussi de position alors que Vishnou et Shiva sont des dieux mineurs dans le Védisme, ils revêtiront l’importance primordiale qu’on leur connaît aujourd’hui. Les sacrifices sanglants d’animaux et même d’humains se voient remplacés par des rites d’offrandes et la prière. Aux cérémonies védiques célébrées au profit du clan ou de la nation, succédera une relation personnelle avec la divinité de son choix.
CANDIDE : Les hindous ne se laisseraient-ils pas aller à un enthousiasme débordant pour leur livre sacré, lorsqu’ils disent qu’il contient toute vérité et que Dieu n’est que le récitant à travers les inaugurations des cycles passés, présent et à venir ?Il paraît indéniable que les Védas ne répondent pas à toutes les questions. Au cours des derniers enseignements, nous en avons eu la preuve. Ensuite les brahmanes eux-mêmes n’ont pas hésité à apporter des réformes : changements de dieux, suppression des sacrifices sanglants, ajout de la théorie de la transmigration des âmes, de l’atman et du Brahman.
Extraits « Candide et l’Hindouisme » de Victor OJEDA



Le yoga
LE MAÎTRE : Nous avons vu que les nouveaux textes sacrés ajoutèrent la doctrine de la réincarnation et la pratique du Yoga. Nous avons parlé de la transmigration de l’âme, parlons maintenant du Yoga. Celui-ci est à la mode en l’occident ;considéré comme une technique de relaxation à la fois mentale et physique. En Orient, il s’agit d’une ascèse qui peut varier d’un Sadhu à un autre mais ayant toujours comme objectif suprême d’unir le corps, l’âme et esprit à l’Absolu. D’ailleurs en sanscrit « Yoga » signifie « unir », « joindre », « relier » l’homme à Dieu.
Le yogi à la base recherche la maîtrise du corps et de la respiration ; le développement de l’attention et de la concentration intellectuelle. Cette puissance de contemplation acquise, il peut l’appliquer sur un objet quel qu’il soit, sur une idée ou sur rien du tout.
Il ne vise pas essentiellement à s’unir à un Dieu personnel mais à se rattacher au principe du Grand Tout et à se confondre en Lui. C’est à partir de son corps devenu champ d’observation, en cherchant à le connaître physiquement dans ses moindres cellules, en sondant son intellect et son esprit qu’il acquiert la connaissance de l’Univers.
De la découlent les pouvoirs extraordinaires que l’on prête à ces hommes : lévitation, perception de l’infiniment grand et petit, déplacement d’objets à distance, marcher sur l’eau, peser tour à tour une plume ou une tonne, dominer les consciences, influencer les évènements, commander aux éléments.
CANDIDE : Maître, cela doit être excitant de posséder de tels pouvoirs mais personnellement, je vois là, poursuite du vent quand on néglige l’essentiel qui est l’amour du prochain avec les sacrifices personnels qu’il comporte. Plutôt que de voler dans les airs ou marcher sur les eaux, je préférerais être capable d’accomplir l’œuvre de mère Thérésa ou du docteur Schweitzer.
LE MAÎTRE : Je suis tout à fait d’accord avec toi. Cette histoire pourrait illustrer ce que tu viens de dire et le côté superficiel, de l’idéal du yogin qui se donnent comme but l’acquisition de pouvoirs extraordinaires et pour lequel il va consacrer son existence :
Un disciple après avoir reçu l’enseignement d’un sage le quitta, décidé à trouver davantage de sagesse et surtout davantage de pouvoirs sur son corps et la nature. De nombreuses années, plus tard, il revint voir son ancien maître qui était au chevet d’un malade, tout près d’une rivière.Ce dernier lui demanda avec bienveillance et intérêt :
_Qu’as tu appris durant toutes ces années ?
_ Maître, j’ai appris à marcher sur l’eau et maintenant, je marche sur l’eau.
_ Tu es satisfait, de marcher sur l’eau ?
_Oui Maître, ça valait le coup.
_ Qu’as tu fais d’autre durant toutes ces années.
_ Maître, mais rien d’autre ! Pour y arriver, j’ai consacré, nuit et jour tout mon temps.
_ Mon ami, tu vois pour traverser cette rivière, je prends cette barque qui a été faite dans ce but. Je ne marche pas sur l’eau, il est vrai, mais reconnais que j’obtiens le même résultat !Mais dis-moi, combien d’hommes tu as secourus ?Combien de misère tu as soulagée ? Combien de petits enfants tu as embrassés et consolés quand ils pleuraient ? Combien de plaies tu as pansées ? Combien de malheureux tu as visités en prison ou dans les hôpitaux ? Combien d’aveugles tu as accompagnés ? Combien d’affamés, tu as nourris ? Combien d’assoiffés d’eau et d’esprit, tu as abreuvés ?
_ Maître, où voulais-tu que je trouve le temps, je te l’ai dit : nuit et jour j’ai peiné pour obtenir ce pouvoir.
_ C’est par ces choses que tu aurais dû commencer. Car c’est en faisant ces choses que résident la sagesse et le véritable pouvoir car aucun pouvoir n’est plus grand que celui de l’amour. Et celui qui le possède est le plus grand aux yeux de Dieu.
CANDIDE : C’est une histoire très édifiante !
LE MAÎTRE : Bien Candide, il est très tard, médite l ‘enseignement du cinquième jour et prépare-toi à recevoir l’enseignement du sixième et dernier jour.
Extraits « Candide et l’Hindouisme » de Victor OJEDA



Le Védanta
LE MAÎTRE : As-tu des questions concernant, l’enseignement du cinquième jour ?
CANDIDE : Non, Maître !
LE MAÎTRE : Nous allons aujourd’hui, parler de deux enseignements qui furent donnés dans l’Inde. Même s’ils paraissent contradictoires, ils sont contenus dans le Védanta et forment un tout. Pour l’occidental, ils semblent s’opposer mais, pour l’hindou, ils ne sont qu’un point de vue différent ou une vision distincte de la même réalité finale. Védanta signifie ; fin : c’est-à-dire accomplissement, couronnement du Véda. Le Vedânta désigne l’un des plus importants courants de pensées de l’hindouisme classique. À ce titre, il constitue l’un des grands systèmes philosophiques ou comme dirait l’hindou « darsana ». Ce darsana fut illustré par des maîtres tels que Shankara, Râmânuja, Madhva. Rappelons que darsana dans la pensée hindoue signifie : visions, points de vue de la vérité perçus sous des angles différents. Ces trois grandes époques sont dues aux conceptions différentes concernant :
Le monde :A-t-il été créé ? Si oui, par qui ? Ou bien est-il co-éternel au Brahman ? Est-il pure illusion ou non ou à quel degré l’est-il ?
La personnalité de Dieu : Est-il immanent ou bien transcendant ou les deux à la fois ?
L’âme : Qu’est-elle réellement ? Est-elle éternelle ou non ? Garde t-elle son individualité ?
Etc.
On peut comprendre que ces différents points de vue aient alimenté la controverse. L’histoire du Védanta connaît pour la résumer trois époques :
1_ Le Védanta du VI au VII ième siècle après J-C :Le plus ancien comme le plus radical est personnifié par le sage Gaudapâda. Dans les Upanishads il affirme que le monde n’a pas plus de réalité que le cercle rouge qui se dessine lorsque nous faisons tourner une torche enflammée. Ce maître eut comme disciple Govinda qui lui-même enseigna le fameux Sankara. Ce dernier écrivit, vers le VIII siècle, plusieurs ouvrages qui restituèrent au monde une certaine réalité en montrant qu’il est issu du Brahmam et que c’est au-delà des apparences multiples des objets, des idéations et des dieux, qu’il faut retrouver le Dieu-rahmam.
2_ Après Sankara, le Védanta va prendre une nouvelle position diamétralement opposée par l’entrée en scène de Madhva vers le XII ième siècle. Sankara parlait du Brahmam en termes négatifs : Il n’est pas ceci ou cela. Madhva parlera en termes positifs : Le Seigneur est lumière, joie, amour, connaissance, puissance, intelligence. Le but de Sankara est de se fondre dans le Brahmam impersonnel ; celui de Madhva de vivre avec le Seigneur de goûter à sa présence dans une communion totale et pourtant distincte, individuelle, autonome et séparée de sa Personne : comme l’enfant auprès de ses parents.
Madhva accusait Sankara d’avoir faussé l’enseignement des brama-sutras et ses croyances se rapprochaient de celles du christianisme. Le Brahman n’est rien autre que Vishnu, les âmes ont une existence réelle et individuelle, la délivrance n’est pas seulement une affaire d’effort spirituel mais de grâce divine pour participer au salut. La Création est distincte du Seigneur ; il y a le monde des âmes et celui de la matière. Il adorait les deux avatars Krishna et Rama, mais à travers eux la Personne suprême, le Dieu Unique : Vishnou.
3_ La troisième époque du XIII ième siècle, à nos jours, verra progressivement le retour en force du védânta de Sankara. Les fidèles de Madhva deviendront les dévots de Vishnu-Krishna.
C’est pourquoi, lorsque'au XIX ième, les Européens entrent en contact avec la sagesse hindoue, ils ont surtout affaire au Védanta de Sankara qui devient la « métaphysique universelle ». La force de cette métaphysique est de se placer au-dessus de tous les Dieux de toutes les religions et confessions, un Dieu qui englobe tout : CELA ; et ce CELA, chaque être humain le possède et peut le développer par la vraie connaissance, sagesse et yoga. La reconnaissance de CELA en soi, permet de dépasser la condition humaine ; de devenir « un délivré vivant », c’est-à-dire un être supérieur aux dieux, doué de pouvoirs quasi illimités et assuré d’atteindre la libération dans cette vie même.
Extraits « Candide et l’Hindouisme » de Victor OJEDA



Le septième jour, Candide médita
Le septième jour, Candide médita. Son cher Maître, l’avait exhorté à acquérir une conviction personnelle. La connaissance de la Vérité à laquelle il aspire tant est loin d’être réalisée, mais les choses s’éclaircissent. Il discerne, tout au moins pour lui-même, l’acceptable de l’inacceptable. Il sait une chose : Ce qui est en bas, est à l’image de ce qui est en haut. Il ne peut croire que Dieu ait laissé les hommes sans des signes sur terre leur permettant de retrouver le chemin d’en haut. Tout ici-bas doit rappeler symboliquement, d’où nous venons, quel est notre but sur terre et où nous allons après cette vie.
Candide fait le point de l’enseignement du maître afin de tirer ses propres conclusions sur l’Hindouisme.
Extraits « Candide et l’Hindouisme » de Victor OJEDA

 

Le mot de la fin
Ce passage de la vie du Bouddha, pourrait servir de conclusion àl’Hindouisme :
« [1]Le Bouddha passait une fois par une petite ville appelée Kesaputta, dans le royaume de Kosala. Ses habitants étaient connus sous le nom de Kalama. Lorsqu’ils apprirent que le Bouddha se trouvait chez eux, les Kalama lui rendirent visite et lui dirent :
_ Seigneur, des solitaires et des brahmanes qui passent par Kesaputta, exposent et exaltent leurs propres doctrines, et ils condamnent et méprisent les doctrines des autres. Puis viennent d’autres solitaires et brahmanes qui eux aussi, à leur tour, exposent et exaltent leurs propres doctrines et ils condamnent et méprisent les doctrines des autres. Mais pour nous, Seigneur nous restons toujours dans le doute et la perplexité quant à celui de ces vénérables solitaires et brahmanes qui a exprimé la vérité et quant à celui qui a menti.
Le Bouddha leur donna alors cet avis, unique dans l’histoire des religions :
_ Oui, Kalama, il est juste que vous soyez dans le doute et la perplexité, car le doute s’est élevé en une matière qui est douteuse. Maintenant, écoutez, Kalama, ne vous laissez pas guider par des rapports, par la tradition ou par ce que vous avez entendu dire. Ne vous laissez pas guider par l’autorité de textes religieux, ni par la simple logique ou l’inférence, ni par les apparences, ni par le plaisir de spéculer sur des opinions, ni par des vraisemblances possibles, ni par la pensée, « il est notre Maître ». Mais Kalama, lorsque vous savez par vous-même que certaines choses sont défavorables, fausses et mauvaises, alors, renoncez-y ... Et lorsque par vous-même vous savez que certaines choses sont favorables et bonnes, acceptez-les et suivez-les. »
Le Bouddha dit aux bhikkhus ( moine de l’ordre ou Sangha) qu’un disciple devrait même examiner le Tathâgata (Bouddha) lui-même, de manière qu’il (le disciple) pût être entièrement convaincu de la valeur véritable du Maître qu’il suit. »
Les religions de l’Inde comportent de belles théories, de magnifiques conceptions, certainement des trésors de vérités mais englués dans des doctrines d’homme. Trop de questions, essentielles dans l’Hindouisme, restent sans réponses ; sans compter ses contradictions nombreuses sur les points de doctrines fondamentaux. Ces concepts approfondis tout comme pour les Kalama, nous laissent dans le doute et la confusion. Le Bouddha nous renvoie à nous-même pour discerner le vrai du faux et nous conseille d’éprouver non seulement les enseignements mais également le Maître qui les dispense. Merveilleux conseil ! Mais est-ce suffisant pour connaître la Vérité ; cette Vérité qui est la connaissancedes choses telles qu’elles étaient, sont et seront ? Je ne le crois pas ! Cette recherche de la Vérité absolue nous tourne vers Jésus et ses sublimes paroles :
Actes 4 :12
Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Jean 11 :25
Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort…
Jean 3 :16
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Jean 5 :26
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
Jean 6 :47
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Jean 17 :3
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
Jean 8:32
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
Jean 14 :6
Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Dans le Nouveau Testament, Jésus prononce une centaine de fois son impressionnante formule : « Je vous le dis en vérité … » ou « En vérité, en vérité je vous le dis… » Cela à ma connaissance, aucun Maître n’a osé le dire. Pourquoi ? Parce que Jésus est le seul qui ait parlé avec l’autorité divine venant du Père :.
Matthieu 7 : 28 à 29
Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine ; Car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.
C’est pourquoi, j’ai le témoignage[2] que tout maître spirituel, peut élever l’homme dans sa condition humaine et l’aider à atteindre des hauts sommets ; Mais seul le Christ, après avoir grandi l’homme dans son humanité, peut grâce à son sacrifice expiatoire, l’élever à la divinité car littéralement, « Jésus-Christ est le Dieu qui s’est fait Homme pour que les hommes puissent devenir des dieux ».
1 Jean 3:2
Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est.
Extraits « Candide et l’Hindouisme » de Victor OJEDA
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[1]L'enseignement du Bouddha par Wapola Rahula
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