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Blog VOM : Géopolitique - Mondialisation - Société- Religions - Spiritualité - Actualité...
12 juin 2015

Le Linceul et les Evangiles (2)




Giraud françois - Le Nouveau Testament

 
http://gira.cadouarn.pagesperso-orange.fr/france/historique/valeur_hist/langue_originale/langue_origin_cadres.htm
 Note de l'auteur : que l'on ne se méprenne pas, je n'ai aucune connaissance de l'hébreu et j'ai fidèlement suivi les mots hébreux trouvés dans les livres de Jean CARMIGNAC, Claude TRESMONTANT ou Jacqueline GENOT-BISMUTH. Mais la réputation de ces auteurs, ainsi que la parfaite concordance de leurs conclusions, m'ont amené à leur faire une confiance aveugle ; et, pour copier BRASSENS, "pour eux, l'Evangile, c'est de l'hébreu" (mais dans le vrai sens du terme !)
A propos du titre  "Nouveau Testament"
               Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les 27 livres (Évangiles, les Actes, l'Apocalypse, les lettres des Apôtres) étaient rassemblées dans un livre dont le titre est Nouveau Testament ? Pourquoi ce mot "Testament" ?
          A l'heure actuelle, un testament est un "acte unilatéral et solennel, révocable jusqu'au décès de son auteur, par lequel celui-ci dispose de tout ou partie de ses biens qu'il laissera en mourant" (Petit Robert). Quel rapport avec le Nouveau Testament ? Pour le comprendre, il faut remonter dans le temps.
              "Testament" est le mot français qui traduit le mot latin "testamentum", mot qui, pour les romains, avait le même sens que pour nous. Quand Saint Jérome a traduit la bible du grec en latin, le mot grec utilisé était "diatèkè" dont la signification pour les grecs était "disposition, arrangement, convention, pacte, testament" ; il a donc, fort logiquement, traduit "diatèkè" par "testamentum", toutefois le mot grec recouvrait aussi le sens de "pacte, convention", ce que l'on ne retrouve plus dans le mot "testamentum".
          Il existe un mot hébreu "bérit" dont la signification est "pacte, alliance" (Le Christ Hébreu, p 25). La traduction normale en grec de ce mot est "diatèkè" dont nous venons de parler.
          Imaginons un instant que le texte original ait été écrit en hébreu et que son titre était "La Nouvelle Alliance". Ce titre prend toute sa signification : dans ce livre on va traiter de la Nouvelle Alliance que Dieu va sceller avec les hommes à travers Jésus-Christ (l'Ancienne Alliance ayant été contractée avec Moïse, suite à la promesse faite à Abraham).
          Reprenons maintenant les traductions en ordre chronologique :
          L'hébreu "Bérit" qui signifie "pacte, alliance" est traduit par le grec "diatèkè" qui signifie "disposition, arrangement, convention, pacte, testament", lui même traduit en latin par "testamentum" qui signifie l'acte par lequel un mourant dispose de ses biens.
          On voit bien la logique des traductions successives qui sont toutes correctes, mais les mots utilisés dans chaque langue ne recouvrant pas exactement le même ensemble de significations, il y a eu un glissement sémantique progressif qui a abouti à transformer le sens original "pacte, alliance" en "donation de ses biens à ses héritiers", ce qui est une aberration.
          Ce qui est vrai pour "Nouveau Testament" l'est peut-être aussi pour d'autres mots ou phrases. Se pourrait-il que la langue originale soit l'hébreu et non le grec ? Et, dans ce cas, cela aurait-il des conséquences sur la signification de certains mots ou passages difficiles à comprendre dans le texte français ? Et cela permettrait-il de nous faire progresser dans notre datation de l'écriture des Evangiles ?
          Examinons donc le style général du texte, recherchons les expressions typiques de la langue hébraïque (les sémitismes).






Giraud françois - Langue des Évangiles

 
La langue d'écriture des Évangiles
               Tout le monde sait que Saint Jérôme a traduit vers 400 la bible du grec en latin (cette traduction s'appelle la "Vulgate" et est toujours en vigueur, du moins pour ceux qui s'intéressent encore au latin). Mais en quelle langue étaient écrits les Evangiles à l'origine ? En grec ou en hébreu ? La question soulève au moins autant de passion que l'époque de leur écriture (pratiquement déterminée actuellement), car de la réponse dépend une quasi-certitude : si les Évangiles ont été écrits en hébreu - ou en araméen, sorte d'hébreu "moderne" parlé au temps de Jésus par le peuple - , c'est qu'ils ont été écrits très tôt dans l'histoire du christianisme, alors que celui-ci n'avait pas encore débordé le domaine où on parlait les langues sémitiques. Or, le premier voyage missionnaire de Saint Paul date de 44/45, le second de 49/50 (à Athènes, à Corinthe), le troisième de 52/53. Il était à Ephèse en 53, puis en Macédoine, puis de nouveau à Jérusalem en 58/59, enfin à Rome en 60 où il sera exécuté ; quel aurait été l'intérêt d'écrire des récits en hébreu pour des populations qui n'en auraient pas compris un seul mot ? Si donc les premières rédactions des Évangiles ont été écrites en hébreu, c'est qu'elle s'adressaient aux Juifs, donc dans les tous premiers temps de l'évangélisation, à une période où les témoins oculaires foisonnaient et où il aurait été bien difficile de raconter n'importe quoi sans se faire apporter immédiatement une contradiction en règle ; les actes des Apôtres fourmillent de récits d'avatars faits aux apôtres, mais il n'y a pas de récit de contradiction publique. Si les déclarations publiques des Apôtres n'ont pas été contredites, c'est qu'elles étaient exactes, authentifiées par les nombreux témoins oculaires encore vivants.
               L'Abbé Jean Carmignac a entrepris de retranscrire du grec en hébreu les quatre Évangiles et, à sa grande surprise, il a  constaté que le travail ne serait pas aussi difficile qu'il avait pu le craindre car le grec des Évangiles ne correspondait pas du tout au grec classique, mais était un simple décalque de l'hébreu, sans fioriture, sans même changer l'ordre des mots des phrases hébraïques. Dans son livre "La Naissance des Évangiles Synoptiques", il en apporte une démonstration rigoureuse et son chapitre sur le recensement partiel des sémitismes ne comprend pas moins de 25 pages !
               Claude Tresmontant s'est essayé lui aussi à la transcription des Évangiles du grec en Hébreu et il a publié les quatre Évangiles en français directement traduit de l'hébreu ainsi reconstitué, avec de nombreuses, très nombreuses notes explicatives. La lecture en est un peu difficile peut-être, mais absolument passionnante. Il arrive à la même conclusion : le document de départ des Évangiles était sémitique. Son livre "Le Christ Hébreu", plus facile d'accès, est une mine d'explications, de démonstrations, pour tout dire de preuves propres à semer le doute dans l'esprit le plus récalcitrant.
               Pour l'instant, il n'a jamais été trouvé, dans les Évangiles, d'assertions frauduleuses. Ces manuscrits, destinés aux chrétiens des tout premiers temps (les premiers chrétiens étaient persuadés que la fin des temps était toute proche) ont toujours donné des détails qui, lorsque les vérifications ont été possibles, se sont avérés exacts. Pour le Suaire, on trouve de façon frappante la similitude entre les récits évangéliques et les traces inscrites sur le Linceul. Cela ne serait pas possible si les Évangiles avaient été écrits 100 ans plus tard par des groupes de gens qui ne seraient que des témoins au 3° ou 4° degré. Des erreurs, des exagérations n'auraient pas manqué de se produire. Aucune n'a été mise en évidence.








Giraud françois - Sémitismes

 
http://gira.cadouarn.pagesperso-orange.fr/france/historique/valeur_hist/langue_originale/langue_origin_cadres.htm
SEMITISMES
Dans son livre "La Naissance des Evangiles Synoptiques", l'abbé Jean Carmignac fait un long recensement des sémitismes trouvés dans les Evangiles. Il n'est évidemment pas question de le paraphraser ni de le citer en entier. Par ailleurs, Claude Tresmontant, dans ses livres, cite de nombreuses expressions hébraïques et donne pour chacune son sens et son emploi dans les livres de l'Ancien Testament. J'ai essayé d'extraire quelques exemples simples mais significatifs pour stimuler votre curiosité et vous donner l'envie de compléter par vous-même cette brève incursion dans les textes originaux.
Les fils de la tente nuptiale
               Prenons Matthieu, chapitre 9, verset 15 : (les caractères gras sont de moi, pour souligner le passage intéressant)
                    "Et Jésus leur dit : " Est-ce que les compagnons de l'époux peuvent être dans le deuil tant que l'époux est avec eux ?".(traduction Bible Osty).
               Si vous avez la chance de posséder chez vous un exemplaire latin des Evangiles, vous verrez que la phrase correspondante est celle-ci :
                    "Et ait illis Jésus : Numquid possunt filii sponsi lugere quamdiu cum illis est sponsus ?"
               Le traducteur, en écrivant "filii sponsi" (qui veut dire "les fils du fiancé") avait déjà évacué une partie de la difficulté, car  le texte grec qu'il avait sous les yeux était "oi huoi tou numphônos" (qui veut dire littéralement en grec classique "Les fils de la tente nuptiale") et qui est la transposition fidèle de l'expression hébraïque originale "benei ha-houphah" (fils de la tente nuptiale).
          L'expression hébraïque "fils de" n'indique pas le lien de parenté parent-enfant, mais un lien de parenté beaucoup plus général : de la race de..., du genre de..., de la famille de..., du groupe de....
               L'expression "les fils de la tente nuptiale" n'a pour nous aucun sens ! mais rassurons-nous, cela n'en avait déjà pas pour un grec ; oi huoi tou numphônos est un sémitisme qui ne voulait strictement rien dire pour un grec, mais un juif reconnaissait immédiatement une allusion au Cantique des Cantiques (où le fiancé, celui qui a reçu l'onction par l'huile sacrée - le Messie - va épouser la fiancée - la Jérusalem nouvelle -) et il comprenait que cela revenait à dire "les compagnons de l'époux" ou "les compagnons du Messie", phrase qui prend d'ailleurs une toute autre dimension dans la bouche de Jésus quand il se l'applique à lui-même...
               Le problème est que nous possédons le texte grec de Matthieu où apparaît "oi huoi tou numphônos", ce qu'aucun grec n'aurait jamais écrit, pas plus qu'aucun français n'aurait écrit "les fils de la tente nuptiale", parce que cela n'a aucun sens dans ces deux langues. Si donc cette phrase apparaît dans l'évangile grec de Matthieu, c'est parce qu'elle a été servilement décalquée à partir de la phrase hébraïque (qui était parfaitement compréhensible pour un Juif), et donc que la version originale d'où a été extraite cette phrase était écrite en hébreu.
Géhenne
               Puisque nous en sommes à Matthieu, prenons le chapitre 5, verset 22 :
                    "Et moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement ; celui qui dira à son frère : Raca ! sera passible du sanhédrin ; celui qui dira : Fou ! sera passible de la géhenne du feu." (traduction de la Bible Osty)
              Que veulent dire exactement "Raca" ou "sanhédrin" ou "géhenne du feu" ? Voilà bien trois expressions hébraïques dans la même phrase qui n'ont guère de sens pour un français du XXI° siècle !
         Revenons au latin pour voir si nous y trouvons un éclaircissement :
                    " /.../ Qui autem dixerit fratri suo : Raca, reus erit concilio. Qui autem dixerit : Fatue !, reus erit gehennae ignis."
         Pour "Raca", nous n'avons pas progressé ; il s'agit simplement de la traduction phonétique d'une insulte courante en hébreu dont nous pouvons facilement deviner le sens qui devait approcher celui de notre banal "crétin", voire pire. On comprend facilement que le traducteur ait préféré garder le mot original...
         Par contre, "sanhédrin" a été traduit par "concilio" mot dans lequel nous retrouvons facilement notre mot "concile", avec sa connotation d'assemblée, ce qui est bien le sens du mot latin "concilium" : union, réunion, assemblée. Le mot hébreu "sanhédrin" avait donc simplement été décalqué en grec sans être traduit et Saint Jérome l'a traduit par son vrai sens d'assemblée (des sages, sous-entendu). Le sanhédrin était en effet un tribunal juif de 71 membres, choisis parmi les prêtres et les laïcs éminents, qui avait une très forte autorité en matière religieuse.
               En ce qui concerne "géhenne", en latin, on a employé tel quel, sans le traduire, le mot grec "géenna". Un petit coup d'œil au Bailly, pour voir : le mot géenna existe bien, mais la seule référence est justement Matthieu : le mot grec géenna n'existe pas en grec classique et il n'est cité dans ce dictionnaire de référence que parce qu'il a été employé dans l'édition grecque des Évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Le mot grec géenna (qui recouvre le latin gehenna puis le français géhenne) n'est, en réalité, que la transformation orale de "geï ben", contraction d'une vieille expression biblique hébraïque "geï ben-Hinnôm", signifiant "la vallée des fils de Hinnôm".
         La vallée de Hinnôm, située au sud de Jérusalem, avait été autrefois un lieu où l'on offrait des sacrifices humains au dieu Moloch ; dans cette vallée, s'élevait une grande statue de ce dieu ; cette statue était creuse et on y allumait un feu dans lequel on jetait des enfants vivants.  L'expression "sera passible de la géhenne de feu" pourrait donc se traduire, en français du XXI° siècle, par "sera brûlé vif".
         Notez au passage l'emploi encore de "fils de" pour signifier "le groupe des gens qui se rendaient dans..."
               Nous avons donc une phrase grecque contenant quatre sémitismes dénués de toute signification pour un grec. Seul un juif s'adressant à d'autres juifs pouvait écrire une telle phrase en espérant être compris. Dans ce cas, il n'avait aucune raison d'écrire en grec, mais en hébreu (ou en araméen). Or, les Evangiles ont été destinés, dès les années 40, à la conversion des "gentils" (les païens non juifs), d'où leur conversion en grec. Donc le texte original, écrit en hébreu, a été écrit avant les années 40, c'est-à-dire très peu de temps après les événements relatés.

              Mais, toutes ces histoires d'hébreu, de grec et de latin, risquent de lasser quelques lecteurs, peut-être parce qu'ils n'ont jamais étudié ces langues, ou bien il y a longtemps, ou bien ils en ont gardé un mauvais souvenir... Avec des amis anglais, nous avons concocté un petit texte plein d'anglicismes, puis nous avons établi deux traductions : l'une littérale, l'autre en français plus stylisé, en essayant de traduire chaque idiotisme anglais par son équivalent français. Voici ces trois textes.
D'abord le texte anglais :
Dear Sir,
One of our employees, a real pain in the butt, caught red-handed one of his superiors who was going through his things. He was in a rotten mood because lie had been burning the midnight oil and was tired; he started insulting him, calling him a rotten apple, saying he had bats in the belfry. The rest of the staff took up the cudgels for one or the other and things went from bad to worse. There was a threat to call a strike. As you know, we are on our l_ast legs (and) a strike would be the last straw and we cannot chance our arm. I said to everybody to calm down and that we should live and let live. I did not come out of this with flying colours and my attempt at peace-making turned to dust and ashes; I feel I am between the deuil and the deep blue sea and I hope that you can come to sort out this can of worms.
Maintenant, la traduction gardant le sens des phrases, mais l'exprimant en un français correct :
Monsieur,
Un de nos employés, de caractère difficile, a pris sur le fait un de ses supérieurs qui fouillait dans ses affaires. D'une humeur massacrante car il avait travaillé tard le soir et était fatigué, il s'est mis à l'insulter, le traitant de sale type, de cinglé. Le reste du personnel présent a pris parti pour l'un ou pour l'autre et, les choses s'envenimant, il y a eu menace d'appel à une grève. Comme vous le savez, nous sommes au bord de la faillite, une grève serait la goutte d'eau qui fait déborder le vase et nous ne voulons pas prendre ce risque. J'ai demandé à tout le monde de garder son calme et de se montrer tolérant, mais sans grand succès et j'ai échoué dans ma tentative d'apaisement ; j'ai le sentiment d'être dans une impasse et je souhaite vivement votre venue pour régler ce problème difficile à résoudre.
Enfin, le texte français obtenu par traduction mot à mot
Monsieur,
Un de nos employés, une vraie douleur dans l'arrière-train, a surpris un de ses supérieurs la main rouge : celui-ci fouillait dans ses affaires. D'une humeur pourrie car il avait brûlé l'huile de minuit et était fatigué, il s'est mis à l'insulter, le traitant de pomme pourrie, lui disant qu'il avait des chauves-souris dans le beffroi. Le reste du personnel présent a pris les gourdins pour l'un ou pour l'autre et les choses sont allées de mal en pis. Il y a eu menace d'appel à une frappe. Comme vous le savez, nous sommes sur nos dernières jambes, une grève serait la paille qui brise le dos du chameau et nous ne voulons pas risquer notre bras. J'ai dit à tout le monde de garder son calme et que nous devrions vivre et laisser vivre. 1e ne suis pas ressorti de là avec les couleurs du drapeau flottantes et ma tentative d'apaisement s'est transformée en poussière et cendres; j'ai le sentiment d'être entre le diable et la mer bleue profonde et je souhaite vivement votre venue pour mettre de l'ordre dans cette botte de vers.
               Si nous donnons ce dernier texte à un lecteur français, il ne sera certain que d'une chose, c'est que ce texte n'a pas été écrit par un français pour des français. S'il a quelques connaissances en anglais, il reconnaîtra immédiatement des traductions littérales d'expressions anglaises familières et il en conclura fort justement que ce texte a été écrit par un anglais et traduit par une personne qui a tenu à faire passer en français la teneur - ou la saveur - des expressions anglaises. Le traducteur n'était pas inculte, même si la traduction semble étrange, car il n'y a pas de fautes, ni d'orthographe, ni de syntaxe. Il a délibérément pris le parti de serrer le texte anglais au plus près, tant pis pour la langue française !
               Revenons à nos moutons hébreux : quand nous lisons les expressions "Nouveau Testament", "fils de la tente nuptiale", "géhenne du feu", le problème est exactement le même : il s'agit de textes écrits en hébreu par des juifs, puis traduits en grec par des personnes désireuses avant tout non pas de faire une belle traduction (ils en auraient été capables !), mais de préserver au maximum le texte original, la langue d'accueil (le grec en l'occurrence) dût-elle en souffrir.
               Encore deux petits exemples, puisés cette fois chez Luc, dont on a dit qu'il avait écrit son évangile en un excellent grec ; d'abord la traduction littérale du texte grec de Luc qui nous est parvenu, puis celle puisée dans la Bible Osty (édition 1969).
Luc, 1, 6 :
"Ils étaient justes tous les deux devant la face de Dieu. Ils marchaient dans tous ses commandements et dans ses jugements , et n'était pas à eux d'enfant, car Elischebah était stérile et tous les deux étaient avancés dans leurs jours".
"Tous deux étaient justes devant Dieu et ils suivaient, irréprochables, tous les commandements et ordonnances du Seigneur. Mais ils n'avaient pas d'enfant, parce qu'Elisabeth était stérile et que tous deux étaient avancés en âge".
Luc, 20,  34-35
" Et il leur a dit, Ieschoua : les fils de la durée présente ils prennent des femmes et les femmes sont prises par de hommes, mais ceux qui sont jugés dignes de prendre part à ce monde de la durée qui vient et à la relevée d'entre les morts, ils ne prennent pas de femme et les femmes ne sont pas prises"
"Et Jésus leur dit : les fils de ce monde-ci prennent femme ou mari, mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part à ce monde-là et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari."
               Je n'insiste pas, cela deviendrait lassant, tout l'évangile de Luc est ainsi, de même que ceux de Marc et de Jean. Pour s'en convaincre, il suffit de lire les livres de Claude Tresmontant. Les traductions françaises que nous lisons dans nos bibles ou nos missels sont des traductions exactes, certes, mais ce ne sont pas des traductions littérales ; si elles sont plus coulantes à lire, c'est au prix d'un certain éloignement de leur original hébraïque. Mais la version grecque des Evangiles que nous possédons est à l'évidence décalquée sur un texte sémitique.

 


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